Droit de réponse du Parti National Breton à “France 3”

DROIT DE RÉPONSE – Nous avons pris connaissance de l’article de France 3 Bretagne intitulé Violence dans le cortège de Bretagne Réunie. Qu’est-ce que le Parti national breton, ce groupe d’ultra-droite présent à la manifestation ?. Nous déplorons les inexactitudes qu’il comporte. Par les affirmations à caractère diffamatoire qu’il produit, il porte gravement atteinte à l’intégrité du Parti National Breton. La non citation des réponses de notre président – que la journaliste Marie Gréco a pourtant interrogé le mardi 15 octobre – nous pousse à solliciter un droit de réponse, conformément à l’article 13 de la loi du 29 juillet 1881.

Tout d’abord, le qualificatif utilisé pour désigner notre mouvement par M. Jean-Yves Camus provient de la taxonomie américaine (“suprémacisme blanc”) avec lequel notre parti, comme composante de l’Emsav, n’a rien de commun historiquement. Par ailleurs, l’évocation des “skinheads néo-nazis britanniques” dont nous tirerions notre inspiration est, au mieux, fantaisiste. Ensuite, la conclusion que tire M. Camus de la présence de la croix celtique sur notre site démontre qu’il ne connaît pas les références historiques et culturelles bretonnes. Un simple voyage en Bretagne lui aurait permis de remarquer que ces croix sont familières sur nos calvaires et dans nos cimetières, comme dans les pays celtiques dont nous sommes proches. Enfin, le triskel que nous utilisons est un symbole très populaire en Bretagne auquel les Bretons s’identifient. L’amalgamer à “l’extrême-droite”, comme le fait l’article, ne peut être pris au sérieux pour qui connaît la culture bretonne.

Notre programme, brièvement évoqué par France 3, est également caricaturé. Comme parti indépendantiste, le PNB évoque ce que serait la situation de l’État breton indépendant dans différents domaines, y compris dans les domaines de l’immigration, au jour de son indépendance. Notre programme indique que les étrangers jugés indésirables par le gouvernement breton seraient invités à regagner leur état de tutelle, tandis que les autres étrangers résideraient sur le territoire breton au terme des modalités décidées par l’État breton (cf. Demain l’État breton, article 3.3). C’est une question de souveraineté nationale et c’est ce que fait déjà l’État français. Il est donc faux de dire que le PNB souhaite expulser “tous” les étrangers de manière indistincte, il indique essentiellement que l’État breton prendrait pleinement le contrôle du territoire national, y compris dans ce domaine qui relève de ses prérogatives régaliennes.

Enfin, et c’est un point essentiel, nous récusons avec force le fait que M. Camus nous désigne comme d’ultra-droite car nous userions de la violence. Non seulement nos militants ont été agressés samedi 12 octobre par des individus proches de la gauche radicale et non l’inverse, mais depuis sa fondation, le PNB a toujours agi comme organisation légaliste. La violence politique n’a jamais fait partie de ses méthodes, ce que notre président réaffirme régulièrement, tant publiquement que dans un cadre militant.

En conclusion, cet article peu rigoureux dénature grossièrement ce qu’est le Parti National Breton. C’est le produit d’une grille d’analyse parisienne déconnectée de la réalité bretonne comme de sa tradition militante.

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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