Violences d’ultra-gauche : le président du Parti National Breton s’adresse à Alan Le Cloarec et son groupe “Douar ha Frankiz”

Suite à la publication sur les réseaux sociaux d’un message dans lequel le directeur des éditions Yoran Embanner Alan Le Cloarec et dirigeant de fait de  “Douar ha Frankiz” ne condamne pas l’usage de la violence par un des sympathisants de ce groupe contre les militants du PNB, samedi 12 octobre 2024 à Nantes,  blessant gravement au passage Jean-François Morvan, militant de l’association Bretagne Réunie, le président du Parti National Breton publie le courrier qu’il lui adressé. Il éclairera nos compatriotes sur la personnalité et la qualité morale de l’individu précité qui en tireront les légitimes conclusions.

Demat deoc’h, Ao Le Cloarec.

Comme vous vous en doutez, ce message fait suite aux événements qui se sont déroulés le 12 octobre dernier, ainsi que leur suite, concernant le comportement inacceptable de militants de Douar ha Frankiz à cette occasion.

J’ai renoncé à l’échange que nous avions eu il y a quelques mois, ayant été rebuté par votre ton arrogant et saupoudré d’une apparente mauvaise foi alors que je cherchais la conciliation, à minima un terrain d’entente. Des amis communs se proposaient d’organiser un temps d’échange dans un cadre semi-informel afin d’apaiser les tensions et repartir sur de bonnes bases pour le bien de la Bretagne. J’étais tout à fait disposé à y participer de bon coeur et en toute bonne foi.

C’est désormais impossible dans l’état actuel des choses. Le sectarisme et la brutalité dont ont fait preuve vos militants le 12 octobre, ainsi que le communiqué ouvertement mensonger qui a suivi, m’interdisent de me compromettre avec vous aussi longtemps que des excuses publiques n’auront pas été émises.

De plus, je suis déçu, mais peu surpris, de constater que vous m’avez menti lorsque vous m’avez affirmé ne pas avoir de lien avec les groupes antifascistes. La présence de deux antifas violents dans la roue d’un de vos militants, et la violence unilatérale dont ils ont fait preuve tant à notre égard qu’à celle des organisateurs de Bretagne Réunie, sont sans équivoque. Votre groupuscule porte une responsabilité directe dans la blessure grave subie par Jean-François Morvan lors de cette journée.

Pour finir, Douar ha Frankiz a réussi à publier lundi le pire communiqué possible sur la situation. Là où il eût été intelligent de faire un examen de conscience, se désolidariser des antifas et condamner toute violence, vous avez à la place hurlé à l’estremdroate et explicitement menti à plusieurs reprises. En premier lieu en affirmant que (je cite) “La rumeur selon laquelle des “antifas” auraient agressé un membre de Bretagne Réunie est factuellement fausse” version qui contredit directement le témoignage des observateurs et des proches de la victime ; mais aussi en rejetant toute responsabilité sur le Parti National Breton alors que les observateurs impartiaux ont tous admis que Florian Le Teuff avait très clairement perdu tout contrôle de soi et que le PNB n’était pas armé, n’a menacé personne et n’est à l’origine d’aucun coup porté lors de l’échauffourée ; et enfin que, contrairement à ce que vous prétendez, aucun membre de Bretagne Réunie ne nous a demandé de partir, car nous nous serions exécutés immédiatement dans le cas contraire. Les témoins hors extrême-gauche sont unanimes sur tous ces sujets et plusieurs n’ont pas hésité à nous offrir de témoigner en cas de complications légales. Je passerai sur l’appel à la violence sous-jacent contre nous, qui ne peut être le fait que d’un groupuscule violent et sectaire, ce qui est de manière ironique tout ce que vous reprochez à vos adversaires.

En conséquence, et dans l’attente des excuses publiques mentionnées plus haut, je me vois contraint de rompre toute communication entre notre Parti et votre groupuscule, et cela inclut toute éventuelle réponse à ce mail.

Le Président du Parti National Breton

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