Le président socialiste du conseil départemental d’Ille-et-Vilaine, Jean-Luc Chenut, a annoncé qu’ils devront examiner tous les postes du budget 2025. Ce jeudi 7 novembre, les conseillers départementaux ont organisé un rassemblement symbolique devant leur collectivité à Rennes.
Cette situation n’est pas seulement le résultat des décisions de l’État français : elle est aussi la conséquence directe de la complaisance de certains élus bretons, qui continuent de soutenir Paris plutôt que de défendre les intérêts de notre peuple. Ces représentants, au lieu de se battre pour notre indépendance, s’alignent sur les diktats du pouvoir central, se contentant de protestations vaines et de gestes symboliques. Leur faiblesse est d’autant plus flagrante qu’ils reconnaissent les ravages causés par cette recentralisation tout en acceptant passivement d’y soumettre la nation bretonne.
En restant fidèles à un système qui ne cherche qu’à nous affaiblir, ces élus trahissent les aspirations de la Bretagne et sacrifient l’avenir de notre pays. Ils dénoncent aujourd’hui les coupes budgétaires, la dégradation des services publics et l’impossibilité de faire face aux besoins de la population, mais ils refusent de s’attaquer à la racine du problème : l’oppression économique et politique exercée par l’État français. Ils demandent des ajustements, des “marges de manœuvre”, alors que ce sont des droits fondamentaux d’autodétermination et d’autonomie financière que la Bretagne doit exiger.
La seule solution pour sortir de cette spirale d’appauvrissement et de dépendance est de rompre avec ce système centralisé qui étouffe notre nation. Il est temps de cesser de mendier des ressources et de se contenter des miettes ; il est temps de réclamer pour la Bretagne l’indépendance qui lui permettra de se gouverner elle-même. Pour cela, il nous faut des représentants courageux et déterminés à lutter pour notre souveraineté, pas des élus qui plient devant Paris.
Le combat pour l’indépendance de la Bretagne est le seul moyen de garantir la pérennité de nos services publics, la prospérité de notre économie, et la dignité de notre peuple. Un authentique mouvement indépendantiste doit s’unir, mobiliser les Bretons, et mener une lutte intransigeante pour obtenir le droit de gérer nous-mêmes nos ressources, nos finances et nos infrastructures, sans l’interférence d’un État étranger. C’est un appel à tous les Bretons : il est temps de se lever et de réclamer pour la Bretagne le respect qu’elle mérite.
Critique radicale de la situation
La Bretagne est une nation productive, dynamique, qui pourrait largement assurer le bien-être de ses habitants. Pourtant, nous sommes continuellement dépouillés par le pouvoir central qui n’hésite pas à s’enrichir sur notre dos tout en sacrifiant nos services publics. Le budget alloué à la Bretagne est insuffisant pour répondre aux besoins en matière de santé, d’éducation, et d’aide sociale, ce qui montre un mépris total pour notre pays.
Ces coupes budgétaires ne sont pas seulement des décisions économiques, elles sont l’instrument d’une guerre contre notre nation. En coupant nos financements, l’État français cherche à affaiblir notre administration locale, à empêcher nos élus de défendre les intérêts bretons et à maintenir la Bretagne dans une dépendance humiliante. C’est une mise sous tutelle forcée de notre nation, qui nous empêche de gérer nos propres affaires.
Les impôts et les taxes prélevés en Bretagne financent des projets d’infrastructures et de services publics ailleurs en France, tandis que nos propres infrastructures s’effondrent. La Bretagne est traitée comme une simple colonie économique, exploitée et négligée. Cette situation est intolérable et doit être dénoncée comme un pillage économique.
Solutions pour une Bretagne indépendante et souveraine
Face à cette attaque contre notre pays, les solutions sont claires : la Bretagne doit revendiquer son indépendance et reprendre le contrôle de ses finances pour assurer l’avenir de son peuple. Voici des actions concrètes pour renforcer notre mouvement vers la souveraineté.
La première étape pour se libérer de la tutelle française est d’instaurer une fiscalité bretonne, indépendante de l’État français. La Bretagne doit cesser de financer les institutions d’un pays qui l’étouffe et garder ses impôts pour investir dans ses infrastructures et services. Cette fiscalité bretonne pourrait financer les collèges, les hôpitaux, les routes, et les institutions sociales dont dépend notre peuple, sans dépendre des miettes que Paris daigne nous accorder.
Il est urgent de créer une Banque bretonne qui permette à notre nation de financer ses projets sans dépendre des financements centralisés et des politiques d’austérité imposées par Paris. Cette banque pourrait investir dans des projets locaux, en soutenant directement les entreprises bretonnes et en finançant les services publics que Paris refuse de subventionner. En plaçant l’épargne des Bretons au service de leur nation, cette banque renforcerait notre économie et nous libérerait de la tutelle bancaire française.
La Bretagne est riche en ressources : énergies marines, agriculture, culture, industrie maritime et tourisme. Un fonds souverain breton permettrait de canaliser ces ressources vers des projets exclusivement bretons, en réinvestissant dans notre infrastructure, notre patrimoine et notre population. En cessant de financer les priorités françaises, la Bretagne pourrait se bâtir un avenir indépendant, basé sur ses propres richesses.
Informer les Bretons des effets concrets de cette domination économique est essentiel pour faire basculer l’opinion publique. Les Bretons doivent comprendre que chaque euro envoyé à Paris est un euro de moins pour nos enfants, nos aînés, et nos infrastructures. En sensibilisant sur l’ampleur du pillage économique, le mouvement indépendantiste peut rallier encore plus de soutien populaire.
Pour préparer une indépendance effective, un gouvernement breton provisoire doit être constitué pour commencer à gérer les affaires du pays dès aujourd’hui. Ce gouvernement pourrait anticiper la prise en charge de secteurs-clés, préparer la mise en place des institutions financières bretonnes et travailler à l’instauration d’un système de protection sociale breton.
Relevons la tête
L’État français agit comme un prédateur envers notre pays. La Bretagne ne peut plus accepter cette situation où elle est traitée en colonie exploitée et appauvrie. L’heure n’est plus à la patience ni à la modération. La Bretagne doit prendre en main son destin, affirmer sa souveraineté, et mettre fin à cette dépendance humiliante. En revendiquant notre indépendance économique et politique, nous garantirons à notre nation un avenir prospère et libre, à l’abri des coupes et des politiques dévastatrices d’un État étranger.
Ewen Broc’han