Le Parti National Breton appelle à la décolonisation immédiate de l’île comorienne de Mayotte par la France

Le Parti National Breton appelle à la décolonisation immédiate de l’île comorienne de Mayotte par la France

[PNB] Le Parti National Breton dénonce l’opération de police coloniale menée contre 10,000 ressortissants comoriens par le régime français dans l’île comorienne de Mayotte, actuellement annexée et occupée par la France.

L’impérialisme français ne fait jamais partie d’une solution, il est toujours un élément du problème. En prétendant résoudre par la force la crise que le colonialisme français engendre lui-même dans cette région de l’Océan indien, la France tente de maquiller son statut de puissance coloniale. Cette inversion de la réalité est une nouvelle expression caricaturale de l’hypocrisie intrinsèque du régime français.

Le Parti National Breton souligne le caractère mortifère pour les Bretons de la situation créée par Paris avec la mobilisation de l’argent illégalement extorqué par l’Etat français en Bretagne pour financer sa politique coloniale à Mayotte. 

Le Parti National Breton apporte son soutien à l’état souverain des Comores face à l’occupation française et soutient les efforts légitimes de la nation comorienne pour parachever la réunification des Comores.

Le Parti National Breton appelle les états de la communauté internationale à dénoncer l’occupation française, à œuvrer à la décolonisation rapide de Mayotte et à soutenir l’état souverain des Comores dans sa lutte pour sa libération nationale.

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Spéculation immobilière : le Parti National Breton met en garde la Caisse d’Epargne

[PNB] L’exploitation coloniale de la Bretagne par la bourgeoisie française atteint des sommets de cynisme.

Au moment où le Peuple Breton affronte la plus dure crise du logement de ces dernières décennies, la banque hexagonale “Caisse d’Epargne” revendique fièrement de participer de l’évincement des Bretons de leur propre terre ancestrale. Cette organisation prédatrice a lancé une agressive campagne d’acquisition et de vente de maisons en Bretagne au profit de la bourgeoisie coloniale française.

Le Parti National Breton met en garde les rapaces précités : la Bretagne n’est pas à vendre au plus offrant, encore moins à des colons français.

Si le site “madeuxiememaison.fr” n’est pas supprimé dans les plus brefs délais, le Parti National Breton prendra les mesures actives nécessaires à la défense des intérêts de la nation bretonne.

D’ici là, les Bretons peuvent signifier leur détermination à affronter la “Caisse d’Epargne” qui opère contre eux en Bretagne :

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Téléphine : 0 820 20 04 20  

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Catastrophe démographique et identitaire à Dublin : stoppons l’immigration

Catastrophe démographique et identitaire à Dublin : stoppons l’immigration

[PNB] Dublin, capitale de l’Irlande, est méconnaissable. En seulement 20 ans, le régime pro-UE a transformé la ville en cloaque du tiers-monde. Comme dans cette vidéo filmée à Moore street.

Nous voyons le même processus dans nos villes bretonnes sous l’effet de la politique d’état française imposée à la Bretagne! Il est temps de réagir avant qu’il ne soit trop tard et de rendre la Bretagne aux Bretons! 

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Le PNB salue la création d’une instance des collectivités favorables à la réunification de la nation bretonne

Le PNB salue la création d’une instance des collectivités favorables à la réunification de la nation bretonne

[PNB] Le Parti National Breton exprime sa satisfaction après l’annonce de la mise en place, le 5 mai prochain au château des Ducs de Bretagne à Nantes, d’une instance représentant les collectivités territoriales du Pays nantais favorables à la réunification politico-administrative du Peuple breton. 

Dans les semaines et mois à venir, le Parti National Breton suivra avec attention l’action de cette instance patriotique créée à l’initiative de Florian Le Teuff, adjoint municipal de Nantes, ainsi que la réaction de l’Etat français.

Le Parti National Breton s’engage pour que l’unité politique et territoriale de la nation bretonne devienne une réalité.

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Ephéméride national breton : 18 avril 1675, début de la révolution des Bonnets Rouges

Ephéméride national breton : 18 avril 1675, début de la révolution des Bonnets Rouges

[ISTOR BREIZH] Le 18 avril 1675 une violente révolte populaire éclate à Rennes contre la mise en place en Bretagne du monopole de la production et de la vente du tabac au profit du roi de France. Cette révolte rennaise débouche rapidement sur une remise en cause de tous les coups de force fiscaux récemment imposées par la France à la Bretagne pour financer la guerre française contre la Hollande (1672-1678), en particulier la taxe sur le papier timbré.

La Bretagne, bien qu’annexée illégalement au siècle précédent, dispose d’une large autonomie intérieure, notamment fiscale, ce que les insurgés bretons entendent défendre coûte que coûte face à l’impérialisme français. L’impérialisme français déchaîné contre l’Europe a instauré un embargo commercial qui ravage l’économie maritime bretonne, pays d’exportation riche et dynamique. La Bretagne sombre alors dans un cycle d’appauvrissement général qui ne prend fin qu’au 20e siècle. La continentalisation que lui impose Paris reste la règle au 21e siècle, avec un sous-développement maritime contraire à ses aspirations, ses intérêts, sa culture et sa géographie.

Dans les jours suivant la révolte rennaise, celle-ci gagne Saint-Malo (19 avril), Nantes (22 avril, 3 mai) et Guingamp (20 mai). Partout, les Bretons réclament le même régime qu’à Bordeaux, en France, où, après trois journées insurrectionnelles (27-29 mars), l’Etat français a accepté de retirer divers impôts.

Craignant une contagion en France, Louis XIV décide de passer en force et d’écraser la Bretagne révoltée qu’il entend saigner à blanc. L’envoi de troupes en Bretagne est décidé début mai pour punir les patriotes bretons révoltés contre l’arbitraire français. Les séides coloniaux de Paris sur place prennent l’initiative de terroriser la population bretonne. Un homme est pendu à Nantes, ainsi qu’une femme à Guingamp. A Rennes, qui a connu une reprise des troubles (le 25 avril), l’arrivée d’une centaine de soudards français, le 8 juin, provoque une nouvelle vague révolutionnaire de défense des droits de la ville.

Les mercenaires français sont obligés de repartir et les autorités coloniales représentées par le gouverneur français en Bretagne occupée, le duc de Chaulnes, doivent rendre aux patriotes bretons les prisonniers faits les semaines précédentes. Chaulnes, humilié, ne parvient à ramener le calme que contre des promesses que les soldats français ne reviendront pas en Bretagne et d’accomodements fiscaux. La ville reste néanmoins agitée et le bureau du papier timbré est à nouveau attaqué le 17 juillet. La Française Sévigné parle de l’exécution de l’un des révoltés, Daligault :

Daligault, ce pauvre ménétrier, « qui avait commence la danse et la pillerie du papier timbré », le 17 juillet précédent, commença aussi cette danse funèbre. Comme c’était le premier supplice, on voulut qu’il jetât dans le cœur du peuple une profonde impression d’horreur et d’effroi : aussi, le corps du patient à peine détaché de la roue fut coupé en quatre quartiers, et ces quartiers exposés sur des poteaux dressés à cet effet aux quatre coins de la ville, c’est à dire, à la Magdeleine, au Bourg-l’Evêque, au bout de la rue Haute et à celui de la rue Hux (Relation de Morel). Daligault, quoique mis à la question, ne dénonça aucun complice ; toutefois, il dit en mourant que c’étaient les fermiers du papier timbré qui lui avaient donné vingt-cinq écus pour commencer la sédition ; et jamais on n’a pu en tirer autre chose » (Lettre de Mme de Sévigné, du 30 octobre 1675).

Dans le même temps, la contestation gagne les campagnes de Cornouaille. Le mouvement gagne le Léon, le Trégor et le Vannetais. Ceux que l’on appellera bientôt « les bonnets rouges » s’en prennent comme en ville aux nouveaux impôts décrétés par la tyrannie française et profitent en outre du rapport de force favorable pour obtenir des seigneurs des aménagements de rentes. Quelques châteaux et presbytères sont pillés. Le 2 juillet, les révoltés du pays bigouden proclament l’abolition des impôts nouveaux et des abus seigneuriaux dans un texte resté célèbre sous le nom de « code paysan » dans lequel la défense des libertés nationales de la Bretagne sont affirmées avec force.

Vers Carhaix, l’attaque du puissant château de Kergoët en Saint-Hernin (11 juillet) provoque un choc chez les autorités coloniales françaises qui espéraient jusque-là de temporiser. C’est alors que le représentant colonial Chaulnes demande à Louis XIV l’envoi de troupes françaises pour semer la terreur en Bretagne. Dans le même temps, des députés bretons sont signalés à La Haye, aux Pays-Bas, pour nouer une alliance entre les nations bretonne et hollandaise contre l’impérialisme français. Pour prévenir une possible intervention militaire hollandaise destinée à libérer la Bretagne occupée, environ 5 000 soudards français sont dépêchés pour attaquer les Bretons.

Le notaire Sebastian Ar Balp, chef du groupe des insurgés de Carhaix, songe à affronter l’envahisseur français, mais il est assassiné par un laquais du pouvoir féodal français. Les soudards venus de France ne rencontrent pas de « bonnets rouges », qui préfèrent se disperser. Le corps d’Ar Balp est exhumé pour être supplicié. Des clochers du pays bigouden sont détruits pour avoir sonné le tocsin dès le début de la révolte. La Française Sévigné, présente en Bretagne, raconte les scènes d’exécutions de masse que commettent les troupes françaises venues écraser les Bretons.

Nos pauvres bas Bretons, à ce que je viens d’apprendre, s’attroupent quarante, cinquante par les champs, et dès qu’ils voient des soldats, ils se jettent à genoux et disent mea culpa : c’est le seul mot de français qu’ils sachent, comme nos Français qui disaient qu’en Allemagne on ne disait pas un mot de latin à la messe, que Kyrie eleison. On ne laisse pas de pendre ces pauvres bas Bretons. Ils demandent à boire et du tabac, et qu’on les dépêche. 

La révolte bretonne présentait toutes les caractéristiques d’une révolution nationale. Paysans et bourgeois étaient unis dans la volonté de renverser les structures du pouvoir royal français qui s’appuyait sur une classe féodale particulièrement féroce. Les codes paysans commencent à articuler un véritable programme politique dont la dimension nationale est sous-jacente. Les Bretons déploient des efforts en direction des Pays-Bas, nation en guerre contre l’impérialisme français. Hélas, faute d’une organisation révolutionnaire, cette révolte ne parvient pas à se structurer en révolution et à s’armer pour une confrontation de longue durée contre l’occupant français. 

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Construire l’Etat breton : le Parti National Breton lance ses cycles de formation politique continue !

Construire l’Etat breton : le Parti National Breton lance ses cycles de formation politique continue !

[PNB] Les militants du Parti National Breton ont participé au premier cycle de la formation politique continue mise en place par le Parti. Etape importante de la construction du PNB, la formation politique de ses cadres et membres a pour but de restaurer, actualiser et développer une tradition militante spécifiquement bretonne dont l’objectif est le redressement de l’Etat breton sur une base ethno-nationale.

Le Parti National Breton met notamment l’emphase sur la connaissance et la compréhension de l’histoire millénaire de la nation bretonne, la vision du monde du Parti et ses applications concrètes au plan politique. En participant à cette formation, les nationalistes, en plus du renforcement de la cohésion politique, créent un état d’esprit proprement breton qui s’inscrit dans l’action historique de l’Emsav.

Le Parti veut ainsi disposer d’une école de formation qui donne naissance à une voie nouvelle pour les Bretons qui prennent conscience de leur nationalité. Ce travail théorique rejoint la pratique permanente du Parti sur le terrain en Bretagne.

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Insécurité à Rennes : agression gratuite contre le présentateur météo Steven Tual

Insécurité à Rennes : agression gratuite contre le présentateur météo Steven Tual

[RENNES-ROAZHON] Le présentateur météo Steven Tual a été gratuitement agressé à Roazhon (Rennes). Cette agression est le résultat de l’anarchie migratoire et sécuritaire dont sont responsables les autorités françaises et la franco-socialiste Nathalie Appéré.

Steven Tual anime Météo en Bretagne (Twitter : @MeteoBretagne) qui intègre toujours le Pays Nantais dans ses bulletins quotidiens.

Le Parti National Breton – Strollad Broadel Breizh lui souhaite un prompt rétablissement.

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Dalc’homp sonj : Alain IV, Duc de Bretagne !

Dalc’homp sonj : Alain IV, Duc de Bretagne !

[ISTOR BREIZH] Alain IV de Bretagne dit Alain Fergent ou Fergant, Fergan, Fergandus et Fergens, né vers 1060 au château de Châteaulin et mort le 13 octobre 1119 à l’abbaye Saint-Sauveur de Redon, fils de Hoël II de Bretagne et d’Havoise de Bretagne, fut comte de Cornouaille, de Rennes et de Nantes et enfin duc de Bretagne de 1084 à 1115.

Né au château de Châteaulin vers 1060, il est le fils de Hoël II de Bretagne et d’Havoise, il est comte de Cornouaille, puis de Rennes, de Nantes et enfin duc de Bretagne. Il succède à son père le 13 avril 1084 et est réputé être le dernier duc à avoir pratiqué le breton.

En 1084, il confirme toutes les libéralités accordées par son père et son grand-père à l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé. En 1084 encore, il fait don à l’abbaye de Landévennec des moulins, écluses et pêcheries de Châteaulin.

Il doit rétablir l’autorité ducale dans le comté de Rennes contre Geoffroy Grenonat, demi-frère de Conan II, auquel il avait succédé comme comte viager. Dès 1084, il prend Rennes à la tête de son armée et envoie Grenonat à Quimper, qui y meurt la même année, permettant à Alain de récupérer le titre de comte de Rennes. La même année, il nomme son frère Mathias à la tête du comté de Nantes où il le servira fidèlement aux côtés de leur oncle l’évêque Benoît de Cornouaille. À la mort de Mathias sans héritier en 1103, le comté de Nantes revient dans le domaine ducal.

En 1086 ou en 1087, il épouse en premières noces Constance de Normandie, fille de Guillaume le Conquérant, qui meurt empoisonnée en 1090 sans lui donner de descendance.

En 1093, il épouse Ermengarde d’Anjou, fille de Foulque IV le Réchin et arrière-petite-fille de Foulque Nerra.

Il préfère séjourner dans la partie bretonnante du duché dont il était originaire et habite volontiers dans ses châteaux d’Auray et surtout de Carnoët non loin de l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé régie par son oncle l’abbé et évêque Binidic (Benoît).

Vestiges du château de Carnoët

La tranquillité dans laquelle vit le duché permet à Alain Fergent de répondre à l’appel d’Urbain II et, en compagnie d’autres seigneurs bretons, de se joindre, au cours de l’été 1096, à la première croisade. Le contingent breton qui comprend également Hervé fils de Guiomarch III de Léon, Raoul de Gaël et son fils Alain, Conan de Penthièvre fils de Geoffroy Ier, Riou de Lohéac, Chotard d’Ancenis et leurs hommes est incorporé dans l’armée commandée par Robert Courteheuse duc de Normandie et le comte Robert II de Flandre. Il s’absente de Bretagne durant cinq ans en 1096 et 1101 laissant le duché sous la ferme autorité d’Ermengarde.

De retour de la croisade et sous l’influence de sa pieuse épouse, Alain s’intéresse de plus en plus aux questions religieuses et il soutient la réforme du clergé séculier menée par Marbode, évêque de Rennes, Baudri de Bourgueil élu à Dol-de-Bretagne en 1107 et Brice à l’évêché de Nantes en 1114. Alain IV est également un bienfaiteur des abbayes particulièrement ligériennes. Sur les quatorze actes subsistants de 1100 à 1112, sept concernent des établissements monastiques de la vallée de la Loire ; Marmoutiers, Saint-Serge et Saint-Nicolas d’Angers.

Cette évolution vers le spirituel ne l’empêche pas d’être encore actif militairement en 1106 en participant entre le 4 et le 19 mai au siège de Candé où le jeune comte Geoffroy IV d’Anjou est blessé à mort et de prendre le parti du roi d’Angleterre Henri Ier Beauclerc dans son conflit avec le frère de celui-ci, Robert Courteheuse, et de participer, en septembre, à la bataille de Tinchebray. L’installation de barons bretons en Angleterre se poursuit ; Henri Ier donne des terres à Olivier de Dinan, Guillaume d’Aubigny et Alain Fitzflaad sénéchal de Dol.

Henri Ier

D’après Orderic Vital, en mars 1113, lors de l’entrevue d’Ormeteau-Ferré entre Louis VI le Gros et Henri Ier Beauclerc, le roi de France « concède la Bretagne » c’est-à-dire la vassalité directe d’Alain à Henri Ier. Le duc de Bretagne devient « homme lige du roi des Anglais », c’est alors qu’il fiance son fils Conan à la fille naturelle du roi d’Angleterre, Mathilde. Malade, il délègue alors définitivement le gouvernement à son fils Conan III qui intervient pour la première fois comme duc de Bretagne en 1115.

Abbaye Saint-Sauveur de Redon

Alain Fergent se retire en l’abbaye Saint-Sauveur de Redon et y meurt le 13 octobre 1119 et il y est également inhumé en présence de Baudri de Bourgueil archevêque de Dol, de Marbode évêque de Rennes, Étienne de Penthièvre et de ses quatre fils, du vicomte Alain de Porhoët, d’Olivier de Dinan, d’Hervé de Léon, d’André Ier de Vitré et de son fils Robert, de Judicaël de Malestroit.

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