[PNB] Face à l’implosion du système de retraite hexagonal, le Parti National Breton défend une révolution sociale et culturelle qui répond aux causes de son effondrement : le vieillissement, lui-même généré par l’individualisme issu des années 1960.
La cause structurelle : l’impératif consumériste et la dénatalité
La rétraction démographique que connaissent les sociétés occidentales résulte d’une reconfiguration féministe de l’ordre social avec le plein appui des hommes. Cette reconfiguration découle de la mobilisation progressive des femmes par la société capitaliste de consommation afin d’en faire à la fois des salariées et des consommatrices. Cette mobilisation intensive a détourné les femmes de la maternité et comprimé le taux de natalité occidental. Le démantèlement du patriarcat légal a accompagné cette mobilisation des femmes par le capital et pas l’inverse comme le prétend la vulgate féministe. Grâce à ce démantèlement est survenue la démocratisation du divorce, de la contraception et de l’avortement qui ont subordonné la famille et sa finalité procréative à l’impératif hédoniste et consumériste du système économique capitaliste contemporain. En résumé, tout a été fait au plan légal, culturel, social et économique pour détourner les femmes et les hommes de la tâche première qui leur incombe : perpétuer la vie qu’ils ont reçu en faisant des enfants. Ce système touche à sa fin pour des raisons de limites biologiques. En 2030, il y aura plus d’un retraité pour moins d’un actif en situation d’emploi réel.
La nécessité d’une solidarité démographique entre générations, la natalité qu’elle implique et les conditions de cette natalité constitue le tabou idéologique central de la présente crise du système de retraite.
L’impasse libérale-marxiste
Aucune manœuvre dilatoire sur le taux de cotisation ou la durée de cotisation promue par le gouvernement hexagonal ne permettra à ce système par répartition de survivre car le cœur du problème n’est pas traité : le renouvèlement des générations sans lequel il ne peut y avoir de système de solidarité pérenne. Pire, avec un encouragement radical à la maximalisation des avortements (230,000 par an) au nom d’une fuite en avant individualiste, l’Etat français travaille au dépeuplement dont il prétend combattre les effets sur la désarticulation de son système social.
C’est pour cette raison que le capitalisme organisé et la bureaucratie étatique hexagonale, soutenus par leurs idiots utiles d’extrême-gauche, imposent la prothèse démographique de l’immigration extra-européenne comme solution miracle au refus de traiter la crise démographique dont découle la crise du système de retraite. Selon cette logique cosmopolite et utilitariste pro-immigration, ce n’est plus la structure sociale qui est au service du peuple, mais le peuple qui est au service de la structure.
Le seul effets tangible de ce recours massif à l’immigration extra-européenne est l’intensification de la désarticulation de l’ordre social : insécurité, crime, islamisme, colonisation de peuplement, etc..
La solution du PNB : le système communautaire breton (SCB)
Le Parti National Breton, conformément à son idée de solidarité nationale organique, veut repenser l’ordre social afin de recréer les liens détruits par l’individualisme bourgeois du 20e siècle et le collectivisme bureaucratique de l’étatisme hexagonal qui réduit chaque cotisant à un bénéficiaire anonyme pour qui la pérennité de l’ensemble est une chose lointaine, sinon indifférente.
C’est pourquoi le Parti National Breton propose une responsabilisation démographique du Peuple Breton au sein de chaque famille, entre générations, dans l’espace et le métier afin que la nation entière développe en conscience les outils de sa propre solidarité. Pour cela, le Parti National Breton veut un système de retraite qui soit financé à 50% par les enfants, puis partiellement par les petits-enfants des citoyens bretons, à 25% par les habitants de la commune de résidence, à 15% par l’Etat breton et enfin à 10% par l’entreprise.
Grâce à ce système révolutionnaire, les Bretons seraient puissamment mobilisés pour avoir des familles raisonnablement nombreuses et solides. Cette mobilisation se formerait non seulement au sein des familles bretonnes, mais également dans le milieu de vie, à l’échelle de la commune. La dimension qualitative de la natalité serait aussi importante que sa dimension quantitative, car les Bretons, ensemble, verraient l’importance à accorder au succès éducatif de leurs enfants comme de ceux de leurs voisins et collègues qui seraient ceux qui assureraient 35% de leurs revenus une fois en retraite.
L’Etat breton, par son intervention, donnerait sa dimension nationale au système communautaire breton en corrigeant les déséquilibres entre communes et entreprises.
Enfin, l’entreprise et ses salariés verraient dans leur effort économique conjoint la base de leur réussite personnelle et sociale collective, ainsi que celle de leurs enfants.
Toutes les strates de la vie bretonne seraient ainsi unifiées et mobilisées pour une renaissance ethno-nationale et sociale, en opposition complète avec l’individualisme nihiliste et le collectivisme bureaucratique hexagonal actuels.
Ce système communautaire breton serait étendu au système de santé.
S’il s’agit de trouver des solutions à la crise actuelle de la solidarité entre générations, l’objectif fondamental est autrement plus existentiel : il s’agit de la revitalisation de la famille bretonne et le rajeunissement radical de la Bretagne qui entraîneraient une renaissance de la nation bretonne dans tous les domaines.
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