[PNB] Dès la veille du conflit ukrainien, le Parti National Breton a affirmé la nécessaire neutralité de la nation bretonne, faute de quoi celle-ci serait durement exposée aux retombées catastrophiques de l’aventurisme impérialiste occidental contre la Russie. L’absence d’état national breton pour garantir une telle neutralité démontre, par les effets économiques destructeurs de la politique antirusse française, que sans souveraineté, le Peuple Breton demeure la victime impuissante des choix diplomatiques fait par le système impérialiste français.
Pour aggraver encore la situation, l’état de dépendance énergétique générale de la Bretagne vis-à-vis de la France paralyse la nation bretonne dans ses choix. Sur ce point, le Parti National Breton a formulé clairement son intention de procéder à la nucléarisation civile de sa production électrique nationale, et ce en sollicitant les partenaires étrangers maîtrisant cette technologie.
Toutefois, cette position nationale cohérente du Parti National Breton ne peut à l’évidence répondre aux conséquences immédiates de la subordination actuelle du Peuple Breton à l’Etat français. Des mesures immédiates de rupture doivent être adoptées, à commencer par la fin du versement des taxes prélevées par l’Etat français sur le carburant importé et consommé en Bretagne et l’allocation du produit de ces taxes au financement du plan d’indépendance énergétique breton que défend le Parti National Breton.
Cette mesure permettrait au gouvernement breton de dégager 2 milliards d’euros par an, soit 30 milliards d’euros sur 15 ans et financer ainsi la construction des 8 réacteurs nucléaires destinés à produire souverainement l’énergie dont la nation bretonne aura besoin durant ce siècle, à raison de 75% du mix énergétique. En appoint, un grand programme de développement des secteurs de production d’énergie hydrolienne, marémotrice et solaire (individuelle) doit être entrepris.
Cette décision de rupture suppose, pour la nation bretonne, de s’organiser immédiatement, et pour le Parti National Breton, d’exiger la transformation de l’actuel “Conseil régional” en gouvernement breton qui assume d’autorité la levée et la collecte des impôts nationaux. Une telle transformation n’aura pas lieu sous la direction des actuels laquais de l’Etat français. C’est donc à la faveur d’une révolution nationale qu’une telle rupture sera possible. Il appartient au Parti National Breton de lutter pour cette rupture.
Breizh Atav !
Le Kuzul Meur du Parti National Breton
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