Le Parti National Breton dénonce depuis sa fondation la colonisation de peuplement qui frappe Breizh, que ce soit par le haut, au profit de la bourgeoisie hexagonale, ou par le bas, au profit de l’immigration du tiers-monde importée par cette même bourgeoisie. Le peuple breton est ainsi progressivement évincé de ses terres, tout particulièrement sur son littoral.
Le dernier scandale en date, à Perros Guirec, illustre cette situation dramatique. Madame Jeanne Le Goff, 94 ans, est victime des brimades que lui fait subir un colon de Paris.
Jeanne Le Goff
À 94 ans, Jeanne Le Goff, habitante de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), se retrouve isolée depuis que le passage qu’elle empruntait sur la propriété de son voisin lui a été interdit. Deux portails et des caméras ont été installés. Le voisin rétorque qu’il y a d’autres accès.
Dans un petit hameau de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) se trouvent deux maisons mitoyennes. Jeanne Le Goff, 94 ans, habite dans l’une d’elles depuis 1949. Son voisin, installé en région parisienne, occupe l’autre maison, comme résidence secondaire, depuis 2007. Depuis quelques mois, leurs relations se sont fortement dégradées.
À l’origine du conflit, une servitude de passage passant par la propriété du voisin pour rejoindre celle de Jeanne. Un petit chemin, qui relie la route à la cour. À l’extérieur de cette cour se trouve un muret délimitant les deux propriétés.
Alors que Jeanne et sa famille utilisaient ce passage sans que le voisin ne dise mot, il décide, cet été, d’installer deux portails. L’un au niveau de la route, l’autre au niveau du muret. Empêchant donc la nonagénaire d’emprunter ce chemin, de chez elle ou de l’extérieur. À cela s’ajoute l’installation de quatre caméras de surveillance.
Pour la famille Le Goff, l’incompréhension et la colère dominent : “Notre maman se retrouve tout d’un coup totalement isolée et emmurée. Ce droit de passage, c’était le seul moyen viable et pratique pour accéder et sortir de sa propriété ! Elle n’a plus quitté son domicile depuis l’installation de ces deux portails.“
Désormais, il lui faut contourner la propriété. Le hangar, qui appartient à Jeanne, permet d’accéder au jardin. Il faut ensuite emprunter un passage assez étroit entre la maison et un bâtiment annexe pour rejoindre la cour. Toute seule, je ne peux pas, j’ai peur de glisser dans l’herbe », témoigne Jeanne, émue.
Le cœur du problème, outre l’émoi que suscite l’isolement d’une personne âgée, réside dans le droit foncier. Dans l’acte de vente signé en 2007, le droit de passage est mentionné. La servitude est donc bafouée, estiment les plaignants. L’affaire sera examinée par le tribunal de Saint-Brieuc jeudi 27 janvier.
Pour maître Cockenpot, défenseur du Francilien, la servitude n’existe tout simplement pas. La famille Le Goff fait pourtant valoir deux documents de 1850 et 1904, stipulant le caractère inaliénable de la servitude par destination du père de famille.
La partie adverse écarte ces documents qu’elle juge illisibles. Elle estime que le notaire aurait codifié, par erreur » le droit de passage dans l’acte de vente en 2007 ».
Mais pourquoi fermer le passage quinze ans après la signature ? Madame Le Goff a 94 ans. Les soins infirmiers ainsi que les allers-retours incessants de sa famille provoquent un ballet de voitures. Cela nuit à la tranquillité de mon client, justifie l’avocat. D’autant plus qu’il existe d’autres chemins pour accéder à la propriété et les terres environnantes sont la propriété de la famille Le Goff. Sa maison est loin d’être enclavée.
Quant aux caméras, il assure qu’elles ne filment que la voirie et la propriété de mon client, en aucun cas celle de Jeanne Le Goff. Nous avons déclaré ces caméras à la gendarmerie !
Encore en Ile-de-France, le voisin entend s’installer définitivement dans sa maison une fois à la retraite. Il a d’ailleurs entrepris la construction, il y a peu, d’un nouveau mur, dans ses terres. Évidemment, cela bouche un peu plus la vue depuis la cour de ma mère. C’est de l’emmurage pur et simple…, constate, dépité, Christian Le Goff.
Ce cas illustre l’arrogance des colons français en Bretagne.
Parmi ses 12 mesures d’application immédiate, le Parti National Breton exige :
6 – La création d’un statut de résident encadrant l’accès à la propriété immobilière dans l’un des cinq départements bretons, lequel est possible après une période de 10 ans de résidence continue en Bretagne, à raison de 6 mois et un jour par an sur cette période. Les Bretons nés de parents bretons hors de Bretagne sont exemptés d’un tel permis de résidence.
7 – La priorité bretonne pour l’accès au logement social. Tout logement social neuf ou vacant sera prioritairement réservé aux personnes dont au moins un des deux parents est né en Bretagne de deux parents nés en Bretagne.
8 – La taxation à 50% des revenus des locations saisonnières dont le produit sera reversé aux communes bretonnes afin qu’elles développent l’offre de logement locale pour les Bretons d’abord.
9 – La taxation annuelle des propriétaires de résidences secondaires ne résidant pas en Bretagne à hauteur de 10% de la valeur du bien immobilier concerné. Le produit sera reversé aux communes bretonnes afin qu’elles développent l’offre de logement locale pour les Bretons d’abord.
Le Parti National Breton proclame que l’Etat Breton ne reconnaît par principe aucun titre de propriété foncière prétendument possédé par un ressortissant français en Bretagne. Ces titres, réalisés par l’autorité d’occupation française, sont nuls et non-avenus, l’Etat Breton étant l’unique autorité légitime pour la délivrance et la reconnaissance de tels titres.
Le Parti National Breton proclame que l’Etat Breton se réservera le droit souverain de recouvrer par saisie les biens mobiliers et immobiliers acquis indument lorsque le peuple breton était en état de sujétion.
Le Parti National Breton assure Madame Jeanne Le Goff de son soutien total et il indique qu’il entend agir sur le terrain contre la colonisation de peuplement pour rendre la Bretagne aux Bretons.
Breizh Atav !
Le Kuzul Meur du Parti National Breton
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