[PNB] Le 27 décembre 1931, à Landerneau, les cadres du Parti Autonomiste Breton se rassemblaient pour clarifier le positionnement du P.A.B. après la sécession d’éléments de gauche, fédéralistes et internationalistes lors d’une réunion à Guingamp. Ce fut l’affirmation nationale qui s’en retrouva nettement formulée et le P.A.B. devint le Parti National Breton, succédant au Parti Nationaliste Breton fondé en 1911, lequel avait été brutalement stoppé dans son élan avant-gardiste par la Première guerre mondiale.
Nos grands anciens eurent également à affronter les circonstances internationales les plus difficiles. Le Parti National Breton, fondé en 1931, brandit héroïquement la bannière nationale face à l’impérialisme français en 1939, proclama la renaissance nationale à Pontivy en juillet 1940, mena une intense activité qui gagnait en puissance dans toute la Bretagne durant un conflit que les Bretons n’avaient pas recherché, mais ne put poursuivre ses activités après 1944 sous l’effet d’une nouvelle Terreur, digne de 1793, menée par les gaullo-communistes français.
Par la suite, en dépit de l’éclipse de l’Emsav, la flamme nationale continua de couver sous la cendre, avant d’être réactivée par le Front de Libération de la Bretagne. Hélas, très vite, l’influence délétère du marxisme, qui connaissait une nouvelle flambée à partir des années 1960 sous la forme du gauchisme, 120 ans après la publication du Manifeste du Parti Communiste de Marx et Engels, porta un coup particulièrement dur à l’Emsav. Le combat ethno-national breton fut systématiquement obscurci et escamoté par les doctrinaires du marxisme pour se voir subordonner à ce fanatisme religieux qu’est la fièvre rouge. La nation bretonne connut à cette occasion un formidable recul de son niveau de conscience, basculant dans le socialisme hexagonal, toutes tendances confondues, lorsque le Parti socialiste français après qu’il se soit emparé du Conseil “régional” de Bretagne en 2004 et qu’il trouva de nombreuses recrues chez les éléments dégénérés du régionalisme de gauche. L’opportunisme se dévoila et, pour la Bretagne, ce fut une leçon de politique.
Aujourd’hui, le socialisme est moribond et avec lui, la gangue dénationalisante sous laquelle agonisait l’Emsav. Les cervelles folles qui croient encore au sans-frontiérisme et à l’utopie égalitaire n’ont plus rien à proposer au Peuple Breton si ce n’est, en pratique, un flot immense d’immigration extra-européenne, par haine de leur propre peuple et de la Bretagne bretonne, mais aussi, plus prosaïquement, pour compenser l’hémorragie d’électeurs qui frappe la gauche française.
Décembre 2021 fut l’heure, pour la nation bretonne, de réaffirmer ce qui lui avait été largement interdit pendant près de soixante ans par les bandes du socialo-marxisme hexagonal et la presse du régime français, toujours écumante de haine contre les Bretons fiers de leur identité nationale. Désormais, le jeune Parti National Breton affirme hautement la nationalité bretonne telle qu’elle doit être comprise, c’est-à-dire dans sa dimension ethnique, sans le fatras d’idées étrangères importées de France. On ne devient pas breton, on l’est. C’est un sursaut de conscience majeur pour notre nation car, jusqu’à présent, notre nationalité était systématiquement conditionnée par des serments de fidélité à l’idéologie révolutionnaire française, idéologie anti-nationale et cosmopolite par essence. L’église des droits-de-l’homme parisienne ne peut compter sur les militants du Parti National Breton pour faire perdurer cette mystification et la résurrection de la nationalité bretonne par l’activisme nationaliste est désormais un fait politique en Bretagne. C’est d’ailleurs le sens de la proclamation de Pontivy, en décembre 2022.
Nous abordons l’année 2023 avec à l’esprit cette clarification idéologique, politique et historique que notre Parti doit porter. Le travail à réaliser est considérable, mais les jalons préalables ont été posés après un an d’engagement politique. Le Parti National Breton appelle les Bretons à le rejoindre dans cette action décisive à un moment où, une nouvelle fois, les évènements internationaux indiquent que des bouleversements majeurs auront lieu en Europe et ne manqueront pas d’influencer la Bretagne dans sa propre évolution. La France aborde ces tensions internationales dans une position d’une précarité inédite. Financièrement ruinée, profondément divisée, la France est, au plan internationale, un pays en voie de déclassement rapide. Une redistribution mondiale des cartes aboutira à un recul si dramatique de sa position générale, que l’Etat français ne s’en remettra pas.
Cette fois, la Bretagne devra en ressortir intérieurement et extérieurement renforcée et ce renforcement passe par la montée en puissance du Parti National Breton, instrument de résurrection nationale. L’objectif est la restauration de l’Etat breton, étape indispensable pour rendre aux Bretons les moyens de leur renaissance nationale. De nouvelles possibilités apparaîtront dans la présente décennie et le Parti National Breton doit être un acteur en mesure de les exploiter pour garantir à la nation bretonne des avancées décisives.
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