[KEMBRE] La nation sœur galloise voit une rupture majeure se former en faveur de l’indépendance dans les nouvelles générations.
C’est ce qu’indique un récent sondage réalisé par Redfield and Wilton Strategies qui révèle que 55% des Gallois de 18 à 24 ans soutiennent l’indépendance.
Ce chiffre s’élève à 52% chez les 25-34 ans, signe d’une puissante solidification du sentiment national gallois.
Ce puissant basculement de fond est générationnel, entraînant mécaniquement une montée en puissance du sentiment indépendantiste. La majorité des personnes âgées de 35 à 44 ans est contre l’indépendance à 55 %, ce chiffre s’élève à 66 % chez les 45 à 54 ans, à 55 % chez les 55 à 64 ans et 70% chez les 65 ans et plus.
Les indépendantistes gallois font valoir que cette évolution a lieu sans même qu’un débat sur l’autodétermination du Pays de Galles ne se soit déroulé.
En Bretagne, la question de l’indépendance nationale doit devenir comme au Pays de Galles la principale question politique car elle seule constitue une véritable alternative au statu quo actuel que représente l’occupation française. Seul un état breton sera en mesure de mener les politiques dont la Bretagne a besoin au 21e siècle, que ce soit dans le domaine régalien (sécurité, immigration), social (émigration, natalité, éducation, santé, logement), économique (fiscalité, formation), énergétique ou culturel (langue).
Cette rupture est exposée dans le Manifeste du Parti National Breton, ainsi que dans son programme d’action. Organiser la nation bretonne en vue de cette rupture est l’enjeu majeur de la décennie en cours et de la suivante.