[PNB] Le Parti National Breton souhaite une heureuse fête de la Saint-Patrick à nos cousins celtes d’Irlande.
Padrig (Padrig Maenwyn) était un Breton d’origine galloise (1). On dit qu’il était originaire du Glamorganshire. Il a apporté le christianisme de Grande-Bretagne en Irlande. La version du christianisme britannique qu’il prêchait était en conflit avec la nouvelle église d’Angleterre (2) et Rome (3).
Selon certains auteurs, le nom de naissance de Padrig était “Succat”. Ce qui est un nom non romain (4). Il y avait autrefois une chapelle appelée ‘Capel Padrig’ dans la paroisse de Saint David’s dans le Pembrokeshire. Il avait également une église qui lui était dédiée à Aberllychwr. L’existence de Saint Patrick prouve qu’il y avait un état breton (gallois) après le départ des Romains.
Sa vie et ses enseignements ont renforcé les relations britto-irlandaises et démontrent l’existence documentée de l’Église chrétienne bretonne. Patrick a apporté la foi de la Grande-Bretagne en Irlande, ce que nous pouvons encore voir dans le style des croix, et la mémoire vivante de ce Saint.
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(1) “Saint Patrick était un Breton de citoyenneté romaine de bonne famille vivant probablement dans la vallée de la Severn. Son père était un diacre chrétien, un citoyen romain, et un membre du conseil municipal”. The Birth of Britain, Winston Churchill (1956) page 71.
(2) “Ainsi, au début du septième siècle, Ethelburt et Augustin convoquèrent une conférence des évêques bretons (gallois). Le lieu choisi dans la vallée de la Severn se trouvait à la frontière entre les domaines saxon et breton (gallois), loin des limites du royaume de Kentish.” The Birth of Britain, (La naissance de la Grande-Bretagne), Winston Churchill (1956), page 75.
(3) “Si la chrétienté bretonne n’acceptait pas les offres équitables qui lui sont faites, toute l’influence et le prestige de Rome seraient utilisés contre elle au profit du camp saxon. Les armées saxonnes seraient bénies et soutenues par Rome ainsi que les traditions ininterrompues de la principale église chrétienne et aucune sympathie ne serait ressentie pour ces chrétiens bretons, longtemps demeurés fidèles alors qu’ils étaient égorgés par les tout nouveaux convertis saxons. “Si,” s’exclame le Saint, “vous ne voulez pas avoir la paix de vos amis, vous aurez la guerre de vos ennemis.” C’était un langage qu’ils comprenaient. La rencontre se sépara dans l’inimitié ; la rupture était irréparable. Tous les efforts ultérieurs de Rome, par l’intermédiaire d’Ethelburt et du royaume de Kentish, pour établir le moindre contact avec la Bretagne chrétienne (Galles & Cornouailles) furent inexorablement repoussés”. The Birth of Britain, (La naissance de la Grande-Bretagne), Winston Churchill (1956), page 76.
(4) The Christian Island, Beram Saklatvala (1969) University Press Inc. New Jersey
Breizh Atav !
Le Kuzul Meur du Parti National Breton
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