D’une superficie plus grande que la France avec 660,000 kilomètres carrés pour une population de 4,3 millions d’habitants, l’état de l’Alberta, au Canada, manifeste désormais très nettement sa volonté de rompre avec le gouvernement canadien.
Face à un pouvoir central écolo-socialiste de plus en plus autoritaire, l’Alberta penche massivement pour l’indépendance.
L’appui à l’indépendance de l’Alberta atteint maintenant le chiffre impressionnant de 40 % dans la province, selon un nouveau sondage commandé exclusivement pour le Western Standard.
Mené par Mainstreet Research, le sondage montre que le soutien à l’indépendance n’est plus qu’à cinq points de pourcentage derrière le seuil nécessaire pour rester au sein du Canada, qui se situe maintenant à 45 %.
Un total de 15 % des personnes interrogées ont répondu qu’elles n’étaient pas sûres lorsqu’on leur a demandé : “Soutiendriez-vous l’indépendance de l’Alberta, seule ou avec les autres provinces de l’Ouest ?”
Une fois les indécis retirés du décompte, un total de 53 % des Albertains veulent rester au sein du Canada, tandis que 47 % veulent faire cavalier seul.
L’appui à l’indépendance est le plus fort dans les régions rurales du nord de l’Alberta, où il se situe à 51 %.
Les résidents des deux grandes villes sont les plus opposés à l’indépendance. À Edmonton, seulement 31 % sont en faveur de l’idée et 56 % disent non. À Calgary, 39 % sont d’accord et 48 % s’y opposent.
Le soutien et l’opposition à l’indépendance se répartissent aussi largement selon les lignes partisanes.
Comme on pouvait s’y attendre, les partisans du Wildrose Independence Party sont en faveur de l’indépendance à 82 %. Les électeurs de l’UCP y sont favorables à 65 %, ceux de l’Alberta Party à 80 %, ceux des libéraux (gauche) à 21 % et ceux du NPD à 9 % (gauche radicale).
Les sous-échantillons du Parti de l’Alberta et des libéraux comportent une plus grande marge d’erreur en raison de leur faible part de voix.
Le sentiment des personnes interrogées à l’égard de la vaccination obligatoire est également lié au soutien à l’indépendance, 90 % d’entre eux déclarant qu’ils ne se feront pas vacciner au COVID-19 en faveur de l’indépendance. Ceux qui avaient reçu leurs deux doses étaient à 55% contre l’indépendance.
Le président et directeur général de Mainstreet, Quito Maggi, a qualifié le nombre de personnes soutenant l’indépendance de “vraiment élevé”.
“Cela témoigne de l’état d’esprit de l’électorat en ce moment, après avoir traversé une période économique difficile, le COVID et les faibles prix de l’énergie”, a déclaré Maggi.
“Tout le monde pensait que les choses redeviendraient à 100% parfaites lorsque Jason Kenney (droite) a été élu et les gens sont désillusionnés.”
Le secteur énergétique albertain génère 77 milliards de dollars de revenus, soit un quart du PIB de l’état évalué à 319 milliards de dollars en 2020.
L’état de l’Alberta est la principale cible des politiques écolo-socialistes d’Ottawa visant à démanteler le secteur des énergies fossiles au nom de la thèse du réchauffement climatique d’origine humaine. D’ici 2030, le gouvernement canadien entend tripler sa taxe carbone, générant une hausse des prix de l’énergie massive.
La remise en cause des libertés économiques et civiques s’est considérablement aggravée avec l’instrumentalisation du Covid19 par les élites du pays.
Le Parti National Breton soutient naturellement l’action des indépendantistes albertains du Wildrose Independence Party of Alberta dirigé par Paul Hinman.
Breizh Atav !
Le Kuzul Meur du Parti National Breton
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