“Mobilisons-nous pour l’avenir de la langue bretonne et dépassons l’abandon du projet Diwan au Quinquis”

Le Parti National Breton déplore profondément l’abandon définitif du projet d’annexe du collège Diwan Trégor sur le site du Quinquis, remplacé par un projet d’apparts-hôtels du groupe Vinci. Cette décision marque un recul grave pour la transmission de la langue bretonne et le développement culturel de notre nation.

Ce choix démontre une fois de plus la subordination des intérêts bretons à ceux des grands groupes privés, au détriment des besoins culturels, éducatifs et sociaux de la population bretonne. Les estimations fantaisistes avancées pour justifier cet abandon ne peuvent masquer un manque flagrant de volonté politique de soutenir la vitalité de la langue bretonne.

Face à cet échec, le Parti National Breton appelle à une réflexion collective sur les moyens de pérenniser et d’étendre le réseau Diwan. Nous proposons notamment :

  1. Un plan pour des infrastructures éducatives en langue bretonne, financé par une meilleure mobilisation des ressources locales et la création de partenariats public-privé dédiés.

  2. La valorisation d’autres sites potentiels pour des établissements Diwan, en concertation avec les associations culturelles et les collectivités.

  3. Un fonds breton dédié à la promotion de la langue bretonne, alimenté par des contributions citoyennes et des acteurs économiques bretons.

La langue bretonne est l’un des piliers de notre identité. L’échec au Quinquis ne doit pas signifier une résignation. Au contraire, nous appelons les militants, les citoyens et les élus à transformer cet échec en une détermination renouvelée à construire un avenir où l’éducation bretonne sera une priorité indiscutable.

Breizh a galon !

Pour une Bretagne maîtresse de son destin culturel et éducatif.

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

Hommage solennel du Parti National Breton à Fransez Debauvais

Pour la quatrième et dernière journée du Parti de l’année 2024 traditionnellement consacré aux héros bretons, les militants du Parti National Breton ont rendu un hommage solennel à Fransez Debauvais, père fondateur du nationalisme breton en qualité de chef de Breiz Atao.

Les nationalistes se sont rassemblés dimanche 3 novembre autour de la tombe de Deb, à Rennes, sur laquelle se dresse la croix celtique, et aux côtés duquel repose son épouse, la fidèle militante Anna Youennou. Après un dépôt de gerbe et un moment de recueillement, un discours a été prononcé en mémoire du chef breton. La cornemuse a ensuite raisonné dans le cimetière du Nord de Rennes, tandis que les bannières du mouvement formaient une haie d’honneur autour de la sépulture de notre compatriote, héros de la Bretagne nationale.

Texte du discours : 

Chers camarades,

Nous sommes réunis ici pour honorer la mémoire d’un homme qui a consacré sa vie, ses idées, et son âme entière à la cause bretonne. Fransez Debauvais n’était pas seulement un patriote ; il incarnait, pour beaucoup, la Bretagne elle-même, cette terre de légendes et de luttes, de rêves et de défis.

En des temps tourmentés, Fransez Debauvais a eu le courage d’oser rêver d’une Bretagne forte, d’une Bretagne libre. En cofondant le Parti national breton en 1931, il a tracé un chemin pour tous ceux qui souhaitaient voir renaître la langue, l’histoire et la culture bretonnes, refusant l’effacement, s’opposant au silence. Face à l’oubli, il a brandi l’orgueil ; face à l’indifférence, il a opposé la ferveur.

Fransez Debauvais savait que défendre l’identité bretonne n’était pas chose aisée. Mais pour lui, cela allait au-delà d’une simple revendication politique. C’était une mission. Il a vécu pour voir sa terre renouer avec sa grandeur, avec sa dignité. Certes, ses choix ont parfois été controversés ; pourtant, il demeure pour nous, avant tout, un homme d’idéal, de passion et de volonté.

Sa vision ne meurt pas avec lui. Elle reste vivante dans les cœurs de ceux qui continuent de croire en une Bretagne forte et vivante. En ces temps d’incertitude, où la mémoire collective est trop souvent étouffée, puissions-nous nous souvenir de cet homme qui a tant donné pour que la Bretagne ne s’éteigne jamais. À nous de reprendre le flambeau et de poursuivre son rêve, pour une Bretagne où chacun peut être fier de son histoire, de sa culture et de son peuple.

Fransez Debauvais repose ici, mais son esprit, lui, vit toujours à travers nous, dans les collines et les vents de cette Bretagne qu’il aimait tant.

Kevarc’h dit, Deb. Nous ne t’oublions pas.

Pour le Parti National Breton, l’Emsav est une tradition vivante. S’il regarde résolument vers l’avenir, il doit entretenir la mémoire militante de la nation bretonne à travers ses figures éminentes. Fransez Debauvais, journaliste et activiste, a joué un rôle de premier plan dans la formation du nationalisme breton. Son exemple inspire et oblige les Bretons dans leur lutte pour la liberté.

Budig Gourmaelon

Violences d’ultra-gauche : le président du Parti National Breton s’adresse à Alan Le Cloarec et son groupe “Douar ha Frankiz”

Suite à la publication sur les réseaux sociaux d’un message dans lequel le directeur des éditions Yoran Embanner Alan Le Cloarec et dirigeant de fait de  “Douar ha Frankiz” ne condamne pas l’usage de la violence par un des sympathisants de ce groupe contre les militants du PNB, samedi 12 octobre 2024 à Nantes,  blessant gravement au passage Jean-François Morvan, militant de l’association Bretagne Réunie, le président du Parti National Breton publie le courrier qu’il lui adressé. Il éclairera nos compatriotes sur la personnalité et la qualité morale de l’individu précité qui en tireront les légitimes conclusions.

Demat deoc’h, Ao Le Cloarec.

Comme vous vous en doutez, ce message fait suite aux événements qui se sont déroulés le 12 octobre dernier, ainsi que leur suite, concernant le comportement inacceptable de militants de Douar ha Frankiz à cette occasion.

J’ai renoncé à l’échange que nous avions eu il y a quelques mois, ayant été rebuté par votre ton arrogant et saupoudré d’une apparente mauvaise foi alors que je cherchais la conciliation, à minima un terrain d’entente. Des amis communs se proposaient d’organiser un temps d’échange dans un cadre semi-informel afin d’apaiser les tensions et repartir sur de bonnes bases pour le bien de la Bretagne. J’étais tout à fait disposé à y participer de bon coeur et en toute bonne foi.

C’est désormais impossible dans l’état actuel des choses. Le sectarisme et la brutalité dont ont fait preuve vos militants le 12 octobre, ainsi que le communiqué ouvertement mensonger qui a suivi, m’interdisent de me compromettre avec vous aussi longtemps que des excuses publiques n’auront pas été émises.

De plus, je suis déçu, mais peu surpris, de constater que vous m’avez menti lorsque vous m’avez affirmé ne pas avoir de lien avec les groupes antifascistes. La présence de deux antifas violents dans la roue d’un de vos militants, et la violence unilatérale dont ils ont fait preuve tant à notre égard qu’à celle des organisateurs de Bretagne Réunie, sont sans équivoque. Votre groupuscule porte une responsabilité directe dans la blessure grave subie par Jean-François Morvan lors de cette journée.

Pour finir, Douar ha Frankiz a réussi à publier lundi le pire communiqué possible sur la situation. Là où il eût été intelligent de faire un examen de conscience, se désolidariser des antifas et condamner toute violence, vous avez à la place hurlé à l’estremdroate et explicitement menti à plusieurs reprises. En premier lieu en affirmant que (je cite) “La rumeur selon laquelle des “antifas” auraient agressé un membre de Bretagne Réunie est factuellement fausse” version qui contredit directement le témoignage des observateurs et des proches de la victime ; mais aussi en rejetant toute responsabilité sur le Parti National Breton alors que les observateurs impartiaux ont tous admis que Florian Le Teuff avait très clairement perdu tout contrôle de soi et que le PNB n’était pas armé, n’a menacé personne et n’est à l’origine d’aucun coup porté lors de l’échauffourée ; et enfin que, contrairement à ce que vous prétendez, aucun membre de Bretagne Réunie ne nous a demandé de partir, car nous nous serions exécutés immédiatement dans le cas contraire. Les témoins hors extrême-gauche sont unanimes sur tous ces sujets et plusieurs n’ont pas hésité à nous offrir de témoigner en cas de complications légales. Je passerai sur l’appel à la violence sous-jacent contre nous, qui ne peut être le fait que d’un groupuscule violent et sectaire, ce qui est de manière ironique tout ce que vous reprochez à vos adversaires.

En conséquence, et dans l’attente des excuses publiques mentionnées plus haut, je me vois contraint de rompre toute communication entre notre Parti et votre groupuscule, et cela inclut toute éventuelle réponse à ce mail.

Le Président du Parti National Breton

Communiqué du Parti National Breton : À Nantes, la répression de la culture bretonne continue

Communiqué du Parti National Breton : À Nantes, la répression de la culture bretonne continue

Communiqué – Le Parti National Breton dénonce avec la plus grande fermeté la décision du tribunal administratif de Nantes d’ordonner le retrait du drapeau breton, le Gwenn ha Du, de l’Hôtel de ville de Nantes. Cette décision illustre une fois de plus l’acharnement de l’État français à nier la légitimité de l’identité bretonne et à étouffer les droits nationaux du peuple breton.

Sous prétexte de “neutralité du service public”, l’État cherche à masquer la réalité : il s’agit là d’une répression pure et simple de notre culture. Comment peut-on parler de neutralité alors que la Bretagne est traitée comme une simple « région » sans égards pour son histoire millénaire, sa langue, et ses droits nationaux ? Le Gwenn ha Du n’est pas un simple ornement, il est le symbole de la nation bretonne, un peuple qui aspire à sa reconnaissance et à sa liberté.

Le Parti National Breton demande non seulement la réintégration immédiate du drapeau breton sur la mairie de Nantes, et, par extension, sur les bâtiments publics nantais, mais aussi une réforme radicale pour garantir l’autodétermination culturelle et politique du peuple breton. La reconnaissance de nos droits passe inévitablement par l’indépendance de Breizh, pour que plus jamais nos symboles ne soient arrachés par la bureaucratie française.

Nous appelons enfin à la mobilisation de tous les Bretons pour exiger le respect de notre dignité et de notre patrimoine. La Bretagne ne peut tolérer davantage d’humiliation de la part d’un État étranger qui ne fait que prolonger une longue histoire de répression coloniale.

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

16 octobre 2024

Le PNB manifeste pour la réunification malgré les provocations de l’extrême-gauche française

Communiqué – Une délégation du PNB s’est jointe à la manifestation pour la réunification de la Bretagne organisée par Bretagne Réunie. Si l’accueil a été cordial, quelques provocateurs d’extrême-gauche, dont Florian Le Teuff, ont tenté d’agresser nos militants.

Notre communiqué :

 

 

Le PNB condamne les menaces d’actions violentes contre la famille Bolloré en Bretagne

L’appel de l’ultra-gauche hexagonale à attaquer les résidences privées de la famille Bolloré, en Bretagne, franchissent toutes les limites de ce qui est acceptable. Diffusées sur le site “lagrappe.info” et relayées par l’organisation d’extrême-gauche “Les soulèvements de la terre”, des menaces de sabotage contre les résidences privées de la famille Bolloré ne laissent aucun doute quant aux intentions criminelles des signataires.

Parmi les organisations à l’origine de ces menaces, les anarchistes de la CNT du Finistère et  de la fédération anarchiste de Rennes, les féministes de “Nous Toutes Rennes”, l’Union Locale de la CGT de Nantes, l’Union syndicat solidaire de Loire-Atlantique, mais également une liste de soviets affiliés aux “Soulèvements de la Terre” dont ceux de Lorient, Redon, Quimper, Nantes, Concarneau, Saint-Nazaire ou Sud Vilaine. Enfin, des extrémistes de l’organisation gigogne “Extinction Rebellion” de Quimper ferme la marche des apprentis incendiaires.

Depuis des décennies, en toute impunité, la canaille anarcho-marxiste menace & agresse en Bretagne. Ces appels, loin d’être une forfanterie, traduise une tentation de la violence de plus en plus marquée de la part d’une extrême-gauche française en voie de déliquescence.

Indépendamment des options politiques ou philosophiques qu’on lui prête, le Parti National Breton assure à la famille Bolloré, en tant que famille de capitaines d’industrie attachée à la Bretagne et à la Cornouaille, son soutien moral. Le Parti National Breton appelle à une réaction forte du peuple breton contre les factions de l’ultra-gauche hexagonale qui prétendent semer la terreur en Bretagne.

Le Parti National Breton

“Ni droite, ni gauche, breton seulement !” (Communiqué)

Moins d’une semaine après l’annonce de la tenue de nouvelles élections législatives dans l’Hexagone, les factions loyalistes en Bretagne se sont déjà alignées sur les diverses factions parisiennes. Les uns pour contrer un imaginaire “péril rouge”, désormais représenté par l’ancien président français François Hollande, les autres pour s’opposer à un tout aussi fantasmatique “péril brun”.

À titre d’exemple, l’UDB (extrême-gauche régionaliste) a rapidement rejoint le “front populaire” hexagonal, d’orientation néo-jacobine car dominée par LFI, tandis que  l’association An Tour Tan (extrême-droite régionaliste) soutient “l’Union Nationale” d’orientation toute aussi néo-jacobine car dominée par le RN. Ces supplétifs remplissent leur fonction naturelle d’appoint des partis du système hexagonal.

Où se trouve la nation bretonne dans cette valse hexagonale ? Pour le Parti National Breton, les Bretons doivent agir sur la base d’un constat politique et historique clair. Depuis 1789, c’est l’annexion de la Bretagne par l’État français qui conditionne la destruction progressive de sa personnalité ethnique, tant par la politique d’assimilation autoritaire menée contre elle par Paris que par la négation de ses droits nationaux. L’idéologie fondamentalement révolutionnaire et anti-ethnique de l’État français le rend irréformable. Qu’il s’agisse du “front populaire” ou de “l’union nationale”, les politiques menées par l’État français s’inscriront dans la poursuite de cette ligne historique contre la Bretagne.

La défense de la nation bretonne, de son identité comme de ses intérêts, que ce soit contre l’immigration massive ou pour la langue et la culture bretonnes, entre autres, nécessite une rupture avec le système français. Cela suppose de dépasser le clivage “gauche/droite” que l’État a importé en Bretagne pour recréer l’indispensable unité nationale qui, grâce à l’indépendance, sera à même d’assurer la prospérité du peuple breton.

C’est bien à la faillite de l’État français qu’il faut préparer nos compatriotes, et non à les maintenir dans l’illusion hexagonale. Pour cela, une seule position : ni droite, ni gauche, breton seulement !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton