Le PNB soutient l’initiative des 23 députés bretons pour la réunification de la nation bretonne

Le PNB soutient l’initiative des 23 députés bretons pour la réunification de la nation bretonne

[PNB] Le Parti National Breton soutient l’initiative des 23 députés bretons siégeant actuellement à Paris pour le vote d’un loi organisant la réunification territoriale de la nation bretonne.

Face à cette initiative nécessaire, légitime et urgente, le Parti National Breton appelle à la vigilance : le régime français s’opposera invariablement aux droits fondamentaux du Peuple breton.

Face à l’Etat français, seule l’organisation nationaliste des masses bretonnes permettra à la nation bretonne de recouvrer la liberté. 

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Éphéméride national breton : 11 mai 1414, naissance du souverain breton Frañsez I

Éphéméride national breton : 11 mai 1414, naissance du souverain breton Frañsez I

[BREIZH] Éphéméride national breton : 11 mai 1414, naissance du souverain breton Frañsez I, Duc de Bretagne. Frañsez I monte sur le trône ducal le 15 septembre 1427 et règne jusqu’au 19 juillet 1450.

Il épouse la fille du roi d’Ecosse Jacques Ier, Isabelle, dont il a deux enfants : Marguerite, future duchesse de Bretagne, et Marie, mère de François de Rohan, tué à 18 ans à Saint-Aubin du Cormier pour l’indépendance de la Bretagne.

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HAROZ BROADEL : Edward Woodville, serviteur de la Bretagne indépendante jusqu’au sacrifice suprême

HAROZ BROADEL : Edward Woodville, serviteur de la Bretagne indépendante jusqu’au sacrifice suprême

[HAROZ BROADEL] Edward Woodville est un chevalier anglais, mort pour la Bretagne lors de la guerre d’indépendance. Son exemple de dévouement, outre qu’il témoigne de la grandeur de la Bretagne au point de susciter l’aide d’étrangers pour sa défense, reste une source d’inspiration pour les nationalistes bretons.

À l’été 1487, les troupes françaises entrent à nouveau en Bretagne, enlevant plusieurs places fortes de l’est du duché. Mais cette fois, contrairement à 1472, l’alliance anglaise fait défaut. C’est avec le soutien des Français qu’Henri Tudor a conquis sa couronne, et il n’entend pas les contrarier. Il reste sourd aux appels de détresse de François II, allant jusqu’à interdire à ses sujets de quitter le pays sans sa permission formelle.

Edward Woodville n’admet pas l’abandon des Bretons, qu’il juge indigne, et le fait bruyamment savoir au roi. Celui-ci cependant reste inflexible. Qu’à cela ne tienne, furieux, Edward rentre sur l’île de Wight, y lève une petite armée de 40 chevaliers et 400 hommes du peuple, qui prennent la mer le 20 mai 1488, en direction de la Bretagne.

Armoiries d’Edward Woodville

À Saint-Aubin-du-Cormier, 28 juillet, les Anglais forment l’avant-garde de l’armée ducale. Edward Woodville décide de combattre à pied, aux côtés de ses hommes, afin de fortifier leur courage. La bataille s’engage vers 14 h. Sous la canonnade, l’avant-garde anglo-bretonne progresse en formation de tête de flèche, avec Edward en pointe. Sous la violence du choc, les rangs français, enfoncés, reculent d’une centaine de pas. Mais l’artillerie royale, supérieure à celle de François II, ouvre bientôt une brèche dans le centre breton, et la cavalerie s’y engouffre. L’armée ducale se disloque. Edward, épuisé, est encerclé avec la poignée de survivants de son avant-garde. Les Français lui proposent une reddition contre rançon, mais il refuse. Il est achevé en même temps que le dernier carré de ses fidèles.

Des 440 hommes de l’île Wight qui vinrent se battre pour la Bretagne, un seul dit-on – un adolescent de 14 ans nommé Diccon Cheke – rentra au pays… Les autres gisent à tout jamais à Saint-Aubin-du-Cormier dans les fosses communes creusées à la suite de la bataille.

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Editorial du PNB : la France est finie

Editorial du PNB : la France est finie

[PNB] Lorsqu’il s’agit d’évoquer l’imposture de la pseudo “victoire” de la France le 8 mai 1945, c’est le Général De Gaulle qui le fait le mieux.

D’ailleurs, j’ai bluffé, mais la première armée, c’étaient des nègres et des Africains [soldats de l’Armée d’Afrique]. La division Leclerc a eu deux mille cinq cents engagés volontaires à Paris. En réalité, j’ai sauvé la face, mais la France ne suivait pas… Je ne serai pas au pouvoir… Qu’ils crèvent! C’est le fond de mon âme que je vous livre : tout est perdu. La France est finie, j’aurai écrit la dernière page.

— Charles De Gaulle Conversation entre de Gaulle et Pompidou le [11, juillet, 1950] sur la 1re armée française de 1944–45

En se confessant de la sorte à Georges Pompidou, Charles De Gaulle évente avec une cruelle lucidité un secret qui n’en a jamais été un : la France n’a jamais “résisté” et encore moins “libéré” quoi que ce soit. Les quelques supplétifs coloniaux péniblement portés par les forces armées anglo-américaines en Italie, puis en Provence, ne suffirent pas à masquer l’indifférence complète de la population française après l’effondrement de ce pays en juin 1940. 

Les Bretons ne doivent pas se laisser abuser par les mensonges d’un régime colonial français qui ne doit son existence qu’à la bonne volonté des USA et de la Grande-Bretagne. La France a pu temporairement donner le change avec l’aide des Anglo-américains, soucieux de se ménager un appui en Europe continentale face à l’Union Soviétique, mais cette nation était entrée en putréfaction bien avant la Seconde Guerre Mondiale, processus qui s’est poursuivi bien après, jusqu’à aujourd’hui où nous assistons à l’étape finale de sa désintégration morale, raciale, sociale, économique et diplomatique. Pour reprendre les mots du Général De Gaulle : “la France est finie”.

Le 8 mai 1945, pour les Bretons, n’incarne que la prolongation du joug colonial français ébranlé en juin 1940 par une audacieuse avant-garde nationaliste dirigée par Fransez Debeauvais et Olier Mordrel. Visionnaires, héroïques, infatigables, les révolutionnaires bretons, dans des conditions autrement plus difficiles, arrachèrent de peu l’indépendance de la patrie des mains de la marâtre française. Le joug de ce régime étranger infâme ne fut reconduit en Bretagne que par un torrent de bombes incendiaires sur Brest, Lorient, Saint-Nazaire, Rennes, Nantes.

La sauvagerie renouvelée du jacobinisme à partir de 1944 sous l’effet de la fièvre marxiste pro-soviétique et du chauvinisme haineux des patriotards sans-culottes, résistants de la 25ème heure, a certes permis au régime français de gagner du temps, mais ce sursis arrive à son terme. 

Au XXIe siècle, la Bretagne a rendez-vous avec son destin national et sa plus longue histoire. Fidèle aux pères fondateurs de l’Emsav, l’avant-garde de la nation se doit d’en finir avec un régime d’occupation à l’agonie qui ne peut, pour se maintenir, que tout pourrir pour que rien ne lui survive. Cette France pourrissante et pourrisseuse, les nationalistes bretons escomptent bien la chasser du sol sacré de notre vieille Bretagne. Notre heure arrive, quiconque est doué d’intuition le sait et le sent.

Breizh Atav !

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Manifeste du Parti National Breton

Jadis puissante et indépendante, la Bretagne est depuis toujours agressée par l’Etat français. Aujourd’hui, elle est un pays occupé et exploité par la France. Bretons, l’heure de libérer notre patrie est venue ! Les membres du Parti National Breton se rassemblent en une organisation révolutionnaire et patriotique dont l’objectif est la restauration de l’Etat breton, le retour de l’indépendance de la Bretagne pour qu’à nouveau les Bretons décident de leur destin.

Ce que veut le Parti National Breton 

1. – Le Parti National Breton est fondé pour rassembler les Bretons face à l’oppression et à l’occupation françaises de leur patrie qui privent la nation bretonne de sa liberté et de son destin propre.

2. Le Parti National Breton veut unir les Bretons en un état national. Cet état national s’appelle Breizh.

3. – Le Parti National Breton récuse la prétention de la France, puissance étrangère, à gouverner notre nation et exige d’elle la reconnaissance des droits nationaux de la Bretagne, dont son indépendance nationale, à égalité avec les autres nations d’Europe.

4. – Le Parti National Breton proclame qu’est de nationalité et de citoyenneté bretonnes celui qui est de filiation bretonne selon le droit du sang.

5. – Le Parti National Breton exige la fin de l’immigration imposée par l’Etat français à la Bretagne et le rapatriement des étrangers inassimilables vers la France, leur état de tutelle. 

6. Le Parti National Breton exige une politique de reconquête démographique grâce à un projet nataliste global. Sans enfants bretons pour peupler la terre de nos ancêtres, la Bretagne disparaîtra.

7. – Le Parti National Breton exige la fin de la politique destructrice menée par l’Etat français contre notre nation, que ce soit contre notre personnalité ethno-culturelle, notre langue ou nos libertés et traditions nationales.

8. – Le Parti National Breton affirme que l’écrasement de la culture bretonne par la francisation brutale menée par l’État français a échoué et qu’il existe en chaque Breton, consciemment ou inconsciemment, le sentiment d’appartenir à un même peuple et que ce sentiment est le sentiment national breton qui doit désormais produire son propre état, condition de sa renaissance.

9. – Le Parti National Breton n’admet aucun compromis quant aux droits nationaux de la Bretagne avec la puissance occupante française. Seule la fin de la présence de l’État français en Bretagne et l’avènement de l’État breton apporteront une solution définitive à la question nationale bretonne.

10. – Le Parti National Breton affirme que l’État français profite des divisions artificiellement entretenues entre Bretons par les partis politiques français de droite ou de gauche. Seule l’unité politique de la nation bretonne en dehors de ces clivages étrangers lui permettra de mener avec succès sa lutte de libération sans laquelle la Bretagne ne pourra survivre au XXIe siècle.

11. – Le Parti National Breton rejette le terme colonial infâmant de « région » pour désigner notre nation. Si elle est occupée, Breizh, comme l’Irlande, Pays de Galles ou l’Ecosse, est une nation distincte de la France.

12. – Le Parti National Breton veut mettre un terme à l’individualisme qui dissout la Bretagne. Récusant l’égalitarisme dont il procède, il veut réunifier socialement et spirituellement les Bretons au sein d’une nouvelle communauté du peuple. Toutes les questions doivent être abordées et réglées selon la primauté de la solidarité bretonne par delà la classe, le sexe ou l’âge. Les tendances égoïstes ou catégorielles seront combattues par le futur état breton.

13. – Le Parti National Breton reconnaît pour seul drapeau national de la Bretagne le Gwenn ha Du. Le drapeau tricolore de la puissance coloniale française, symbole d’oppression étrangère, doit disparaître de tous les bâtiments ou monuments officiels de notre pays. 

14. – Le Parti National Breton affirme que le breton est la langue nationale de la Bretagne et qu’elle doit être enseignée à tous les enfants bretons sur l’ensemble du territoire de la Bretagne. L’histoire de la Bretagne doit également être enseignée à tous les enfants bretons.

15. – Le Parti National Breton exige le respect de l’intégrité de l’espace national breton et la réunification de la Bretagne.

16. – Le Parti National Breton affirme pour hymne national le Bro Gozh Ma Zadoù et condamne l’usage de la « Marseillaise » en Bretagne comme moyen de glorifier l’oppression et l’occupation du Peuple Breton par l’Etat français.

17. – Le Parti National Breton veut une politique de rebretonnisation de la Bretagne avec un plan systématique de changement de noms de rue et de bâtiments publics, de démantèlement de monuments édifiés par le gouvernement de Paris à la gloire de l’impérialisme français. La nation bretonne doit mener un plan de rebretonnisation de la toponymie et de l’état-civil afin de parachever la libération de la patrie.

18. – Le Parti National Breton veut l’abolition du cadre administratif français que l’État breton remplacera par un cadre administratif de type fédératif inspiré du modèle suisse.

19. – Le Parti National Breton proclame la neutralité comme base de la politique extérieure de la future Bretagne indépendante. La Bretagne ne participera jamais à un conflit étranger.

20. – Le Parti National Breton veut que l’armée bretonne de demain soit une armée de milice. Tous les Bretons de sexe masculin âgés de 20 à 60 ans participeront à la défense de la patrie.

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Dalc’homp song : Leon Jasson, marv evit Breizh !

[BREIZH] Léon Jasson, soldat de l’armée bretonne et martyr de l’Emsav, incarne l’exemplarité héroïque de l’idéalisme breton. Engagé les armes à la main dans le combat pour une Bretagne indépendante, il n’a pas reculé face aux Français qui oppriment notre nation et jusqu’au sacrifice suprême pour la liberté des Bretons.

“Ceux qui possèdent au plus haut point cette vertu virile de patience ne souhaitent pas les réalisations immédiates, qu’ils savent éphémères parce que venues avant terme. Ils acceptent les échecs sereinement, car ils ont une vue plus haute et plus juste des choses. Seuls de tels hommes sont capables de préparer la venue indispensable d’une jeune élite nationaliste. En effet, la formation de cette élite exige avant tout une patience que rien ne peut rebuter.

Nos Dieux nous ont laissé l’espérance d’un retour. Pour hâter ce retour, nous avons pris les armes. Nous étions sûrs de la défaite, mais convaincus de la défaite, mais convaincus de la Nécessité de notre Geste. S’il le faut, nous mourrons pour que la Bretagne mérite son indépendance. Je plains sincèrement ceux qui n’ont pas lutté d’une façon pure et désintéressée pour une cause…

Je comprends cette soif de vivre qui tourmente certains hommes devant la mort. Leur passé ne se solde que par des jours d’ennui et de néant. Ils ressentent le besoin de vivre longuement pour que leur vie ait le même poids que celle très courte des morts glorieux.

Il n’ y a aucune raison de désespérer quand on n’a pas attendu d’espérer pour entreprendre et qu’on s’est de longue date préparé à accueillir, d’un front égal, les succès et les échecs, la prison et la mort…

Nous avons la certitude, nous qui avons subi tous les affronts, nous qui avons soutenu les assauts du doute, nous qui avons souffert dans notre foi nationaliste et qui sommes aujourd’hui devant la mort, nous avons la certitude que nos combats, nos défaites et notre sacrifice ne seront pas vains. Nous avons appris la patience et nous savons que ce qui doit arriver n’arrive qu’à son heure; mais nous sentons déjà se lever quelque part dans la patrie bretonne une nouvelle génération nationaliste… et c’est le cœur plein d’ espoir que nous irons au poteau.

J’en étais venu à penser clairement que c’était pour moi une nécessité que de me présenter devant la justice, afin de racheter par mon attitude les fautes des lâches, des faibles et des renégats. Je l’ai décidé sans regret, après avoir mûrement réfléchi.”

Nous nous rappelons de nos héros et de leur martyre. Leur sang versé pour Breizh produira une nouvelle moisson de combattants bretons dont la lutte sera finalement victorieuse.

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Le PNB participe à l’hommage donné en l’honneur de la mémoire de l’Abbé Yann-Vari Perrot et rappelle l’engagement des martyrs tombés pour la libération de la Bretagne de l’occupation française

Le PNB participe à l’hommage donné en l’honneur de la mémoire de l’Abbé Yann-Vari Perrot et rappelle l’engagement des martyrs tombés pour la libération de la Bretagne de l’occupation française

[PNB] Une délégation de militants du Parti National Breton a participé à la journée publique de commémoration organisée le 1er mai à Skrignag (Scrignac) en souvenir de l’Abbé Yann-Vari Perrot, père spirituel du nationalisme breton assassiné il y a 80 ans par les terroristes du Parti communiste en haine de la nation bretonne. 

Le camarade Marvailher revient sur cette journée, s’interroge sur des déclarations objectivement fausses quant à l’engagement de l’Abbé Yann-Vari Perrot pour une Bretagne libérée de l’occupation française et rappelle l’engagement nationaliste breton de l’Abbé :

L’abbé Yann-Vari Perrot, prêtre et militant nationaliste breton, a été assassiné le 12 décembre 1943 par Jean Thépaut, militant communiste, mandaté par Marcel Dufriche au nom du parti communiste français.

Le 1er mai 2023, une cérémonie de commémoration pour le 80e anniversaire de cet assassinat ignoble a été organisée par monsieur Youenn Caouissin. J’ai eu l’heur de m’y rendre, et si j’ai été très touché par la cérémonie elle-même, le discours tenu par M. Caouissin, et acclamé par quelques uns de ses auditeurs, m’a laissé perplexe, pour ne pas dire carrément fulminant. Ainsi, dans son discours, il affirme qu’il ne faut pas oublier le prêtre au profit du militant politique, mais bien au contraire qu’il ne faut pas faire de “récupération politique” (sic). Se basant sur ses excellents états de service lors de la Première Guerre Mondiale, il prétend en faire quelqu’un qui aimait la France et les Français, voire même un patriote français ! Voilà de quoi faire boire du petit lait à Roland Hélie, rédacteur du magazine d’extrême droite française Synthèse, et aux quelques auditeurs de même affiliation qui étaient présents. Et tant pis pour les membres de l’Emsav qui représentaient près de la moitié de l’auditoire, qui se fait qualifier de “microcosme” par quelqu’un dont la légitimité pour parler de l’abbé Perrot repose seulement sur le fait d’avoir été baptisé par lui peu avant son martyre…

Je veux bien entendre qu’il ne faut pas oublier le prêtre dans la figure du militant politique. Le bon abbé en atteste lui-même puisque la devise gravée sur sa tombe (transcrite en unvanyezh) est “Betek marv evit Feiz ha Breiz”, Jusqu’à la mort pour la Foi et la Bretagne. Je suis même d’accord pour mettre en avant d’abord sa dimension spirituelle, car je suis convaincu que le militantisme politique sincère, au sens noble du terme, est conséquence et extension naturelle du développement spirituel, religieux ou non, de la personne qui le vit. Beaucoup de militants de l’Emsav, tant historique que moderne, sont portés sur des degrés divers à la spiritualité. Nous faire traiter d’hommes sans foi qui réduiraient l’abbé Perrot à un symbole politique en évacuant sa foi ardente est une insulte et une absurdité sans nom.

Si son activité spirituelle, via les innombrables prières, sermons et mystères qu’il a offert à la Bretagne, est indéniable, son militantisme politique l’est aussi. A ceux qui arguent que ses excellents états de service en tant que prêtre-brancardier lors de la guerre de 14-18 attestent d’un “patriotisme français”, notamment par le fait qu’il s’est porté volontaire pour aller sauver un blessé au beau milieu des lignes de front, je répondrai que cela atteste plutôt de son exceptionnel courage et de sa volonté héroïque de vivre son état de prêtre, jusqu’au sacrifice de soi. Son testament rédigé en 1918 sur le front de l’Argonne montrent son état d’esprit : “C’est pour Dieu et pour la Bretagne que j’ai défendue toute ma vie que je meurs au pays des Français.” ou encore “Les Français, après avoir supprimé nos droits les uns après les autres, inspirés qu’ils étaient par l’esprit du Mal, firent tout ce qui était en leur pouvoir pour ôter les plus précieux trésors qui nous venaient de nos aïeux à travers les siècles”. De telles phrases ne semblent certes pas respirer l’amour de la France ! Bien au contraire, elles montrent que pour l’abbé, le Français est un étranger et un envahisseur. Ce testament, qui a été traduit et publié par Anne le Diascorn, montre aussi que l’abbé Perrot avait déjà, en 1918, un projet politique concret pour la Bretagne : “Mon plus grand souhait, […] est de revoir mon pays, […] gouverné comme autrefois par des Bretons, et par des Bretons seulement.” et il ajoute : “Chaque peuple maître en son pays !”

Impossible d’être plus clair ! L’abbé Yann-Vari Perrot, dans l’enfer de la Première Guerre Mondiale, est un nationaliste breton absolu et convaincu. Ce nationalisme, tout autant que sa condition de prêtre, façonneront sa vie et son action, et le conduiront au martyre. Certains affirment que son admiration pour Sainte Jeanne d’Arc, alors fraîchement canonisée, atteste de son attachement à la France. Il est bon de rappeler que la grande sainte avait beaucoup d’affection pour les Bretons, et que c’est elle qui conseilla au roi de France Charles VII d’arrêter d’essayer d’envahir la Bretagne et de plutôt chercher à obtenir une alliance en égaux. Cette affection était d’ailleurs payée de réciprocité par les Bretons, puisque le Duc Yann V Moñforzh autorisa son propre frère Arthur à accompagner la sainte. Frère qui accédera au trône de Bretagne en 1457 et dont le premier acte sera de rappeler fermement au roi de France qu’il n’a aucun droit sur la Bretagne, nation indépendante dont Arthur III Moñforzh est le seul souverain, pour laquelle il rend un hommage dit “simple” qui n’a aucune valeur hiérarchique féodale concrète. Jeanne d’Arc, modèle de nationalisme catholique, aimant ses voisins Bretons en tant que peuple indépendant et ami, suscitant le nationalisme breton à son tour ! Il est évident qu’une telle figure ne pouvait qu’attirer l’attention, et l’affection, de l’abbé Perrot.

Pour étayer cette thèse, certains ont essayé de jouer sur la confusion entourant le terme d’autonomie/autonomisme dont beaucoup de membres de l’Emsav se revendiquaient. En effet, l’autonomisme breton moderne, à l’aune du sens courant donné à ce mot, représenté aujourd’hui par une poignée de partis mous et ultra-minoritaires qui ne sont que des excroissances de partis français et vivent sous perfusion de l’occupant, n’est guère qu’un régionalisme d’opérette qui ne fédère presque personne et a un poids politique à l’avenant. A l’instar de l’UDB. Au contraire, l’autonomisme breton de la première partie du 20e siècle est idéologiquement bien plus proche de son sens étymologique réel, du grec “autos”, soi-même, et “nomos”, les règles ou les lois, c’est à dire “ceux qui ont leurs propres lois” ou “ceux qui se gouvernent eux-mêmes”. Les mots ont un sens dans un contexte. Lorsque le journal “Breiz Atao”, l’abbé Perrot, ou les autres figures de l’Emsav, se disent autonomistes, ou militant pour l’autonomisme, il s’agit bel et bien de constituer un gouvernement breton qui règne seul en Bretagne. Ce qui constitue, sans équivoque possible, une revendication nationaliste et indépendantiste bretonne, sur laquelle l’abbé se montre sans équivoque, comme en atteste encore une fois son testament de 1918 : c’est son projet politique, ça l’a toujours été, sans confusion possible.

Le double engagement, spirituel et politique, de l’abbé Perrot, ainsi illustré, donne tout son sens tant à l’œuvre de sa vie : la fondation du Bleun Brug, puis des Seiz Breur, son soutien moral au Parti National Breton, ou encore ses innombrables écrits, pièces de théâtre, sermons, etc… qu’à la raison de sa mort. En effet, les communistes, qui jusqu’au début de la Seconde Guerre Mondiale, tendent plutôt vers l’autonomisme, deviennent subitement plus français que les français lorsque la Wehrmacht allemande envahit l’Union Soviétique en 1941. Ils développent alors un projet insurrectionnel consistant à noyauter les réseaux de résistance et éliminer les figures qui pourraient s’opposer à leur prise de pouvoir suite à la “libération”. L’abbé Yann-Vari Perrot, tant par son engagement pour la foi catholique que pour la culture, la langue, et le nationalisme breton, est identifié comme une cible, et après une parodie de procès organisé par un tribunal révolutionnaire de trois personnes dans une cuisine de Scaër, est condamné à mort par contumace. Marcel Dufriche, un Français, donc étranger à la Bretagne, est chargé d’exécuter la sentence, mais après l’échec d’au moins une tentative de meurtre, il transmet l’affaire à un autre militant, Jean Thépaut. Celui-ci attend l’abbé sur la route de Scrignac, et le tue d’une balle dans la tempe alors qu’il rentrait de la messe donnée à Saint-Corentin. Les aspects anti-catholiques et anti-nationalistes de ce meurtre ne font aucun doute ; l’abbé Perrot a été assassiné par des communistes, qui seront plus tard glorifiés par l’Etat français à l’image de Dufriche décoré de la Légion d’Honneur, parce qu’au double titre de son ordination et de son engagement nationaliste et culturel il représentait une menace pour le projet insurrectionnel rouge. Il était, et est toujours, un symbole essentiel du mouvement nationaliste breton, comme le montre la réaction de Célestin Lainé renommant son groupe d’autodéfense “Bezen Perrot” en l’honneur de l’abbé.

Le mythe “Yann-Vari Perrot, patriote français”, ne peut avoir été inventé que par des gens gravitant autour de la droite patriotarde française, à tendance traditionnalisante, qui tente de se légitimer en Bretagne en fabriquant des figures emblématiques de toutes pièces, tout en essayant de décrédibiliser l’Emsav. Il y a pourtant eu, hélas, bien assez de prêtres légitimistes en Bretagne ! Pourquoi, alors, leur est-il souhaitable de tenter de s’approprier l’abbé Perrot, alors que celui-ci les aurait charitablement vomis si il les avait connus ? Parce que l’authentique attitude Feiz ha Breiz conduit inéluctablement au rejet de la France au profit de la défense de la seule nation bretonne. Et cela, les hommes pleins de confusion qui en Bretagne adhèrent au “patriotisme français” ne veulent et ne peuvent pas l’entendre. Ils s’opposent au nationalisme breton parce que celui-ci menacerait la grandeur de la “France éternelle” qu’il faudrait défendre au nom de je ne sais quel atavisme. Mais je n’ai que faire de la grandeur de la France ! Elle peut bien s’envoler ou s’effondrer, cela me laisse totalement indifférent. Bien au contraire, à l’image de l’abbé Perrot, je crie ; “Chers compatriotes, Bretons sincères et courageux comme vous l’êtes, luttez jusqu’à ce que vous voyiez le jour heureux de la liberté rayonnant sur la Bretagne pour votre plus grand bien, celui de la foi et de vos enfants.”

Le meilleur hommage que nous puissions rendre à l’abbé Perrot, c’est de l’honorer dans l’entièreté de sa personne, et de reprendre la lutte ardente dont il s’est fait le défenseur, jusqu’au sang. Car nous nous battons pour une Bretagne forte, fière, et libre.

Bevet Breiz, Breiz Atao !

Cette journée marquait également la restauration de la chapelle de Koad Kev, incendiée par les marxistes français en 2019 pour les mêmes raisons que celles ayant mené au meurtre de l’Abbé Yann Vari Perrot : la haine de la nation bretonne et son combat pour la liberté.

La nature de l’acte terroriste ainsi que ses auteurs ont été couverts par le régime colonial français, fidèle à sa tradition terroriste en Bretagne depuis 1793. 

Les nationalistes bretons se rappellent également de la mémoire de James Bouillé, architecte qui a dessiné la chapelle de Koad Kev. Cet artiste breton, militant nationaliste, est lui-même mort en martyr de la cause nationale le 22 juin 1945 à Pontivy, persécuté par les bandes terroristes à la botte de l’occupant français.

James Bouillé

Le Parti National Breton salue aussi la mémoire des soldats bretons morts pour la liberté de la Bretagne durant le dernier conflit mondial :

Joseph Le Berre (de Pont-l’Abbé)

Auguste Le Deuff (de Maël-Carhaix)

Armel Guillo (de Vannes)

Job Hirgair (de Brandérion)

Yann Laizet (de Saint-Malo)

Jean Larnicol (de Treffiagat)

Yann Louarn (de Guingamp)

Léon Jasson (de Rennes)

Guy Vissault de Coëtlogon (de Rennes)

Pierre Bernier (de Pénestin)

Hervé Botros (de Lanmeur)

André Geffroy dit Ferrand (de Pommerit-Jaudy)

Claude Geslin (de Rennes)

Corentin Kergoat (de Châteaulin)

Joseph Le Ruyet (de Bubry)

Commandant Thomas (de Rennes)

Le Parti National Breton salue la mémoire des militants bretons assassinés par les Français pour la liberté de la Bretagne pendant et au lendemain du dernier conflit mondial :

Auguste Bocher et son frère (de Saint-Servais)

Yann Bothorel (de Landrévarzec)

Yann Bricler (de Quimper)

Yves de Cambourg (de Gouesnach)

Marcel Colin (de Rennes)

Paul Gaïc (de Plessala)

L’abbé Grivart

Étienne Guehenneuc

Jeanne du Guerny (de Quintin)

Yann Guilcher (de Ploaré)

Yves Kerhoas (de Plonévez-du-Faou)

L’abbé Lec’hvien (recteur de Quemper-Guézennec),

Ambroise Mahé

Bernard et Céline Maubré, deux frères et sœur (de Gourin)

Mathurin Le Moigne et ses deux fils (de Silfiac)

Loïc Moullec (de Saint-Barthélemy)

Christian Le Part (de Rochefort-en-Terre)

Job Le Pedellec (de Bubry)

Philippon Le Ven (de Quimper)

L’abbé Rallier (recteur de Bieuzy)

Hélène Le Ruyet (de Bubry)

Louis Stéphan (de Locminé)

Les deux frères Tattevin (de Nantes)

Valy (de Lorient).

Le Borgne (de Lennon), 

Le docteur Le Clair (de Saint-Pol-de-Léon),

David et Gaston Jehannin (de Talensac),

François Stéphan (de Saint-Pol-de-Léon),

Jos Youenou (de Douarnenez).

Le Parti National Breton affirme avec confiance que le sang de ces martyrs de la nation bretonne inspirera prochainement, par leur exemplarité et le rappel de leur mémoire, la nouvelle élite nationaliste dont notre peuple a besoin en ce siècle d’angoisse et de désespoir.

Breizh se redressera, plus belle et glorieuse que jamais, guidée par une avant-garde de militants idéalistes déterminés à faire l’histoire de la Bretagne.

🎧⚡️🔥 Pour écouter notre dernier podcast “Mouezh ar Vroad” (Mai 2023) cliquez sur ce lien :

https://soundcloud.com/partinationalbreton/mouezh-ar-vroad-n6-miz-mae-mois-de-mai 

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Sortie du podcast “Mouezh ar Vroad” (Mai 2023) !

Sortie du podcast “Mouezh ar Vroad” (Mai 2023) !

[PNB] Le nouveau numéro de notre podcast Mouezh ar Vroad est sorti !

Programme :

00:00 : Générique
00:40 : Introduction
01:38 : Actualité : L’imposture gallomaniaque
19:42 : Pause musicale : E Kreiz an Noz
23:56 : Politique : Le breton langue d’état
40:21 : Pause musicale : Marzin enn e Gavel
44:40 : Culture : Etude historique de la langue bretonne
1:10:50 : Conclusion
1:12:11 : Générique 

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