Le PNB salue la création d’une instance des collectivités favorables à la réunification de la nation bretonne

Le PNB salue la création d’une instance des collectivités favorables à la réunification de la nation bretonne

[PNB] Le Parti National Breton exprime sa satisfaction après l’annonce de la mise en place, le 5 mai prochain au château des Ducs de Bretagne à Nantes, d’une instance représentant les collectivités territoriales du Pays nantais favorables à la réunification politico-administrative du Peuple breton. 

Dans les semaines et mois à venir, le Parti National Breton suivra avec attention l’action de cette instance patriotique créée à l’initiative de Florian Le Teuff, adjoint municipal de Nantes, ainsi que la réaction de l’Etat français.

Le Parti National Breton s’engage pour que l’unité politique et territoriale de la nation bretonne devienne une réalité.

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Ephéméride national breton : 18 avril 1675, début de la révolution des Bonnets Rouges

Ephéméride national breton : 18 avril 1675, début de la révolution des Bonnets Rouges

[ISTOR BREIZH] Le 18 avril 1675 une violente révolte populaire éclate à Rennes contre la mise en place en Bretagne du monopole de la production et de la vente du tabac au profit du roi de France. Cette révolte rennaise débouche rapidement sur une remise en cause de tous les coups de force fiscaux récemment imposées par la France à la Bretagne pour financer la guerre française contre la Hollande (1672-1678), en particulier la taxe sur le papier timbré.

La Bretagne, bien qu’annexée illégalement au siècle précédent, dispose d’une large autonomie intérieure, notamment fiscale, ce que les insurgés bretons entendent défendre coûte que coûte face à l’impérialisme français. L’impérialisme français déchaîné contre l’Europe a instauré un embargo commercial qui ravage l’économie maritime bretonne, pays d’exportation riche et dynamique. La Bretagne sombre alors dans un cycle d’appauvrissement général qui ne prend fin qu’au 20e siècle. La continentalisation que lui impose Paris reste la règle au 21e siècle, avec un sous-développement maritime contraire à ses aspirations, ses intérêts, sa culture et sa géographie.

Dans les jours suivant la révolte rennaise, celle-ci gagne Saint-Malo (19 avril), Nantes (22 avril, 3 mai) et Guingamp (20 mai). Partout, les Bretons réclament le même régime qu’à Bordeaux, en France, où, après trois journées insurrectionnelles (27-29 mars), l’Etat français a accepté de retirer divers impôts.

Craignant une contagion en France, Louis XIV décide de passer en force et d’écraser la Bretagne révoltée qu’il entend saigner à blanc. L’envoi de troupes en Bretagne est décidé début mai pour punir les patriotes bretons révoltés contre l’arbitraire français. Les séides coloniaux de Paris sur place prennent l’initiative de terroriser la population bretonne. Un homme est pendu à Nantes, ainsi qu’une femme à Guingamp. A Rennes, qui a connu une reprise des troubles (le 25 avril), l’arrivée d’une centaine de soudards français, le 8 juin, provoque une nouvelle vague révolutionnaire de défense des droits de la ville.

Les mercenaires français sont obligés de repartir et les autorités coloniales représentées par le gouverneur français en Bretagne occupée, le duc de Chaulnes, doivent rendre aux patriotes bretons les prisonniers faits les semaines précédentes. Chaulnes, humilié, ne parvient à ramener le calme que contre des promesses que les soldats français ne reviendront pas en Bretagne et d’accomodements fiscaux. La ville reste néanmoins agitée et le bureau du papier timbré est à nouveau attaqué le 17 juillet. La Française Sévigné parle de l’exécution de l’un des révoltés, Daligault :

Daligault, ce pauvre ménétrier, « qui avait commence la danse et la pillerie du papier timbré », le 17 juillet précédent, commença aussi cette danse funèbre. Comme c’était le premier supplice, on voulut qu’il jetât dans le cœur du peuple une profonde impression d’horreur et d’effroi : aussi, le corps du patient à peine détaché de la roue fut coupé en quatre quartiers, et ces quartiers exposés sur des poteaux dressés à cet effet aux quatre coins de la ville, c’est à dire, à la Magdeleine, au Bourg-l’Evêque, au bout de la rue Haute et à celui de la rue Hux (Relation de Morel). Daligault, quoique mis à la question, ne dénonça aucun complice ; toutefois, il dit en mourant que c’étaient les fermiers du papier timbré qui lui avaient donné vingt-cinq écus pour commencer la sédition ; et jamais on n’a pu en tirer autre chose » (Lettre de Mme de Sévigné, du 30 octobre 1675).

Dans le même temps, la contestation gagne les campagnes de Cornouaille. Le mouvement gagne le Léon, le Trégor et le Vannetais. Ceux que l’on appellera bientôt « les bonnets rouges » s’en prennent comme en ville aux nouveaux impôts décrétés par la tyrannie française et profitent en outre du rapport de force favorable pour obtenir des seigneurs des aménagements de rentes. Quelques châteaux et presbytères sont pillés. Le 2 juillet, les révoltés du pays bigouden proclament l’abolition des impôts nouveaux et des abus seigneuriaux dans un texte resté célèbre sous le nom de « code paysan » dans lequel la défense des libertés nationales de la Bretagne sont affirmées avec force.

Vers Carhaix, l’attaque du puissant château de Kergoët en Saint-Hernin (11 juillet) provoque un choc chez les autorités coloniales françaises qui espéraient jusque-là de temporiser. C’est alors que le représentant colonial Chaulnes demande à Louis XIV l’envoi de troupes françaises pour semer la terreur en Bretagne. Dans le même temps, des députés bretons sont signalés à La Haye, aux Pays-Bas, pour nouer une alliance entre les nations bretonne et hollandaise contre l’impérialisme français. Pour prévenir une possible intervention militaire hollandaise destinée à libérer la Bretagne occupée, environ 5 000 soudards français sont dépêchés pour attaquer les Bretons.

Le notaire Sebastian Ar Balp, chef du groupe des insurgés de Carhaix, songe à affronter l’envahisseur français, mais il est assassiné par un laquais du pouvoir féodal français. Les soudards venus de France ne rencontrent pas de « bonnets rouges », qui préfèrent se disperser. Le corps d’Ar Balp est exhumé pour être supplicié. Des clochers du pays bigouden sont détruits pour avoir sonné le tocsin dès le début de la révolte. La Française Sévigné, présente en Bretagne, raconte les scènes d’exécutions de masse que commettent les troupes françaises venues écraser les Bretons.

Nos pauvres bas Bretons, à ce que je viens d’apprendre, s’attroupent quarante, cinquante par les champs, et dès qu’ils voient des soldats, ils se jettent à genoux et disent mea culpa : c’est le seul mot de français qu’ils sachent, comme nos Français qui disaient qu’en Allemagne on ne disait pas un mot de latin à la messe, que Kyrie eleison. On ne laisse pas de pendre ces pauvres bas Bretons. Ils demandent à boire et du tabac, et qu’on les dépêche. 

La révolte bretonne présentait toutes les caractéristiques d’une révolution nationale. Paysans et bourgeois étaient unis dans la volonté de renverser les structures du pouvoir royal français qui s’appuyait sur une classe féodale particulièrement féroce. Les codes paysans commencent à articuler un véritable programme politique dont la dimension nationale est sous-jacente. Les Bretons déploient des efforts en direction des Pays-Bas, nation en guerre contre l’impérialisme français. Hélas, faute d’une organisation révolutionnaire, cette révolte ne parvient pas à se structurer en révolution et à s’armer pour une confrontation de longue durée contre l’occupant français. 

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Construire l’Etat breton : le Parti National Breton lance ses cycles de formation politique continue !

Construire l’Etat breton : le Parti National Breton lance ses cycles de formation politique continue !

[PNB] Les militants du Parti National Breton ont participé au premier cycle de la formation politique continue mise en place par le Parti. Etape importante de la construction du PNB, la formation politique de ses cadres et membres a pour but de restaurer, actualiser et développer une tradition militante spécifiquement bretonne dont l’objectif est le redressement de l’Etat breton sur une base ethno-nationale.

Le Parti National Breton met notamment l’emphase sur la connaissance et la compréhension de l’histoire millénaire de la nation bretonne, la vision du monde du Parti et ses applications concrètes au plan politique. En participant à cette formation, les nationalistes, en plus du renforcement de la cohésion politique, créent un état d’esprit proprement breton qui s’inscrit dans l’action historique de l’Emsav.

Le Parti veut ainsi disposer d’une école de formation qui donne naissance à une voie nouvelle pour les Bretons qui prennent conscience de leur nationalité. Ce travail théorique rejoint la pratique permanente du Parti sur le terrain en Bretagne.

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Insécurité à Rennes : agression gratuite contre le présentateur météo Steven Tual

Insécurité à Rennes : agression gratuite contre le présentateur météo Steven Tual

[RENNES-ROAZHON] Le présentateur météo Steven Tual a été gratuitement agressé à Roazhon (Rennes). Cette agression est le résultat de l’anarchie migratoire et sécuritaire dont sont responsables les autorités françaises et la franco-socialiste Nathalie Appéré.

Steven Tual anime Météo en Bretagne (Twitter : @MeteoBretagne) qui intègre toujours le Pays Nantais dans ses bulletins quotidiens.

Le Parti National Breton – Strollad Broadel Breizh lui souhaite un prompt rétablissement.

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Dalc’homp sonj : Alain IV, Duc de Bretagne !

Dalc’homp sonj : Alain IV, Duc de Bretagne !

[ISTOR BREIZH] Alain IV de Bretagne dit Alain Fergent ou Fergant, Fergan, Fergandus et Fergens, né vers 1060 au château de Châteaulin et mort le 13 octobre 1119 à l’abbaye Saint-Sauveur de Redon, fils de Hoël II de Bretagne et d’Havoise de Bretagne, fut comte de Cornouaille, de Rennes et de Nantes et enfin duc de Bretagne de 1084 à 1115.

Né au château de Châteaulin vers 1060, il est le fils de Hoël II de Bretagne et d’Havoise, il est comte de Cornouaille, puis de Rennes, de Nantes et enfin duc de Bretagne. Il succède à son père le 13 avril 1084 et est réputé être le dernier duc à avoir pratiqué le breton.

En 1084, il confirme toutes les libéralités accordées par son père et son grand-père à l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. En 1084 encore, il fait don à l’abbaye de Landévennec des moulins, écluses et pêcheries de Châteaulin.

Il doit rétablir l’autorité ducale dans le comté de Rennes contre Geoffroy Grenonat, demi-frère de Conan II, auquel il avait succédé comme comte viager. Dès 1084, il prend Rennes à la tête de son armée et envoie Grenonat à Quimper, qui y meurt la même année, permettant à Alain de récupérer le titre de comte de Rennes. La même année, il nomme son frère Mathias à la tête du comté de Nantes où il le servira fidèlement aux côtés de leur oncle l’évêque Benoît de Cornouaille. À la mort de Mathias sans héritier en 1103, le comté de Nantes revient dans le domaine ducal.

En 1086 ou en 1087, il épouse en premières noces Constance de Normandie, fille de Guillaume le Conquérant, qui meurt empoisonnée en 1090 sans lui donner de descendance.

En 1093, il épouse Ermengarde d’Anjou, fille de Foulque IV le Réchin et arrière-petite-fille de Foulque Nerra.

Il préfère séjourner dans la partie bretonnante du duché dont il était originaire et habite volontiers dans ses châteaux d’Auray et surtout de Carnoët non loin de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé régie par son oncle l’abbé et évêque Binidic (Benoît).

Vestiges du château de Carnoët

La tranquillité dans laquelle vit le duché permet à Alain Fergent de répondre à l’appel d’Urbain II et, en compagnie d’autres seigneurs bretons, de se joindre, au cours de l’été 1096, à la première croisade. Le contingent breton qui comprend également Hervé fils de Guiomarch III de Léon, Raoul de Gaël et son fils Alain, Conan de Penthièvre fils de Geoffroy Ier, Riou de Lohéac, Chotard d’Ancenis et leurs hommes est incorporé dans l’armée commandée par Robert Courteheuse duc de Normandie et le comte Robert II de Flandre. Il s’absente de Bretagne durant cinq ans en 1096 et 1101 laissant le duché sous la ferme autorité d’Ermengarde.

De retour de la croisade et sous l’influence de sa pieuse épouse, Alain s’intéresse de plus en plus aux questions religieuses et il soutient la réforme du clergé séculier menée par Marbode, évêque de Rennes, Baudri de Bourgueil élu à Dol-de-Bretagne en 1107 et Brice à l’évêché de Nantes en 1114. Alain IV est également un bienfaiteur des abbayes particulièrement ligériennes. Sur les quatorze actes subsistants de 1100 à 1112, sept concernent des établissements monastiques de la vallée de la Loire ; Marmoutiers, Saint-Serge et Saint-Nicolas d’Angers.

Cette évolution vers le spirituel ne l’empêche pas d’être encore actif militairement en 1106 en participant entre le 4 et le 19 mai au siège de Candé où le jeune comte Geoffroy IV d’Anjou est blessé à mort et de prendre le parti du roi d’Angleterre Henri Ier Beauclerc dans son conflit avec le frère de celui-ci, Robert Courteheuse, et de participer, en septembre, à la bataille de Tinchebray. L’installation de barons bretons en Angleterre se poursuit ; Henri Ier donne des terres à Olivier de Dinan, Guillaume d’Aubigny et Alain Fitzflaad sénéchal de Dol.

Henri Ier

D’après Orderic Vital, en mars 1113, lors de l’entrevue d’Ormeteau-Ferré entre Louis VI le Gros et Henri Ier Beauclerc, le roi de France « concède la Bretagne » c’est-à-dire la vassalité directe d’Alain à Henri Ier. Le duc de Bretagne devient « homme lige du roi des Anglais », c’est alors qu’il fiance son fils Conan à la fille naturelle du roi d’Angleterre, Mathilde. Malade, il délègue alors définitivement le gouvernement à son fils Conan III qui intervient pour la première fois comme duc de Bretagne en 1115.

Abbaye Saint-Sauveur de Redon

Alain Fergent se retire en l’abbaye Saint-Sauveur de Redon et y meurt le 13 octobre 1119 et il y est également inhumé en présence de Baudri de Bourgueil archevêque de Dol, de Marbode évêque de Rennes, Étienne de Penthièvre et de ses quatre fils, du vicomte Alain de Porhoët, d’Olivier de Dinan, d’Hervé de Léon, d’André Ier de Vitré et de son fils Robert, de Judicaël de Malestroit.

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Bretagne occupée : la région artificielle “PdL” invente un “GIEC régional” sans existence juridique

Bretagne occupée : la région artificielle “PdL” invente un “GIEC régional” sans existence juridique

[PNB] Depuis qu’elle a été formée arbitrairement par Paris après la partition de la Bretagne, la région artificielle PdL tente de se donner une visibilité qui lui fait foncièrement défaut. Cette politique de type soviétique a même été jusqu’à financer la rédaction d’un “hymne”, réalisé par l’élément cosmopolite Jonas ATLAN.

Le dernier artifice de la bureaucratie des PdL a consisté à inventer un “GIEC régional”, dûment présenté comme tel par les médias hexagonaux.

Le GIEC, une institution internationale qui fait régulièrement polémique pour ses prédictions climatiques extravagantes. Elle n’a aucune branche nationale ou “régionale”, encore moins dans les PDL. Quant au rapport présenté par les PdL dans les médias via son “GIEC régional”, il n’existe pas.

La région PdL est un instrument du système colonial français en Bretagne qui n’a aucune légitimité. Au prix d’un gaspillage incessant payé par les contribuables bretons du Pays Nantais, cette structure coloniale finance une campagne de propagande permanente pour se maintenir face à la nation bretonne et tenter ainsi de conjurer son inévitable démantèlement.

Le Parti National Breton exige la fin de cette imposture politico-administrative en organisant dans les délais les plus brefs la réunification de la Bretagne.

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Colonialisme franco-latin : les adeptes français du patois angevin-gallo attaquent violemment la langue bretonne

Colonialisme franco-latin : les adeptes français du patois angevin-gallo attaquent violemment la langue bretonne

[PNB] Après avoir ciblé les panneaux en langue bretonne dans l’est de la Bretagne, la petite poignée d’adeptes de la secte gallomaniaque a revendiqué son action en déposant un certain nombre de panneaux volés à Carhaix, ville de Kristian Troadeg, vice-président du Conseil “régional” de Bretagne pour la langue bretonne. 

Les quelques gallomaniaques à l’origine de ce types d’actions contre la langue bretonne en Bretagne sont inspirés par un élément français peu connu des Bretons : Ronan Buis, ennemi de l’Emsav et de Breizh.

Les quelques gallomaniaques hexagonaux derrière cette action ont explicitement exigé que la langue bretonne soit interdite d’affichage public dans la moitié orientale de la Bretagne et que le patois gallo, un parler français dégénéré venu d’Anjou, soit imposé comme doublon du français dans l’espace public. 

De rares communes se sont aventurées à mettre en place cette politique anti-bretonne avec les résultats grotesques auxquels on doit toujours s’attendre. Ainsi de la ville de Sant-Brieg, fondée par le moine breton Sant Briog, dont le nom de la ville est déjà francisé en “Saint-Brieuc”, mais qui a été francisé une seconde fois avec un simple ajout de lettres.

Brieuc devient Berrieu, le “c” ne sonnant pas en français.

Le reste de cette forme de français dégénéré est à l’avenant.

Rappelons que le patois gallo, aujourd’hui disparu, était un dialecte de français qui n’a pu s’étendre en Bretagne que sous l’effet de l’affaiblissement de la nation bretonne face à l’impérialisme franco-latin. Depuis toujours ce parler est intrinsèquement une sécrétion coloniale franco-latine.

La promotion du patois gallo d’importation angevine consiste donc à mettre deux fois plus de français dans l’espace public breton sur la base d’une ligne linguistique depuis longtemps disparue.

La raison de cette nouvelle attaque française contre le Peuple Breton et sa langue nationale est la receltisation des populations bretonnes, lesquelles soutiennent la libération linguistique de l’ensemble de la Bretagne. Malgré l’agressive politique menée contre la langue bretonne par l’Etat français, celle-ci s’est remise en mouvement de manière ordonnée sur l’ensemble du territoire national. Si l’Emsav n’en est qu’au début du processus de reconquête linguistique, 20,000 enfants bretons sont scolarisés en langue bretonne, contre moins de 4,000 il y a 20 ans. 

Le patois exogène qu’est le parler gallo, séquelle de la domination française en Bretagne, ne rencontre à l’inverse que l’indifférence des Bretons. Aucune demande sociale existe. Il n’y a pas davantage de littérature dans ce patois, ni de culture d’aucune sorte, ce que savent et comprennent également les Bretons. Ce patois disparu n’existe que dans l’esprit dérangé de quelques éléments pro-coloniaux qui placent leur agitation dans un rapport exclusif de confrontation avec la langue bretonne.

En s’appuyant sur les idiots utiles du régionalisme de gauche via leurs habituels relativisme et égalitarisme culturels, les agents du latinisme français en Bretagne qui sont embusqués derrière le patois gallo veulent enrayer la dialectique qu’a créé l’Emsav entre langue d’état française et langue d’état bretonne dans le cadre plus général de la lutte de libération nationale de Breizh.

Cette action subversive d’inspiration franco-latine a accouché de la mystification que représente l’expression “langueS de Bretagne” promue logiquement par le Conseil “régional” de Bretagne, instrument de l’administration coloniale. Avec pour objectif avoué de semer la confusion dans l’opinion bretonne, la promotion absurde du patois gallo au rang de “langue” a eu pour effet dialectique de faire régresser le statut politique objectif de la langue bretonne. De langue nationale se dressant face à la langue de l’état colonial français, la langue bretonne se retrouve réduite au rang folklorique de “patois parmi d’autres” privé du rapport de force exclusif face au français. Cette triangulation opérée par les Français a bien sûr pour objectif d’empêcher la receltisation de la Bretagne et la réémergence de la conscience nationale bretonne, prélude à la libération de notre nation.

A chacune de ses revendications concrètes, la petite poignée de gallomaniaques stipendiés par les intérêts français en dénoncera la légitimité ou, lorsque ce ne sera pas possible, exigera l’équivalent au profit de l’imposture franco-patoisante. Un dialecte paysan d’importation, sans locuteurs, mais promu par la machine médiatique coloniale, pourra saturer l’espace de cette confusion et permettre au régime colonial français de s’en servir pour couvrir ses mesures dilatoires contre la langue bretonne. Le breton sera donc prochainement attaqué dans ces financements et sa visibilité publics au niveau le plus officiel.

Cette évolution n’a rien de surprenant. Elle est le résultat de la régression régionaliste en Bretagne qui a méthodiquement entraîné une baisse qualitative de la conscience nationale bretonne contre l’Emsav en l’escamotant au profit d’un conservatisme culturel passéiste au sein de la société française. Il a ainsi pavé la voie à l’imposture franco-patoisante contre la langue bretonne à laquelle nous assistons. Conserver le fatras dialectal français n’a jamais été le projet de l’Emsav, mouvement révolutionnaire ethnonational qui veut créer un état breton d’esprit et de langue celtique contre le franco-latinisme étranger.  De ce point de vue, par leur attaque contre la langue bretonne, les escrocs gallomaniaques à la botte de la France permettent une clarification dialectique rapide.

Les militants de la langue bretonne doivent opérer cette clarification selon les termes explicités supra. Il ne s’agit pas d’alimenter une réaction sociétale issue de la ruralité provinciale du 19ème siècle, ni de juxtaposer le wolof et le turc avec le patois gallo et le dialecte vannetais au nom du nihilisme culturel vomi par la gauche hexagonale. Une telle hypothèse aurait parue délirante à un Roparz Hemon. Il s’agit de créer une langue d’état nationale pour un état national. Faute de le faire pour mieux continuer de végéter dans le relativisme culturel comme le font les geignards de l’égalitarisme linguistique, la subversion étrangère continuera et fera régresser la capacité de la langue bretonne a être enseignée et diffusée avec efficacité.

Bien entendu le gallo est mort et enterré, ce qui rend l’entreprise actuelle encore plus outrancièrement anti-bretonne, mais grâce à une poignée d’agents le zombie peut être agité par un exercice médiatique régulier qui servira de justification à toutes les attaques menées par l’Etat colonial français contre une politique linguistique bretonne conséquente.

En d’autres termes, les militants de la langue bretonne doivent rompre avec le poison incapacitant du régionalisme, politique et sociétal, agir en activistes de l’Etat breton et adopter une politique d’extrême agressivité contre les promoteurs hexagonaux de l’imposture du patois gallo. Sans regard pour le temps qui sera nécessaire à la victoire finale, ils doivent s’organiser pour la domination de la langue bretonne partout et tout le temps en Bretagne, dans la société comme dans les instances officielles. Seuls seront à même de le réaliser des Bretons conscients de leur nationalité, sûrs de leur volonté collective, avec une parfaite connaissance de l’ennemi et de ses buts, pleinement animés de leur droit à la domination ethnonationale sur leur terre ancestrale.

En Bretagne, la suprématie bretonne est désormais à l’ordre du jour.

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Pâques 1916 : insurrection des nationalistes irlandais à Dublin

Pâques 1916 : insurrection des nationalistes irlandais à Dublin

[PNB] La révolution irlandaise de Pâques 1916 a été l’un des évènements les plus significatifs de l’histoire irlandaise. Cette insurrection armée a commencé le lundi de Pâques, le 24 avril 1916, lorsque les rebelles irlandais ont occupé plusieurs bâtiments clés à Dublin, dont la Poste centrale, la gare ferroviaire de Dublin et plusieurs sièges de compagnies d’assurances. Les rebelles ont hissé le drapeau de la République irlandaise sur le toit de la Poste centrale, annonçant ainsi leur intention de prendre le contrôle de la ville. Malgré l’échec militaire, la répression britannique va entraîner un soulèvement générale de l’Irlande.

La planification de l’insurrection

Patrick Pearse

Les rebelles irlandais avaient planifié leur insurrection pendant plusieurs mois. Leur plan était ambitieux : ils comptaient prendre le contrôle de Dublin et proclamer la République irlandaise. Les dirigeants de l’insurrection étaient le poète Patrick Pearse, l’homme politique James Connolly et le militant socialiste James Larkin.

James Connolly

Les rebelles avaient formé l’Armée républicaine irlandaise (IRA) en janvier 1916, dans le but de mener une insurrection armée contre la domination britannique. L’IRA était composée de plusieurs groupes différents, notamment l’Association des volontaires irlandais, la Ligue gaélique, et la Fédération socialiste irlandaise.

Les rebelles avaient également stocké des armes et des munitions dans plusieurs endroits de Dublin, notamment dans le Liberty Hall, le quartier général de James Larkin, et dans le dépôt de l’usine Guinness. Au total, près de 1,250 révolutionnaires irlandais participent à l’insurrection.

Les événements de l’insurrection

Le soulèvement a commencé tôt le matin du lundi de Pâques, le 24 avril 1916. Les rebelles ont occupé plusieurs bâtiments clés à Dublin, dont la Poste centrale, la gare ferroviaire de Dublin et plusieurs sièges de compagnies d’assurances. Les rebelles ont hissé le drapeau de la République irlandaise sur le toit de la Poste centrale, annonçant ainsi leur intention de prendre le contrôle de la ville.

Les premières heures de l’insurrection ont été marquées par une certaine confusion et des difficultés pour les rebelles. Leur plan initial était de prendre le contrôle des principales artères de la ville, mais cela n’a pas été possible en raison de la faible participation de la population et des forces de sécurité britanniques qui ont rapidement réagi. Quatre divisions sont acheminées en urgence en Irlande, soit 50,000. A la fin de la semaine, 16,000 soldats britanniques encerclent les insurgés.

Les combats les plus importants ont eu lieu dans la zone de la Poste centrale, qui a été l’un des bâtiments clés occupés par les rebelles. Les combats ont duré plusieurs jours, avec des tirs intenses entre les rebelles et les forces britanniques.

Malgré la résistance des rebelles, les forces britanniques ont finalement réussi à reprendre le contrôle de la ville. Les rebelles ont été forcés de se rendre après six jours de combats. L’IRA a perdu 64 tués et un peu moins de 1,200 soldats se rendent. 

Les conséquences de l’insurrection

L’insurrection de Pâques 1916 a eu des conséquences significatives pour l’Irlande et pour l’histoire de l’Empire britannique.

Tout d’abord, les dirigeants de l’insurrection, dont Patrick Pearse et James Connolly, ont été exécutés par les autorités britanniques. Cette décision a suscité une forte réaction en Irlande et dans le monde entier, contribuant à renforcer le mouvement nationaliste irlandais.

Ensuite, l’insurrection a marqué le début d’une période de troubles en Irlande, avec une montée de la violence entre les forces nationalistes et les forces britanniques. Les évènements de 1916 ont inspiré d’autres mouvements nationalistes en Irlande, notamment la Guerre d’indépendance irlandaise de 1919 à 1921.

Enfin, l’insurrection a eu un impact significatif sur l’Empire britannique, en contribuant à remettre en question la légitimité de la domination britannique sur ses colonies et en encourageant d’autres mouvements de libération nationale dans le monde.

Un point de vue pro-irlandais

Du point de vue des nationalistes irlandais, l’insurrection de Pâques 1916 a été un évènement fondamental dans la lutte pour l’indépendance de l’Irlande.

Les rebelles ont été motivés par une vision idéaliste de la République irlandaise, fondée sur des principes de liberté, d’égalité et de justice pour tous les citoyens irlandais. Ils ont combattu courageusement pour leur cause, faisant preuve d’un engagement inébranlable envers l’indépendance de l’Irlande.

Les exécutions des dirigeants de l’insurrection ont été perçues comme un acte de barbarie par les nationalistes irlandais, qui ont vu dans ces actes une preuve de la cruauté et de la brutalité de l’Empire britannique.

L’insurrection a également eu des conséquences positives pour l’Irlande, en contribuant à renforcer le mouvement nationaliste et à mobiliser la population en faveur de l’indépendance. Les évènements de 1916 ont également inspiré de nombreux Irlandais à rejoindre le mouvement pour l’indépendance et ont contribué à la création d’un État indépendant en 1922.

L’insurrection a également eu un impact sur l’histoire de l’Empire britannique. Elle a mis en lumière les contradictions de l’Empire et la nécessité de reconnaître les droits des colonies à l’autodétermination. De nombreux mouvements de libération nationale dans le monde ont été inspirés par les évènements de 1916 en Irlande, et l’insurrection a contribué à la décolonisation progressive de l’Empire britannique au cours du XXe siècle.

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Cornouaille : le PNB en action sur les ports de pêche menacés par l’Etat français !

Cornouaille : le PNB en action sur les ports de pêche menacés par l’Etat français !

[PNB] Les militants cornouaillais du Parti National Breton ont mené une large opération d’affirmation nationale dans les ports durement touchés par la politique de l’Etat français, notamment le Guilvinec, Loctudy, Lechiagat ou Treffiagat. 

De nombreux tracts adressés aux pêcheurs bretons ont été distribués pour les appeler à la seule et unique solution possible pour l’avenir de la pêche bretonne : l’indépendance nationale de notre patrie, Breizh.

 

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Brest : le régime colonial français remplace le nom breton du lycée Kerhallet par celui d’une militante noire hexagonale hostile aux peuples de souche européenne

Brest : le régime colonial français remplace le nom breton du lycée Kerhallet par celui d’une militante noire hexagonale hostile aux peuples de souche européenne

[PNB] Le pouvoir colonial franco-républicain mène une agressive campagne d’éradication ethnique contre le Peuple Breton et sa culture à Brest.

En parallèle à leur politique de remplacement ethno-démographique, les autorités coloniales ont débaptisé le lycée Kerhallet du quartier du même nom pour imposer celui de l’allogène Josephine Baker, activiste noire hexagonale connue pour sa haine des peuples de souche européenne.

Pour le régime colonial français, l’éradication de la culture et la langue bretonnes sont indissociables de l’éradication physique du Peuple Breton par l’implantation généralisée de sujets coloniaux. Le quartier de Kerhallet et son lycée en sont l’exemple le plus récent.

Ce régime d’occupation intrinsèquement ethnocidaire ne cessera ses agissements criminels contre le Peuple Breton que lorsqu’il aura été vaincu et chassé de Bretagne.

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