Le Parti National Breton se félicite de l’abstention bretonne massive aux élections legislatives hexagonales

Le Parti National Breton se félicite de l’abstention bretonne massive aux élections legislatives hexagonales

[PNB] Le Parti National Breton constate avec satisfaction que le Peuple Breton a largement boycotté le simulacre électoral organisé par l’Etat français le dimanche 19 juin 2022. Avec 47,6% d’abstention en Bretagne administrative et 46,3% dans le Pays Nantais, c’est près de la moitié des Bretons qui ont refusé de légitimer un suffrage parisien dont l’unique fonction est de justifier l’ordre colonial français en Bretagne.

Par ailleurs, le Parti National Breton prend acte de la disparition politique de Richard Ferrand, un intrus venu de France notoirement hostile aux intérêts du Peuple Breton. 

Le Parti National Breton relève également que l’autonomiste de gauche Paul Molac, avec 73% des suffrages exprimés, a déjoué les plans de Paris contre sa candidature indépendante et ce en dépit du soutien apporté à sa concurrente par le Duguesclin de notre époque, Jean-Yves Le Drian. L’engagement législatif de Paul Molac pour l’enseignement de la langue bretonne et ses positions en faveur une large autonomie de la Bretagne ont été plébiscités.

Le Parti National Breton observe enfin qu’en appelant à soutenir la gauche française coalisée au sein du NUPES, les régionalistes d’extrême-gauche de l’UDB ont une nouvelle démontré leur nature de rabatteurs à la solde des partis coloniaux français.

Cette abstention de masse systémique et la montée en puissance de la contestation de l’ordre établi doivent être transformées en rupture avec l’Etat français. Le Parti National Breton s’y emploiera.

Breizh Atav !

Pour le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Guerre pour le contrôle de la dope entre gangs ethniques à Rennes : l’appartement d’une famille visée par erreur à l’arme automatique

Guerre pour le contrôle de la dope entre gangs ethniques à Rennes : l’appartement d’une famille visée par erreur à l’arme automatique

[PNB] La Bretagne sous influence de l’Etat français se transforme en coupe-gorge : une seule cause, l’immigration extra-européenne que Paris impose au peuple breton par le truchement de ses préfets et des partis fransquillons. Dernier exemple à Rennes, ville sous direction franco-socialiste.

France 3 Bretagne :

Samedi 11 juin, 4 heures du matin, un appartement de Thorigné-Fouillard est pris pour cible par des tirs d’armes automatiques. 18 impacts de balles criblent le logement d’un père famille et ses garçons heureusement absents au moment des faits. Les auteurs des faits se sont trompés de cible…

Davis -le prénom a été changé à sa demande – est “désabusé, comme tout le monde dans cette histoire”. Alors que l’homme était en weekend dans le Morbihan, il doit rentrer en toute urgence à Thorigné-Fouillard… son appartement a été pris pour cible de tirs d’armes automatiques.

18 impacts de balles seront en tout relevés par la police. Certains sur la façade de l’immeuble, d’autres à l’intérieur même de l’appartement : “Certaines balles ont franchi l’appartement de part en part. Trois projectiles ont transpercé la chambre des enfants, dont l’un est resté fiché à 50 cm de la tête de lit.”

La raison de cette attaque ? Les fils de l’ancienne occupante de l’appartement. Ils seraient liés à des trafics de drogue et se sont faits visiblement des ennemis. Des personnes “qui ont quitté cet appartement deux ans auparavant“. David se considère comme une “victime collatérale d’une guerre de gangs“.

(…) David lui essaye aujourd’hui de retrouver une vie normale avec ses enfants. L’ancien sapeur-pompier de Paris aujourd’hui conducteur de transport collectif à Rennes, a vécu 3 jours dans son van avant d’être hébergé par des amis dans un studio. Après un petit retard au démarrage, son bailleur, Archipel Habitat s’occupe de lui trouver une solution de relogement. “Ils font le nécessaire. On s’occupe de moi. Ce qu’ils ont trouvé pour l’instant n’est pas l’idéal car je ne peux pas y vivre avec mes enfants mais ils cherchent.” La ville aussi semble réagir à la situation. “Ils ont promis qu’ils s’occuperaient des frais annexes, alimentaires, travaux, déménagement”.

Sur le modèle de Nantes, la ville de Rennes se tiers-monde à une vitesse très rapide en raison du repeuplement afro-oriental qu’y organisent les autorités coloniales françaises en Bretagne. Rien n’entravera cette spirale, car les municipalités écolo-socialistes de ces deux villes sont largement soutenues par la bourgeoisie cosmopolite locale, pour une large part d’extraction hexagonale.

La catastrophe ethnique fera rapidement tâche d’huile sur les communes du Pays Rennais, plongeant les classes moyennes bretonnes dans une situation de siège permanent. Le Parti National Breton appelle les Bretons à le rejoindre au plus vite pour structurer une résistance de long terme à la balkanisation qui se met en place.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Les Bretons sont-ils de gauche ? Non, ils sont occupés par la France !

Les Bretons sont-ils de gauche ? Non, ils sont occupés par la France !

[PNB] Les Bretons doivent apprendre à ne jamais se définir par des catégories françaises, lesquelles sont toutes étrangères, subjectives et façonnées par les biais des intérêts français. L’une des catégories les plus piégées à laquelle ils sont exposés par l’Etat français est le concept de “gauche”. Jadis attaqués avec virulence – pendant un deux siècles ronds – par l’intelligentsia parisienne pour leur sentiment contre-révolutionnaire, “particulariste”, “régionaliste”, “traditionnaliste”, donc de “droite”, “réactionnaires” en un mot, les Bretons sont désormais attaqués par les réactionnaires français pour leur adhésion morale et électorale à “la gauche”, qu’elle soit collectiviste avec Mélenchon ou plus individualiste avec Macron.

Se pose la question de savoir pourquoi ces Bretons si longuement contre-révolutionnaires ont rallié – électoralement – la gauche impérialiste et coloniale française. 

La gauche coloniale française

La “gauche” est à la fois un absolutisme et un particularisme. Certes, son horizon théorique fondamental est la fin de l’histoire qui se conjugue avec la paix universelle, laquelle suppose, pour être possible, de détruire toutes les différences en arrachant chaque individu aux déterminismes hérités, réels ou supposés, qu’ils soient géographiques, sociaux, culturels, raciaux, religieux, économiques. Une fois l’égalité réelle atteinte par cet “arrachement” aux appartenances non choisies “en conscience”, c’est-à-dire la réduction de chacun à chacun, partout, au sein d’un ensemble politique uniforme, alors la paix mondiale adviendra et l’humanité, enfin, pourra s’unifier en un seul bloc.

Mais ce projet radical est un particularisme en ce sens qu’il ne peut être mis en œuvre partout, simultanément, car il est paradoxalement tributaire des différences qu’il veut abolir : fossés de langues, de géographie, de cultures juridiques et politiques, de formes d’états, de religions, de structures démographiques, etc.. Ce à quoi il faut ajouter les oppositions de gouvernements, les rivalités, les incompatibilités de caractères, les abandons, les échecs, les divisions idéologiques. Voilà donc la gauche fondamentale, tendue vers l’égalité totale, contrainte de composer éternellement au quotidien avec le mur de l’hétérogénéité humaine, dans l’espace et le temps. Cette “égalité” idéale n’advient jamais, en raison des obstacles posés par un tel foisonnement.

Dans ces conditions, le mensonge intrinsèque de la verbeuse gauche française est de prétendre à l’universalité quand, en pratique, elle n’est qu’une myriade de factions franco-françaises qui ne sont pleines que du nombrilisme parisien qui veut mettre au pas ses périphéries. C’est là que l’absolutisme de gauche rencontre le particularisme français : l’arasement des différences que la gauche fondamentale promeut théoriquement ne se traduit dans le cadre hexagonal qu’en politique de soumission au Léviathan étatique parisien, et rien de plus. Tout ce à quoi s’oppose l’Etat français doit être détruit. La gauche française, ce n’est rien d’autre, en définitive, que l’aspiration à une bureaucratie impériale redistributrice édifiée sur les débris des peuples conquis par elle.

Dès la proclamation de la république, les révolutionnaires français, imbus de la suprématie culturelle de la bourgeoisie parisienne, entreprennent de détruire toute forme de différences ethno-linguistiques et institutionnelles périphériques, de concasser les peuples et les langues pour forger l’homme nouveau, le “citoyen” conçu sur le modèle du Sans-Culotte parisien. Ce qui fait le corps social, c’est la soumission à l’Etat révolutionnaire français seule. La “gauche” en France est, dès sa naissance, une idée impérialiste au service de l’Etat parisien dont l’aspiration totalitaire est assumée. Formée en 1792, il ne faut que quelques mois pour que la république française organise l’anéantissement des ennemis intérieurs supposés de la Révolution. Toute aspérité doit être détruite. La Vendée, attachée à sa tradition catholique face à l’arasement matérialiste porté par la Convention jacobine, est écrasée au prix de 200,000 morts, essentiellement des femmes et des enfants. Les Bretons, insurgés suite à l’écrasement unilatéral de leur parlement national par Paris, échappent de peu au même sort.

La gauche en Bretagne est l’âme de la république française, son versant le plus clair dans les buts historiques que la Révolution se fixe contre notre peuple : la table rase.

Pas de gauchisation sans francisation

“Ce ne sont pas des privilèges mais les droits du peuple breton que l’on supprime”

René-Jean de Bothorel du Plessis, procureur-général syndic des États de Bretagne, 13 février 1790 

L’accusation portée par les réactionnaires français peut être précisément bornée dans le temps. Préfigurée par le vote pro-européen en faveur de Maastricht en 1992 contre les appels de la réaction jacobine de Philippe Séguin, un juif de Tunisie naturalisé à la mode française, la caractérisation s’est systématisée avec l’accession du socialiste Jean-Yves Le Drian à la présidence de la Région Bretagne en 2004. Les Bretons ne sont plus les Chouans, les “cagots” ou les “bigots” dénoncés par la presse anticléricale, républicaine puis rouge, mais au contraire, des sujets bien trop “progressistes”, mélange de hippies, de rêveurs écologistes et de drogués célébrant l’immigration allogène. Naturellement, les réactionnaires qui la formulent se gardent bien de dire que ce sont les Français, et non les Bretons seuls, qui ont porté Mitterrand au pouvoir et avec lui, le socialisme.

Le fond de l’attaque reste la même de la part de la France coloniale : tant à droite qu’à gauche, le Breton demeure un indigène à la personnalité ethnique irréductible dont le comportement politique est suspect en raison d’une soumission incertaine. Ce peuple reste, en dépit de toute la rhétorique assimilationniste, un sauvage grossièrement civilisé dont les Français se méfient. Et même lorsqu’il vote “bien”, c’est-à-dire pour le pouvoir en place à Paris, ce même pouvoir s’en tient éloigné. Bastion électoral de François Hollande puis d’Emmanuel Macron, la Bretagne a constamment été “remerciée” de son soutien par ces chefs par une franche indifférence mêlée de mépris. C’est normal : les Bretons, dont l’esprit n’est pas commerçant, ne négocient jamais leur soutien politique. Sincérité naïve de peuple à la cohésion naturelle que lui assure un sang encore pur, mais qui ne paie jamais face à un état latin peuplé de métèques calculateurs qui se haïssent mutuellement et ne voient l’Etat que l’instrument d’exploitation féroce de leurs voisins.

Le grand ralliement sociétal des Bretons à la gauche française, radicale ou bourgeoise, a lieu à partir de l’élection présidentielle française de 1974. Les masses bretonnes sortent alors massivement de l’économie agricole depuis l’après-guerre et s’urbanisent. La puissante Eglise Catholique de Bretagne, s’effondrant finalement comme force sociale après une lutte d’un siècle contre les républicains et les révolutionnaires, appelle, par ses organisations de jeunesses ralliées au socialisme que sont la JAC et la JOC, à voter pour François Mitterrand et le Parti Socialiste français. Une génération entière bascule, presque instantanément, à gauche. La francisation est pleinement intégrée comme une unique possibilité d’ascension sociale et avec elle, les mythes du “Progrès” dont la gauche impérialiste française prétend avoir le monopole. Les Bretons, pour devenir fonctionnaires ou s’expatrier, ne jurent que par l’abandon de la vieille civilisation celto-catholique, le rejet de la langue bretonne et la francisation culturelle. L’égalitarisme chrétien, jadis organisé communautairement au sein des immuables paroisses rurales bretonnes, mute en égalitarisme post-chrétien, pétitionnaire, urbain et anonyme, d’expression française, aligné sur les obsessions de la bourgeoisie cosmopolite parisienne.

Les Bretons n’ont jamais spontanément adhéré à la gauche impérialiste française. Aucun basculement de cette nature n’aurait eu lieu sans la colonisation française. Assimilés sous la contrainte par le régime républicain dans les écoles de l’Etat français à la fin du 19e siècle, ils ont exprimé politiquement les conséquences d’une acculturation qu’ils ont subi.

Ce ralliement à la gauche française est passé par un puissant phénomène d’acculturation de masse, paradoxalement contré par une réaction simultanée d’une nouvelle jeunesse autonomiste. La génération bretonne née après la guerre qui abandonne la religion catholique, les campagnes et la langue bretonne pour la francisation urbaine sous la direction de la gauche française est celle qui engendre Alan Stivell, Diwan et le FLB. Cette opposition générationnelle, minoritaire, à la francisation a eu lieu dans un rapport de force social, politique, institutionnel et culturel extraordinairement déséquilibré. S’opposer à ce moment-là à la France au nom de la Bretagne, réputée arriérée et finie, qui plus est face à l’utopisme de la gauche post-68arde qui prend le contrôle social et culturel de l’Hexagone à partir des années 70, c’est convoquer le passé contre le mythe du progrès, la misère traumatique des campagnes contre la modernité des villes, le repli de village contre l’ouverture à Paris, donc, pense-t-on, au monde. Déjà insensé dans les années 1960, cette position était celle de Breiz Atao en 1919 quand, au lendemain de la plus grande victoire militaire de l’histoire de France, une poignée d’étudiants bretons proclament la nationalité bretonne comme fait politique face à un empire au fait de sa puissance.

La gauche en Bretagne est premièrement la synthèse de cette contradiction interne insoluble entre l’impératif absolutiste en faveur de l’égalitarisme total porté par un état omnipotent d’un côté et le différentialisme ethnique qu’expriment ataviquement les Bretons de l’autre.

Deuxièmement, elle est très souvent le masque d’un opportunisme ethnique qui préfère se mouvoir dans le sillon de la force dominante plutôt que de l’affronter, les Bretons ayant acquis un complexe d’infériorité après plus d’un siècle d’exposition au mythe civilisateur français.

Troisièmement, quand elle est radicale, l’adhésion revendiquée à la gauche en Bretagne est souvent une sorte de talisman d’invulnérabilité qui permet d’écarter les procès politiques des structures coloniales françaises en dérive ethno-différencialiste, donc inégalitariste. Cette menace d’excommunication par l’Eglise égalitaire hexagonale a une formidable capacité d’intimidation auprès des post-Catholiques bretons qui veulent passer en contrebande leur paganisme qu’est leur originalité ethnique.

Quatrièmement, une complaisance dans le misérabilisme qui, chez les Bretons, s’exprime par un fatalisme mêlé de tendances autodestructrices.

Instinctivement acquis aux hiérarchies établies, face à la France, les Bretons opèrent toujours, consciemment et inconsciemment, en intériorisant leur position de faiblesse, dans un rapport de un à dix, voire de un à quinze. Ils évitent donc d’instinct la confrontation directe et optent pour des approches d’infiltration et de détournement des structures étatiques de l’état occupant. Toutefois, cela reste une tentative schizophrénique de concilier les oppositions fondamentales que suscite l’occupation de la Bretagne par un état étranger qui dénature les esprits bretons en imposant ses catégories mentales.

C’est dans ce contexte général d’acculturation et d’aliénation ethno-psychologique qu’il faut interpréter la personnalité politique bretonne, qui reste celle d’un peuple systémiquement privé de son identité ethnique comme de ses droits par un état étranger hostile. Quand un Français ose se plaindre du comportement politique breton, le colon insolent doit se voir rappeler que c’est son pays, la France, qui a façonné les mentalités de la Bretagne moderne par le saccage culturel perpétré par son état et que ce qu’il contemple, c’est l’œuvre de la “civilisation” française. Si le tableau lui déplaît, il nous déplaît bien davantage et c’est la raison pour laquelle nous voulons mettre un terme à l’annexion de la Bretagne par la France et chasser cet état porté à la sauvagerie hors de notre pays.

Pour sortir de cette impasse historique, le seul et unique remède est l’exaltation de la fierté de la race bretonne, le réveil de la soif de domination des jeunes Bretons sur leur terre, bref, le nationalisme breton et sa conclusion logique : la libération de la nation bretonne par la restauration de son Etat.

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Législatives : l’impasse du régionalisme français une nouvelle fois démontrée par l’échec de l’UDB et du Parti Breton

Législatives : l’impasse du régionalisme français une nouvelle fois démontrée par l’échec de l’UDB et du Parti Breton

[PNB] Les élections législatives organisées par le régime français en Bretagne, outre le simulacre colonial qu’elles représentent, ont été l’occasion de voir deux formations régionalistes une nouvelle fois échouer.

L’une d’entre elles, l’Union Démocratique Bretonne, ne peut bénéficier d’aucune indulgence : après 60 ans d’existence, ses scores dérisoires démontrent à nouveau que cette organisation régionaliste d’extrême-gauche ne peut espérer de succès marginaux qu’en qualité de cinquième roue d’un attelage de partis français. Avec un peu plus de 23,000 voix dans 21 circonscriptions pour un corps électoral théorique de 3,5 millions de personnes en Bretagne unifiée, l’échec politique est cinglant.  Privée de tuteurs français depuis l’accord d’unification de la gauche française autour de Jean-Luc Mélenchon, l’UDB, modèle réduit de l’écolo-gauchisme des grandes métropoles hexagonales, ne peut rien espérer, puisque sans valeur ajoutée par rapport à l’offre française existante. Elle n’a d’élus qu’en tant que supplétifs de la gauche coloniale hexagonale, rien de plus, ce que cette dernière lui a souvent consenti pour faire “couleur locale” et ainsi circonvenir l’électorat breton.

L’autre formation, le Parti Breton, avec 15,000 électeurs et une présence sur plus d’une trentaine de circonscriptions, échoue lui aussi de manière spectaculaire. Cette formation âgée de plus d’une vingtaine d’années paie le prix de toutes les ambigüités bourgeoises qu’elle entretient sciemment, par opportunisme idéologique, depuis sa fondation. Après deux décennies, ce “parti” ne sait toujours pas s’il est régionaliste, autonomiste ou fédéraliste, tantôt de gauche ou de droite, en fonction des circonstances. En revanche, il affirme avec aplomb qu’il n’est pas ethno-nationaliste au nom d’un centrisme francophile peureux propre à l’imaginaire bourgeois de ses cadres. Comme l’UDB, cette structure ne dispose d’aucune valeur ajoutée puisqu’elle veut séduire un électorat central, âgé et retraité, qui, par définition, craint les innovations politiques. Cet électorat, qui dicte sa loi en Bretagne de par sa masse, veut la garantie de ses retraites, pas une volatilité accrue qu’une autonomie de la Bretagne lui fait naturellement redouter. C’est ce qui explique le plébiscite d’Emmanuel Macron en Bretagne. En l’espèce, inutile donc de voter pour une pâle copie régionale quand l’original, au pouvoir à Paris, est autrement plus crédible. 

Le Parti National Breton n’entend pas se limiter à un rôle de témoin offusqué. Il veut combattre aussi électoralement pour son idée, la seule qui soit intégralement cohérente et en rupture avec l’ordre des choses existant : une Bretagne libre, dotée d’un état ethno-national qui redresse et protège la nation bretonne. Contrairement aux formations régionalistes et à leurs ambigüités inavouables, le Parti National Breton dispose d’une ligne politique qui est toute de clarté. Ses ennemis, au moins sur ce point, doivent le lui concéder. 

Le Parti National Breton ne pense pas qu’un réveil national breton soit une chose aisée : de nombreux obstacles, posés par l’Etat français, se trouvent sur le chemin de la restauration de l’Etat breton. Des segments sociaux du Peuple Breton, notamment bourgeois, dépendent de la tutelle française pour ce qu’ils pensent être leurs intérêts de classe. La perspective de la libération nationale de la Bretagne, pour eux, sera source de la plus grande incertitude.

Toutefois, nécessité fait loi. L’horizon, pour une Bretagne demeurant sous occupation et sous administration françaises, serait de finir démographiquement balayée, servant à la fois de résidence secondaire pour la bourgeoisie française âgée et de zone de colonisation pour le tiers-monde afro-musulman que la France importe à grande échelle. Que les choses soient claires : d’ici 2050, la France sera pour moitié de peuplement extra-européen (35 millions contre 17 millions aujourd’hui), dont pas moins de 25 millions de musulmans, voire un peu plus. La jeunesse bretonne, doublement prise à la gorge, devrait s’exiler encore plus massivement, chassée de sa terre par ces forces étrangères hostiles.

Ce langage de vérité, ces solutions de rupture, ni les perroquets rouges de l’UDB, ni les timides du Parti Breton, atteints de sénilité, n’oseront le tenir : soit que ces régionalistes français plébiscitent la submersion de la Bretagne par ces étrangers au nom d’une haine de soi névrotique, soit qu’ils sont trop pusillanimes pour oser résister. Quant aux partis français, inutile de croire que des formations intrinsèquement coloniales, qui perçoivent la Bretagne comme une dépendance territoriale, voudraient défendre les intérêts du Peuple Breton. En d’autres termes, il n’y a de salut, pour les Bretons, qu’en eux-mêmes, par eux-mêmes, à la condition explicite de les organiser en corps de nation déterminé à défendre farouchement sa liberté.

Ce projet de libération nationale intégrale, seul le Parti National Breton le pense et le propose. Le Parti National Breton est également pragmatique : s’il est inflexible quant à ses buts stratégiques, il adhère à une large souplesse tactique. Les réserves politiques du Parti National Breton se trouvent dans la moitié du corps électoral breton qui ne vote pas, parce qu’il a déjà rompu avec l’ordre politique français, consciemment ou inconsciemment. Ajoutons que toutes les enquêtes d’opinion indiquent que près de 25% des Bretons sont déjà acquis à l’indépendance de la Bretagne. Ce sont ces réserves, immenses, qui doivent être conquises et organisées, dans le champs électoral comme en dehors, par le seul parti véritablement national de Bretagne qu’est le Parti National Breton. Ouvriers, employés, artisans, chefs de PMI-PME : c’est cette colonne vertébrale de la vie bretonne qui doit trouver sa tête politique. Pas les bataillons de retraités appartenant à une génération honteuse de la Bretagne, ni à des bourgeois sururbanisés, déracinés et férocement individualistes, base sociale de l’acculturation cosmopolite et de l’égoïsme dominants. Sans attendre l’indépendance nationale, le Parti National Breton veut offrir aux forces vives bretonnes des solutions concrètes, d’application immédiate, face à l’Etat français et à la déchéance qu’il organise. C’est ce qu’il expose dans ses 14 exigences (lire ici).

Placée devant un état français en voie de désintégration rapide, porte d’entrée du tiers-monde islamique en Europe, la Bretagne doit s’organiser, sans concession et avec méthode, pour préserver ses qualités premières et son caractère. Elle doit travailler à la nécessaire rupture avec cette Yougoslavie au cube qui se forme dangereusement à sa frontière que l’on appelle la République française. Elle doit, plus que jamais, être lucide et combattive, intérieurement et extérieurement, sans céder un seul pouce de terrain à ceux qui veulent détruire la Bretagne bretonne pour lui substituer la nuit culturelle d’un repeuplement afro-oriental. En un mot, elle doit se nationaliser, ce que seul le Parti National Breton entend réaliser, à tous les échelons de l’ordre social, en bâtissant un socle, au sein de la société bretonne, d’une première centaine de milliers de sympathisants, d’activistes et d’électeurs. Ces 100,000 premiers Bretons nationalisés seront la base politique de la délivrance nationale.

Oui, la voie nationaliste est plus dure car elle implique d’entrer totalement dans le combat pour la survie de la nation bretonne, mais aucune difficulté ne peut faire reculer des Bretons dressés dans la meilleure tradition celtique, pleinement conscients de leurs qualités supérieures et éduqués à l’école de la liberté.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Elections françaises : Le Parti National Breton se félicite de l’abstention bretonne record !

Elections françaises : Le Parti National Breton se félicite de l’abstention bretonne record !

[PNB] Le Parti National Breton exprime sa satisfaction après l’abstention record enregistrée en Bretagne lors des élections législatives françaises. S’élevant à 47% dans le Finistère, le Morbihan et l’Ille-et-Vilaine, à 44% dans les Côtes d’Armor et 48% en Loire-Atlantique, plus de la moitié des Bretons, abstentionnistes et non-inscrits, ont boycotté le simulacre électoral orchestré par Paris.

Ce sont ces Bretons revenus de l’illusion électorale française qui seront la base populaire de l’émancipation nationale.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Résidences secondaires : Action du PNB dans le Pays de Saint-Brieuc pour le logement breton aux Bretons !

Résidences secondaires : Action du PNB dans le Pays de Saint-Brieuc pour le logement breton aux Bretons !

[PNB] Après le Léon, le Trégor, le Pays Rennais, le Porhoët, les militants du Parti National Breton du Pays de Saint-Brieuc ont poursuivi la campagne nationaliste pour le logement breton aux Bretons.

Un seul slogan : “STOP ! aux résidences secondaires, BRETON, reprends ta terre !”

Les nationalistes bretons refusent le véritable nettoyage ethnique à bas bruit dont sont victimes les Bretons face au rachat massif de leur terre par les Français les plus riches. Le  Parti National Breton s’opposera catégoriquement à l’exclusion de la jeunesse bretonne de la terre de ses ancêtres au profit de possédants étrangers qui la privent d’avenir et, comble de l’ignominie, la méprisent ouvertement.

Conscients de leur mission, les militants du Parti National Breton sont déterminés à défendre le Peuple Breton face à la ségrégation intolérable dont il est la victime, à lui rendre sa dignité, à protéger ses droits, en luttant pied à pied pour rendre la Bretagne aux Bretons, par l’Etat Breton.

La fatalité n’existe pas. Unis derrière leur bannière nationale, les Bretons représentent une formidable force qui peut tout espérer, tout exiger. Le Parti National Breton organise cette force, à chaque Breton de le rejoindre pour entamer cette lutte décisive pour le pays. 

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Législatives : Le Parti National Breton appelle la nation bretonne à l’abstention patriotique !

Législatives : Le Parti National Breton appelle la nation bretonne à l’abstention patriotique !

[PNB] Le régime français organise illégitimement et illégalement des élections “législatives” en Bretagne pour donner un semblant de crédit à la chambre d’enregistrement qu’est son Assemblée dite “nationale”, laquelle imposera les diktats parisiens à la nation bretonne durant cinq années supplémentaires.

Le Parti National Breton rappelle le contexte politico-historique dans lequel se déroule ce simulacre : la brutale annexion de la Bretagne indépendante par la France suite au coup d’état de 1532, puis la suppression unilatérale du gouvernement autonome breton en 1789. Occupée depuis deux siècles par un état étranger, l’Etat français, la Bretagne a subi une entreprise française de destruction ethnique systématique : abolition de son état national, partition de son territoire, destruction de sa langue, recrutement forcé pour les guerres impérialistes françaises, colonisation.

La nation bretonne ne doit avoir qu’un seul combat : celui de sa libération nationale. Une représentation fantoche à Paris au sein d’une assemblée toute aussi fantoche au service de la puissance occupante n’a jamais permis à la nation bretonne de défendre ses droits et intérêts nationaux. L’expérience l’a amplement démontré. La question n’est plus, pour la nation bretonne, de se mouvoir au sein des institutions d’un état hostile qui nie son existence et organise son anéantissement, mais de rompre purement et simplement avec lui. L’heure est venue d’entamer la lutte pour la restauration de l’Etat Breton et son accès à l’indépendance pleine et entière.

Le Parti National Breton appelle les Bretons à la plus large abstention patriotique durant ces élections “législatives” afin de frapper d’illégitimité effective l’action du régime français en Bretagne. Il les appelle à rejoindre ses rangs pour étendre le champ de la lutte de libération nationale qui, sous sa direction, ne pourra plus être circonvenue.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Porhoët : Action du PNB pour le logement breton aux Bretons !

Porhoët : Action du PNB pour le logement breton aux Bretons !

[PNB] Après le Léon, le Trégor, la Cornouaille et le Pays Rennais, c’est dans le Porhoët que les militants du Parti National Breton ont poursuivi la première phase de la campagne pour le logement breton aux Bretons !

Particulièrement touché par la colonisation de peuplement française, la spéculation immobilière frappe durement les Bretons de cette région. Le Parti National Breton entend leur faire savoir qu’il est à leur côté et qu’il défendra l’exclusivité bretonne pour le logement en Bretagne.

Un seul axe programmatique : la Bretagne aux Bretons !

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Pays Rennais : Action du PNB pour les logements bretons aux Bretons !

Pays Rennais : Action du PNB pour les logements bretons aux Bretons !

[PNB] Les militants du Parti National Breton ont mené une large opération d’affirmation nationale dans le nord du Pays Rennais. Cette action s’inscrit dans le cadre de la campagne pour l’exclusivité bretonne au logement.

Lire : “STOP aux résidences secondaires, Breton reprends ta terre !” : la nouvelle campagne du PNB pour l’exclusivité bretonne au logement est lancée !

Près d’une vintaine de communes sont été couvertes par les Emsaverien du Parti National Breton.

L’exclusion des Bretons de leurs propres terres n’est pas une fatalité. Pour cela, une seule option : rejoindre le Parti National Breton et organiser la résistance bretonne à la colonisation de peuplement.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Réactionnaire français et Français bretonnant : deux ennemis de l’Emsav

Réactionnaire français et Français bretonnant : deux ennemis de l’Emsav

[PNB] Le Parti National Breton entend redresser la nation bretonne, c’est-à-dire la libérer politiquement, économiquement, culturellement, et doit, pour y parvenir, rassembler les éléments patriotiques bretons pour faire de la nationalité bretonne une réalité politique. Le Parti National Breton doit former en conséquence les militants nationaux pour qu’ils comprennent les obstacles et les pièges que les ennemis de la nation bretonne poseront invariablement sur le chemin de l’Etat Breton.

L’ethno-nationaliste breton doit savoir qu’il affrontera toujours des sophistes malhonnêtes qui viennent combattre à travers lui la nation bretonne dont il incarne le réveil. L’ethno-nationaliste breton (Emsaver) affronte deux figures archétypales de la réaction anti-bretonne qui, quoique opposées en apparence, agissent objectivement de concert contre le nationalisme breton organisé, avant-garde militante de la nation bretonne organisée.

Le réactionnaire français, ennemi extérieur de la race bretonne

“La france n’existe que grâce à son état, sans état la france n’est rien.” 

Charles De Gaulle

La première figure est celle du réactionnaire français pour lequel, par définition, il ne peut y avoir de nationalité bretonne puisque l’homme breton n’est qu’une variété – folklorique – de l’homme français. En soi, c’est déjà un paradoxe révélateur : pour le Français, l’homme breton est à la fois différent et identique.

  • Différent du Français en ce qu’il a été historiquement et qui doit être réduit par “l’assimilation” à la culture française : le membre d’une ethnie distincte avec une histoire d’état qui, même activement effacée par l’action de l’Etat français, continue de s’exprimer dans l’inconscient breton par différents marqueurs ethno-culturels (phénotype, noms, danses, architecture, etc.).
  • Identique au Français car l’existence d’un homme breton hors de la nationalité française est une pensée intolérable à l’impérialiste fondamental qu’est le Français, renvoyé à son propre néant identitaire collectif dès lors que se révolte l’indigène breton que l’on croyait vaincu, c’est-à-dire “assimilé” (assimilation et soumission étant l’invariant au sein de l’Etat français).

Pour que l’empire français existe, il doit écraser avec efficacité. Si le Breton se révolte avec succès, c’est l’empire français qui entre en crise car il démontre que sa puissance n’intimide plus l’indigène conquis. C’est la différence “folklorique” latente du sujet colonial soumis qui donne à sa similitude acquise “d’assimilé” la valeur politique qui est la sienne : celle d’un trophée analogue aux têtes tranchées de guerriers vaincus et un thermomètre de la toute-puissance française dans sa capacité de conquête. Le sujet colonial ne doit jamais pouvoir se révolter avec succès, faute de quoi, c’est tout le mécanisme d’annexion, d’écrasement et d’absorption de l’impérialisme français, inséparable de l’histoire de la formation de l’Etat français, qui s’enraye.

Face à un Breton qui affirme sa nationalité en dépit de l’impérialisme français, le Français, homme moderne atomisé issu de 1789, lui-même simple sujet de l’impérialisme bureaucratique parisien, se retrouve seul avec un Etat qui est devenu sa personnalité collective mais qui, dans le même temps, ne parvient plus à créer de collectif par sa force et son prestige, au point où un Breton peut le rejeter. L’intense angoisse qu’exprime le réactionnaire français face au nationaliste breton est le résultat de cette peur de l’abandon par son état qui, pour lui l’isolé de la société cosmopolite hexagonale, est le “nous”.

Le militant national breton doit toujours rappeler aux réactionnaires français cette contradiction : si l’homme breton peut vivre pour lui-même, par lui-même, sans la France et les Français, comme l’affirment les nationalistes bretons, les Français, en proclamant que les Bretons sont des Français et qu’ils ne peuvent qu’être des Français, avouent paradoxalement que la France, sans les Bretons, n’a pas de réalité. Si la France est une nation sûre d’elle, pourquoi, contrairement à la nation bretonne, ne peut-elle pas se passer des Bretons et de leur soumission ? Parce que la France n’est pas une nation, mais un délire de puissance fatigué, fait de bric et de broc. C’est la contradiction fondamentale du rapport impérialiste hypocrite que les Français nourrissent contre les Bretons. Les Français réduisent les Bretons à des habitants d’une région qu’ils diront “pauvre”, “arriérée” et “dépendante”, mais diront en même temps qu’elle est si importante pour la constitution de la France que son indépendance leur est intolérable, scandant agressivement : “la Bretagne est française !”.

Face à cela, les Bretons disent : “Les Bretons nous suffisent, nous n’avons pas besoin que les Auvergnats se disent Bretons pour que notre nationalité ait une réalité.” Laquelle, de la Bretagne ou de la France, est un pays si dépourvu d’identité propre qu’il doit s’assurer de la soumission de son voisin pour avoir le sentiment d’exister ? Telle est la définition de l’impérialisme. 

La France n’est qu’une bureaucratie impérialiste qui, avec l’aventure coloniale puis la décolonisation, est devenue une bureaucratie impérialiste multiraciale. Pour se maintenir, sa lutte contre les peuples qu’elle a subjugué suppose de les détruire afin de couper court à toute désintégration. Pour les détruire, les Français nient leur existence même, base de la légitimité de leurs revendications. Pas de nationalité bretonne, pas de question bretonne, uniquement une question “régionale” que l’immobilisme bureaucratique parisien règle en ne faisant rien.

Le réactionnaire français, plus souvent qu’à son tour, accusera selon ce principe les Bretons d’avoir fabriqué une “identité artificielle”, peu importe que la langue bretonne fût écrite des siècles avant la langue française, une forme bâtarde de latin; peu importe que la Bretagne existe depuis 15 siècles comme projection ethno-démographique de la Grande-Bretagne brittonnique, elle-même vieille de 25 siècles, quand la France, depuis Alésia, n’est qu’une terre acculturée par Rome puis par les Germains. Les Français, dont la moitié de la population ne parlait pas français il y a à peine plus d’un siècle, n’hésiteront pas à décréter, avec aplomb et arrogance, qui a une identité “artificielle” (tous ceux qu’ils veulent soumettre)  et qui non (eux-mêmes). Cette population improbable, aujourd’hui bricolée d’Alsaciens, d’Antillais, d’Arméniens ou de Nord-Africains qui proclamait, lorsque la chance souriait à l’impérialisme français, la francité de pas moins de 130 départements – dont la Catalogne, la Rhénanie, le Latium et le sud du Danemark -, puis l’Afrique et l’Asie, se croit en position de nier la nationalité bretonne avec des arguments d’archéologue.

C’est au contraire la nationalité bretonne qui décrète d’interdit sur son sol la pseudo nationalité française, fiction impériale pour métèques et autres déracinés privés de culture.

L’impérialisme français osera tout pour justifier sa domination. Il pourra ainsi dénoncer sans rougir la langue bretonne unifiée, qu’il décrètera artificielle, lui qui a mis en œuvre la destruction de toutes les langues au profit de sa langue impériale qu’est le français et qui continue de le revendiquer avec son mythe “francophone”. Jamais un Français ne s’excuse d’avoir imposer le français où que ce soit, mais si les Bretons se mettent d’accord pour parler un breton unique, voilà cet ami inattendu des spécificités qui s’indigne bruyamment. Si une école en langue bretonne ouvre en Bretagne orientale, le même s’indigne, dénonçant l’illégitimité d’une telle présence, sans que le même ne s’offusque de l’enseignement obligatoire du français en Bretagne occidentale. Derrière les grandes phrases des Français, il n’est pas question de justice, mais de rapport de force : tout ce qui conforte l’impérialisme français en Bretagne a les faveurs du réactionnaire français, tout ce qui l’affaiblit suscite sa colère.

L’imposture réactionnaire du gallo

Sentant le particularisme ethnique prendre sous l’action de l’Emsav, on voit le réactionnaire hexagonal utiliser le français de ferme mal orthographié qu’est le patois “gallo” comme nouveau véhicule local de l’impérialisme français. Nul amour pour ce patois qu’il méprise et qu’il a enterré de ses mains, mais pur cynisme dont l’objectif est d’enliser l’éveil national breton que met en mouvement l’enseignement de la langue bretonne en répandant un mortifère relativisme culturel entre langue bretonne et patois fermier. C’est que, à travers la receltisation linguistique des Bretons, cette copie de Romain raté qu’est le réactionnaire français redoute le recul du latinisme dans les masses bretonnes colonisées et, partant, la déliquescence de l’impérialisme français. Ce que les régionalistes réactionnaires de droite et de gauche, contradiction interne de l’impérialisme français en Bretagne, se sont logiquement empressés de plébisciter, en dépit même de tout intérêt des masses bretonnes pour ce patois disparu.

L’argument – unique – de l’impérialisme français dans sa forme régionale-gallèse consiste à dire : “Nos ancêtres parlaient gallo !”. Quels ancêtres et à quelle époque ? Oui, la francisation impériale a commencé il y a longtemps, des Bretons acculturés ont jargonné cette forme de français disparue par le passé, résultat d’un affaiblissement ethno-national exploité par la France sous diverses formes. Cela n’engage pas le nationalisme breton qui veut recentrer la Bretagne dans son espace brittonnique et non pas perpétuer l’aliénation provinciale française par le biais d’un patois d’oil abandonné.

Que faire ? Rien, précisément. Là où la langue bretonne répond à un besoin intime et collectif de renaissance celtique chez les Bretons, le français de ferme qu’est le gallo laisse le Peuple Breton indifférent, en dépit de l’insistance d’une poignée d’illuminés couchant par écrit l’accent des paysans du siècle dernier pour exagérer des différences marginales, voire inexistantes avec le français moderne. Pas davantage que la galette-saucisse, le gallo n’a été une question pour l’Emsav, pas plus positivement que négativement, car l’Emsav est national et celtique, pas une forme de provincialisme agricole angevin manipulé contre lui au profit de la France en voie d’africanisation rapide.

L’imposture toutefois permet aux impérialistes français, grâce à leurs comparses régionalistes, de détourner l’énergie bretonne de son aspiration vitale à soutenir sa langue d’émancipation nationale au profit d’un dialecte franco-français disparu. C’est suffisant pour détourner les crédits de la défense du breton et réduire politiquement la langue bretonne à un “patois” de clocher en lieu et place de l’expression de la résilience de la civilisation celtique qu’il est, puisque mise d’autorité par des crétins et des traîtres sur le même plan qu’un parler français centré autour de la culture des poireaux. Ne jamais tolérer une telle mystification est un devoir pour l’Emsaver et lutter contre cette pollution cynique de l’impérialisme français, une obligation militante. 

Le Français bretonnant, ennemi intérieur de la race bretonne

“Est français qui veut, est breton qui peut.”

Olier Mordrel

Face au réactionnaire français qui nie l’ethno-nationalité bretonne, se trouve son double breton, fruit de l’acculturation coloniale : le Français bretonnant, adepte de l’impérialisme linguistique, qui nie l’ethno-nationalité bretonne.

Reprenant les thèses absurdes de 1789 et singeant l’Abbé Grégoire, ces Français bretonnants proclament que les Bretons de souche qui viennent à la conscience nationale bretonne sans parler la langue bretonne et sans communier dans l’imposture égalitariste n’ont aucune légitimité bretonne. C’est l’aile mentalement schizophrène de l’impérialisme français, comble de l’aliénation : elle exprime les idées françaises en breton. Leur réaction est stéréotypée : ayant passé 6 mois en stage de langue bretonne, ces éléments – qui parlent en breton mais pensent en français – disqualifient un Breton nationalement éveillé qui ne parlerait pas le breton en s’adressant à lui, précisément, en breton, pour, pensent-ils, l’humilier, sachant qu’il ne parle pas le breton.

Le but de ces gens n’est pas l’émancipation nationale, mais au contraire de combattre les Bretons qui ne pensent pas comme des Français, autant par snobisme de classe propre à tout scribe que par haine cosmopolite du Breton autochtone. L’imposture est vite levée : ces mêmes Français bretonnants qui affirment interdire aux Bretons francophones de devenir nationalistes, voire à les chasser de Bretagne en dépit d’un arbre généalogique breton vieux de quinze siècles, sont ceux qui proclament qu’un migrant africain arrivé en Bretagne deux semaines auparavant est un “Breton” irréprochable au titre des vérités de 1789 auxquelles ces Français adhèrent dogmatiquement. Jamais ces Français bretonnants ne prendront à parti un de ces Africains pour remettre en cause sa nouvelle et fictive bretonnité, quand bien même cet Africain ne parlerait pas un mot de breton : la haine des Bretons de sang est le seul moteur de ces névrosés, adeptes inconscients ou non de l’église jacobine française qui jactent en breton. Quand un de ces adeptes de l’église jacobine française d’expression bretonne tombe sur un nationaliste breton bretonnant, ce n’est plus que le flot d’insultes propre à tous les Français ennemis de la Bretagne. Et pour cause : peu importe la langue, ce que ces religieux fanatisés ne tolèrent pas, c’est l’homme breton émancipé du mythe mensonger de l’égalité proclamée par les égorgeurs de 1793. Ces Bretons aliénés veulent appartenir à un club ésotérique fondé sur le dogme égalitaire hérité de la Révolution, sous l’effet de l’acculturation quotidienne au sein de la Bretagne désarticulée par la modernité française. Ils conditionnent l’accès de ce club fermé à l’usage de la langue bretonne par les futurs membres, langue devenue reliquat ethnique en forme de totem destiné à justifier la trahison spirituelle qu’ils appellent à commettre au profit des étrangers contre leur propre communauté de sang. Le breton dans leur bouche ne sert qu’à tromper l’autochtone en surjouant l’identité ethnique pour mieux dissimuler sa trahison au profit de l’étranger. Pour ces individus mentalement déracinés qui s’identifient à l’agresseur révolutionnaire français, c’est la Révolution qui parle désormais bas-breton.

Si parler breton était le seul critère politique qualifiant, parler breton ferait de n’importe qui un nationaliste breton doublé d’un patriote breton exemplaire. Nombre de Bretons ont parlé à leurs chiens en breton sans jamais s’être transformés en séparatistes. On ne compte plus les ennemis de la Bretagne qui ont combattu ses intérêts nationaux en parlant en breton pour s’assurer que les Bretons restent des sujets coloniaux docilement aux ordres de la France. Parler breton, en effet, ne prémunit pas contre la trahison.

Cette xénophilie mentale en langue bretonne d’importation française qui crache sa haine des Bretons de sang n’a rien à voir avec l’Emsav. L’Emsav, comme affirmation ethno-nationale bretonne, n’a jamais fonctionné sur ce mode. Si l’Irlande avait adopté un tel mode d’exclusion linguistique, elle serait restée une colonie britannique. Le nationalisme breton n’est pas une théorie pure qui élabore une solution politique sur la base d’abstractions. Il est le produit d’un travail dialectique concret contre l’impérialisme français, par la lutte, afin d’éveiller la conscience nationale des masses bretonnes. La conscience nationale bretonne, c’est la conscience, pour chaque Breton, d’appartenir à une communauté unie par le sang à travers l’espace et le temps, à l’image d’une famille, et sa mise en mouvement pour bâtir un état national, outil de cette volonté ethnique commune. La nation bretonne n’advient pas d’un bloc, par décret, tombant du ciel, composée de linguistes, mais par l’action permanente des nationalistes bretons, hommes du quotidien, pour transformer l’inconscient national breton en conscience nationale bretonne.

Les nationalistes bretons s’avancent sur une terre occupée par l’Etat Français, acculturée par l’action de cet état étranger. Ils doivent arracher les masses bretonnes à leur état de passivité docile, inculquée dès l’école aux jeunes Bretons. Si l’Emsav devait tolérer sans combattre les Français bretonnants et leur rhétorique perfide et sectaire, il s’interdirait par principe d’entraîner l’écrasante majorité du Peuple Breton qui ne parle pas la langue bretonne à ce moment de l’histoire de la nation bretonne. Qui profite d’une telle rhétorique excluant de la lutte 97% des masses bretonnes si ce n’est l’impérialisme français ? Le rôle de l’Emsav n’est pas d’encadrer une armée de scribes formés dans une poignée d’écoles aux mains d’anarcho-communistes aliénés qui répètent en breton les insanités que proclame depuis deux siècles la gauche française, mais de créer les conditions objectives de l’ethno-nationalisation des masses bretonnes qui, demain, permettra le développement de l’enseignement obligatoire de la langue bretonne dans le cadre du nouvel Etat Breton.

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