16 décembre 1794 : Jean-Baptiste Carrier est guillotiné à Paris pour avoir exterminé près de 10,000 innocents à Nantes, lors de la Terreur

16 décembre 1794 : Jean-Baptiste Carrier est guillotiné à Paris pour avoir exterminé près de 10,000 innocents à Nantes, lors de la Terreur

[ISTOR BREIZH] Le 16 décembre 1794, Jean-Baptiste Carrier est guillotiné à Paris. Après s’être débarrassé de Robespierre, le gouvernement républicain cherche alors à se débarrasser de ses exécutants les plus compromis pour épargner les véritables décideurs.

Joseph Fouché, conventionnel et jacobin radical, lui-même impliqué dans les meurtres de masse les plus sanglants de la Terreur, notamment à Lyon, joue un rôle clef dans le renversement du gouvernement terroriste de Robespierre. Pressentant que la chute de ce dernier est inévitable au cours de 1794, il prend la tête de la conspiration visant à l’abattre pour mieux pouvoir échapper aux retombées de la fin du terrorisme. Il parvient à convaincre les indécis au sein de la Convention, le parlement français, qu’ils figurent sur la prochaine liste des députés que Robespierre entend faire exécuter. Paniqués, ils se rallient à son plan et votent la mise en accusation de Robespierre.

Conscient que les massacres de masse perpétrés par le gouvernement républicain entraîneront des enquêtes à grande échelle, il prend une nouvelle fois les devants. Il fait parvenir au journaliste Gracchus Babeuf, jacobin radical lui-même, les documents les plus compromettants à propos des évènements de Nantes. Il n’en garde que les éléments accablant Carrier avant de lancer la campagne d’accusation médiatique. Carrier est rapidement accusé de la mise à mort de milliers d’innocents, dont les noyades, à Nantes, de 5,000 personnes et l’exécution de milliers d’autres, simplement accusés par Carrier de déviation idéologique.

Carrier, fanatique assoiffé de sang, adhère au projet révolutionnaire qui vise à détruire la société ancienne et, avec elle, ses membres. Il préfigure les commissaires bolcheviques qui commettront les plus grands crimes de masse du 20e siècle. Carrier assiste aux nombreuses tueries qu’il met à exécution à Nantes, organisant des repas mondains où il invite les révolutionnaires présents dans la ville. Il est connu comme un violeur compulsif qui abuse des prisonnières que les bandes républicaines font en Bretagne.

Carrier, loin de rougir, assume cette politique génocidaire jusqu’au parlement français où, en février 1793, il soutient explicitement à la tribune le général Tureau dans sa politique d’extermination des femmes et des enfants en Vendée.

Il conclut son intervention en disant :

Tuons donc tous les rebelles sans miséricorde. Le plan du comité de salut public et celui des généraux est conforme à mes vues.

Boucher servile et zélé, Carrier est jugé de manière expéditive en décembre 1794 pour protéger les véritables architectes de la Terreur après la chute de Robespierre.

Pour sa défense, Carrier déclare aux membres du Tribunal révolutionnaire qui supervise l’opération de blanchissement des terroristes en le sacrifiant pour apaiser l’opinion : “Tout est coupable ici, jusqu’à la sonnette du président !”.

Breton, souviens-toi !

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L’Equipe de France ou la marche des Sans-Culottes vers l’Afrique (Editorial du PNB)

L’Equipe de France ou la marche des Sans-Culottes vers l’Afrique (Editorial du PNB)

[PNB] Citant l’essayiste Eric Naulleau, le journal parisien Le Figaro titrait, hier, que la Coupe du Monde de football était le “dernier évènement qui fédère à ce point la nation (française)”. La formule est inexacte – la France n’est pas une nation, mais un empire -, mais c’est en effet tout ce qu’il reste de l’empire français : une équipe de football composée au trois quarts de sportifs africains.

C’est, à bien des égards, la forme paroxystique et caricaturale d’un processus impérialiste entamé il y a huit siècles sous la direction de Philippe Le Bel, depuis Paris, puissamment accéléré avec l’éviction des Anglais du continent et la destruction des états breton et bourguignon à la fin du 15ème siècle. Libéré sur le continent, la bureaucratie centrale parisienne, grâce à son armée, a pu étendre à grande échelle son système impérialiste sur les autres continents à partir de 16ème siècle, ce jusqu’à son effondrement complet en 1962.

Immédiatement après la fin de la Guerre d’Algérie, le processus impérialiste, loin de se clôturer, a tenté de maintenir le projet impérial en métropole, faute de le réussir au niveau planétaire. L’immigration à rebours originaire des colonies, légitimée par l’idéologie missionnaire et impérialiste de 1789, est devenue, sur le modèle du recours aux sujets coloniaux en 1914, la réponse d’une bureaucratie d’état parisienne à son échec historique hors d’Europe. Paris s’identifie totalement à l’Afrique dont elle veut être le tremplin politique planétaire.

En cohérence avec cette logique, la démographie africaine est désormais la solution choisie par Paris pour répondre à l’effondrement de la natalité autochtone en France. Sur le même principe, elle “externalise” ses équipes sportives en “internalisant” l’Afrique par l’immigration. Officiellement sous bannière française, c’est bien toute l’Afrique francophone que la France utilise désormais dans les compétitions sportives mondiales.

De par sa construction impérialiste, l’Etat français se retrouve à organiser et exalter le propre effacement du noyau ethno-biologique qui servait de base humaine à sa création. Le spectacle grotesque du chauvinisme tricolore, excité par une équipe de mercenaires africains, résume parfaitement la fin tragi-comique d’un empire débordé dans ses frontières par ses anciens sujets extra-européens. La sans-culotterie braillarde rejoint finalement la sauvagerie africaine.

Pour les Bretons, la question que pose ce spectacle absurde et sinistre, c’est celle du réveil de leur nationalité face à la fin de l’empire français sous le poids de la submersion afro-islamique que devait par nécessité déclencher la colonisation. Si les Bretons ne prennent pas conscience de leur nationalité, ne prennent pas les dispositions décisives à la préservation de leur personnalité ethnique face à l’Etat français, et restent, par acculturation, prisonniers du fatras multiracial hexagonal tandis que la démographie fait son office, ils disparaîtront durant ce siècle, amalgamés à l’Etat afro-musulman sur le territoire français.

C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui plus encore qu’hier, toute manifestation de chauvinisme français en Bretagne, en plus d’être en soi odieuse, est surtout la manifestation de la marche au néant africain que supervise l’Etat français dans sa fuite en avant vers la sauvagerie afro-sans-culottarde.

Beaucoup de Bretons se plaignent, mais combien agissent de manière ordonnée et révolutionnaire ? Il n’y aura pas de salut sans solution radicale. C’est cette solution que le Parti National Breton veut apporter. Les Bretons lucides doivent réagir et rejoindre le Parti National Breton pour organiser l’alternative à la menace existentielle qui pèse sur notre peuple. Attendre, ou couper les cheveux en quatre, n’est plus un luxe que les Bretons peuvent se permettre, ni la complaisance, la fainéantise, le refus de la discipline au nom d’un anarcho-individualisme compulsif, sauf à accepter d’être remplacés par “les conquérants de nos conquérants” qui, à ce stade, n’ont guère qu’à poser leurs valises – quand ils en ont – en Bretagne. 

Les Bretons doivent retrouver le sens de leur race, le sens de leur nationalité celtique, ce que seul le Parti National Breton entend faire, loin du régionalisme marxisant ou des amicales culturelles inopérantes. Cette décennie sera cruciale et les Bretons doivent désormais choisir leur destin.

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Carhaix : le Parti National Breton invite Christian Troadec à déménager au Maroc dans les plus brefs délais

Carhaix : le Parti National Breton invite Christian Troadec à déménager au Maroc dans les plus brefs délais

[PNB] Opportunisme et absence de dignité vont souvent de paire. Chez le socialiste français Christian Troadec, c’est une attitude de principe. L’édile de Carhaix-Plouguer, fidèle à son goût revendiqué pour l’écrémage de toutes les bassines électorales, a jugé de bon ton, sinon nécessaire, de se prosterner au pied du bled marocain dont il se félicite du débordement démographique en Bretagne.

Puisque Christian Troadec éprouve un besoin irrépressible de vivre au milieu des Arabes, nous l’invitons à aller au bout de ses aspirations en déménageant sans tarder au Maghreb.

Carhaix, pas plus que la Bretagne, n’a à subir les conséquences de l’inextinguible soif de métèques de la gauche française.

Breizh Atav !

Pour le Kuzul Meur du Parti National Breton

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L’assassinat de l’Abbé Perrot : de la barbarie sans-culotte à la barbarie marxiste

L’assassinat de l’Abbé Perrot : de la barbarie sans-culotte à la barbarie marxiste

[PNB] Dans cette lecture nationaliste n°2, l’assassinat de l’Abbé Yann Vari Perrot, le 12 décembre 1943, est replacé dans son contexte géopolitique, idéologique et historique.

En abattant la figure de la résistance culturelle et linguistique bretonne, à Scrignac, à l’automne 1943, ce n’est pas qu’un prélat que les assassins du Parti communiste français ont visé, c’est l’âme de la vieille Bretagne que les héritiers des terroristes de 1793 ont voulu tuer. Ce meurtre préfigurait l’entreprise d’anéantissement qui devait suivre le coup d’état révolutionnaire léniniste auquel s’activaient les bandes rouges de Staline en France et en Bretagne, à la veille du débarquement allié.

L’objectif des agents de l’Internationale marxiste était l’élimination préventive des cadres de la résistance anticommuniste qui ne manquerait pas de s’organiser au lendemain de l’établissement d’une république bolchevique pro-soviétique dans l’Hexagone. L’Abbé Perrot, de par son charisme débordant sur l’ensemble de la Bretagne, était une cible politique évidente pour les bolcheviques.

Le martyre de l’Abbé Perrot est un legs fondamental pour l’Emsav et les patriotes bretons. Pour ceux qui luttent contre les ennemis mortels de la Bretagne, le crime scelle dans le sang du prêtre la promesse de mener le combat jusqu’à la victoire finale.

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L’Afrique mise en scène à la prison de Rennes : face à la sauvagerie française, une seule solution, l’Etat breton !

L’Afrique mise en scène à la prison de Rennes : face à la sauvagerie française, une seule solution, l’Etat breton !

[PNB] La culture française continue de menacer la Bretagne. Dernier exemple en date, la France se donnait en spectacle au centre pénitentiaire de Rennes, dont les détenus sont à l’image des “artistes” venus de l’Hexagone.

La culture française se confond avec l’Afrique. Même aspiration, même finalité. Seule la fin de l’occupation française peut sauver la Bretagne de l’islamo-brésilianisation que prépare l’Etat français pour elle.

Face à l’anarchie française, le Parti National Breton veut restaurer l’ordre breton en Bretagne, ce que seul l’Etat breton pourra réaliser par une politique radicale et inflexible. En plus d’une politique répressive drastique, l’Etat breton expulsera massivement les étrangers indésirables venus de France.

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Ephéméride national breton : 9 décembre 1378, l’annexion illégale de la Bretagne par la France déclenche le soulèvement général de la nation bretonne, les Français sont vaincus 10 mois plus tard

Ephéméride national breton : 9 décembre 1378, l’annexion illégale de la Bretagne par la France déclenche le soulèvement général de la nation bretonne, les Français sont vaincus 10 mois plus tard

[ISTOR BREIZH] Le 9 décembre 1378, le roi de France Charles V fait ordonner l’annexion de la Bretagne par le parlement de Paris.

La nation bretonne se soulève et forme une ligue patriotique pour chasser les Français du pays. Une délégation est envoyée en Angleterre pour demander au duc Jean IV de prendre la tête de l’armée de libération. Le souverain breton accepte et débarque à Dinard le 3 août 1379 avec des troupes de l’allié anglais.

Les Français, rapidement écrasés, doivent fuir en désordre face à la violente contre-offensive bretonne. Ils capitulent deux mois plus tard, en octobre 1379.

Le chant An alarc’h célèbre la guerre de libération nationale remportée par le duc Jean IV.

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Ephéméride national breton : 8 décembre 1895, disparition de Théordore Hersart de la Villemarqué, auteur du “Barzhaz Breizh”

Ephéméride national breton : 8 décembre 1895, disparition de Théordore Hersart de la Villemarqué, auteur du “Barzhaz Breizh”

[ISTOR BREIZH] Le 8 décembre 1895 disparaît Théodore Hersart de la Villemarqué, philologue et auteur du livre qui marque la renaissance spirituelle de la nation bretonne, le Barzhaz Breizh. 

Étudiant au collège jésuite de Sainte-Anne d’Auray dès l’âge de dix ans puis aux petits séminaires de Guérande (à partir de 1827) et de Nantes (à partir de 1830), il se présente à l’examen du baccalauréat devant la faculté des lettres de Rennes et obtient son diplôme le 30 octobre 1833. En 1834, il se rend à Paris, pour entrer à la faculté de droit. Toutefois, ayant lu The Myrvyrian Archaiology of Wales d’Edward Williams, il se tourne vers les études médiévales et bretonnes, thèmes qui font l’objet d’études à Paris et suscitent un grand intérêt parmi les chercheurs romantiques, comme Jean-François-Marie Le Gonidec. Abandonnant le droit, il suit les cours de l’École des chartes, d’abord en auditeur libre, avant de s’inscrire en 1836. Dès cette année, de même, il commence la préparation du Barzhaz Breizh. Dans ce cadre, il prend des cours de breton, langue dont il n’a alors qu’une connaissance imparfaite, auprès de l’abbé Jean-Guillaume Henry (1803-1880), futur relecteur et « correcteur » du recueil, et à ce titre appelé « l’éminence grise de La Villemarqué ».

Pendant ses vacances au manoir, il collecte à son tour des chants en breton qu’il transcrit avec leur musique sur des carnets de collecte. Conservés par la famille, trois cahiers ont été remis en 1964 par son arrière-petit-fils, le général de La Villemarqué, au chercheur Donatien Laurent. Le premier de ces carnets contient des chants notés surtout à Nizon.

Invité par Lady Augusta Hall et la Cymdeithas Cymreigyddion y Fenny (société des galloisants d’Abergavenny), La Villemarqué prend la tête d’une délégation bretonne composée de Carné, Mauduit, Francheville, Boisrouvray et Marallac’h, ils partent en octobre 1838 pour le Pays de Galles, pour y « étudier à leur source et comparer entre eux l’idiome et les monuments d’origine celtique ». Le 11 octobre 1838, il est reçu à Abergavenny comme barde — sous le nom de « Barz Nizon » (le barde de Nizon) — au sein du collège néodruidique gallois, la « Gorsedd des Druides, Bardes et Ovates de Grande-Bretagne ». Avec les Gallois, il jette les bases du Congrès celtique international. À son retour en Bretagne, il fonde (en 1843 ou en 1857) une « Fraternité des Bardes de Bretagne » (Breuriez Breiz) approuvée par l’archidruide de Galles, mais n’aboutit pas à la création d’une Gorsedd, et l’association disparaît après la mort de La Villemarqué, en 1895.

Grandement nourri du romantisme européen, son travail correspond au modèle d’édition d’une littérature populaire vivante, rassemblée et stylisée, établi par les frères Grimm, qu’on retrouve également chez le serbe Karadžić ou le Finnois Lönnrot avec le Kalevala qui deviendra l’ouvrage marquant la naissance du nationalisme finlandais.

Même si ce n’est pas un succès de librairie avec seulement 500 exemplaires pour l’édition de 1839, 2 000 exemplaires pour celle de 1845, 2 500 exemplaires pour celle de 1867, le Barzhaz Breizh connaît un succès immédiat, parmi les lettrés de la capitale française, mais aussi pour les Bretons de Paris, pour deux raisons : la beauté poétique de l’édition de La Villemarqué et l’attente idéologique, parmi les Bretons, de textes prouvant leur identité historique. 

Pour lire le Barzhaz Breizh, cliquez ici.

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“Celtique ?” : L’exposition coloniale anti-celtique, anti-bretonne dénoncée en termes justes par l’artiste Gwennyn

“Celtique ?” : L’exposition coloniale anti-celtique, anti-bretonne dénoncée en termes justes par l’artiste Gwennyn

[PNB] L’artiste bretonne Gwennyn a publié une réaction courageuse en réaction à l’exposition coloniale “Celtique ?”, d’inspiration franco-marxiste, au très mal nommé Musée de Bretagne, à Rennes.

A l’heure où l’exposition « Celtique ? » au Musée de Bretagne ferme ses portes et sur le point d’être démontée, je me pose la question sur les motivations réelles de ses instigateurs… Sous le prétexte de vouloir informer la société du produit de leur recherche historique (supposée scientifique et rigoureuse alors qu’en définitive, elle ne l’est pas vraiment), je ne peux m’empêcher de penser que cette expo a surtout été conçue pour mettre à mal une certaine vision de la Bretagne. Une Bretagne celtique rayonnante, aimée, ouverte sur le monde, mystérieuse et poétique dans laquelle je me reconnais. Celle qui a fait émerger tant de petits miracles : bagadoù et cercles celtiques, festivals et festoù-noz, un rêve collectif permanent chanté par nos bardes et nos héros, engendrer nos luttes et nos résistances…

Alors pourquoi vouloir casser tout ça ? Couper la Bretagne de ses origines est une manière de l’isoler, l’asservir, la rendre pauvre et crédule comme l’a fait un certain Colbert en amputant la Bretagne des richesses de la mer, de notre mère… Notre force profonde est enfouie dans cette identité celtique, poétique et fragile, mystérieuse et inclusive. Une véritable sphère d’évasion que la nuit des temps nous a offerte sur un plateau d’argent… une alternative à la raideur de la rationalité latine. Être celtique, c’est écouter son cœur mais c’est aussi faire preuve de raisonnement, comme l’a démontré nombre d’historiens qui se sont exprimés sur le sujet. En effet, la Bretagne est profondément celtique et cette identité s’exprime à travers sa langue, ses noms de lieux, des migrations hors-normes de populations celtes au 6è siècle, ses légendes et croyances (propagation du druidisme puis, influences de l’Eglise d’Irlande), ses paysages et même des maladies génétiques (Hémochromatose)…

Alors… pourquoi ? Peut-être parce que ces historiens avaient besoin d’une certaine reconnaissance auprès d’une pseudo intelligentsia et que ces thèses correspondent aux supputations idéologiques de quelques Jacobins qui se battent en duel, quelque part à Paris, et qui ont la main mise sur les éditos de certains journaux nationaux. Peut-être…

En tout cas, je leur souhaite bon vent… et leur suggère une nouvelle idée d’expo : « Corse ? » à Ajaccio, ou « Basque ? » à Bayonne qui devrait avoir son petit succès également…^^

Alors, « Kenavo, hep distro » 

L’artiste Gwennyn a dit beaucoup de choses pertinentes, de l’ordre de ressenti et de l’instinctif. Ce qu’elle touche du doigt, sans le nommer, est simple à désigner : il s’agit de l’impérialisme du centre parisien, camouflé sous les oripeaux de l’idéologie civilisatrice des droits de l’homme, religion d’état française dont le mandarinat universitaire pense encore, comme la Sorbonne au Moyen-Âge, être tout autant le gardien que le missionnaire. Elle pense fixer le vrai et le faux, l’objectif et le subjectif, dire, implicitement, le licite et l’illicite, donc dicter l’histoire. Pour cette verbeuse université parisienne, les Bretons, sauvages jadis, ploucs aujourd’hui, doivent assumer leur qualités non-sujets historiques, se tenir silencieux, écouter et découvrir ce que eux et leur patrie sont vraiment et se contenter de n’être que l’extension de la volonté de ce mandarinat et du centre parisien qu’il sert. Car enfin, il faut bien l’université parisienne aux Bretons pour apprendre qui ils sont. 

En réalité, la France n’est plus rien, ou presque, et certainement pas une puissance en mesure d’impressionner intellectuellement, et encore moins spirituellement, les Bretons. Il n’existe probablement pas dix Bretons qui rougissent de honte devant la France, en 2022. Le temps est loin où notre peuple, sciemment plongé dans la continentalisation par Louis XIV, pouvait être limité, empêché par la force à notre seule frontière orientale avec la France, donc, à son horizon intellectuel. L’horizon spirituel des Français, c’est Cyril Hanouna. Cela suffit à clore les débats sur la question.

Les Bretons, quoique prisonniers d’une puissante aliénation sous l’effet de la colonisation française séculaire, ont retrouvé, au terme d’une révolution culturelle initiée dès l’émergence de la chouannerie, puis portée par le régionalisme au 19e siècle et enfin l’Emsav au 20e, un réel sentiment de fierté ethnique en l’espace de quarante ans, ce qui, ramené à l’échelle du temps long, est un redressement remarquable. Ils sont face à un vaste chantier de reconstruction nationale qui, en effet, balbutie, mais qui existe. Si la Bretagne n’est pas un autre Limousin, c’est bien grâce aux héros de la résistance nationale et culturelle bretonne.

Cette exposition est une opération verticale, du haut vers le bas, de Paris vers la Bretagne, qui vise, en réaction, à intimider, démoraliser le peuple breton en le faisant douter de ce dont il a pris conscience, de diaboliser ses nouvelles certitudes, de fragiliser la conscience de lui-même qu’il s’est forgé contre les efforts de l’Etat français et de son intelligentsia orgueilleuse. C’est, pour tout dire, une reprise en main coloniale symbolique de la part de l’Etat français.

Cette exposition n’est qu’un procès auquel la nation bretonne refuse de comparaître. Bien plutôt, c’est la nation bretonne qui prépare celle de l’Etat français en Bretagne.

La patrie des égorgeurs de 1793 n’a rien à enseigner aux Bretons, et encore moins la honte de leur propre peuple. En 2022, les Bretons ont appris ceci : les nations subordonnées par la France ont pris conscience d’elles-mêmes, se sont relevées, ont craché au visage du colonisateur et l’ont chassé. Il doit en aller de même en Bretagne, une fois les Bretons pleinement conscients de leur nationalité, pleinement déterminés à redevenir les maîtres de leur patrie. Petite patrie ? Certes, nous ne prétendons pas réformer l’univers, bouleverser les équilibres mondiaux, ni créer de bulle coupée du monde. Nous sommes parfaitement lucides. Mais la modestie ne doit pas mener à l’effacement, ni au reniement. Nous entendons, par respect pour nous, nos enfants et nos ancêtres, être les ordonnateurs de notre réalité, de notre terre, de ne pas tolérer de mainmise étrangère chez nBs. Bref, de chasser le pouvoir français, avec toutes ses marques, loin de Bretagne. Que ce pouvoir se console, il lui restera 63 millions de Français à gouverner et un territoire amputé de 5% de sa masse actuelle. La France, si sûre de sa force, considérera cela avec confiance.

Les Français se passent des jugements des Bretons à leur égard dont ils n’ont, à juste titre, que faire. Les Bretons ne doivent pas avoir une attitude différente. L’heure de la séparation formelle est venue. Ce que les Français feront de leur destin leur appartient. Les Bretons, eux, ne doivent pas se laisser usurper le leur par un état fini. Ils ne doivent pas davantage tolérer l’insulte faite à leur nationalité.

Le courage de l’artiste Gwennyn réside dans le fait qu’en ces temps de relativisme culturel obligatoire et de cosmopolitisme bourgeois à peu de frais, la défense d’un peuple historique est devenu, à cause de l’antiracisme de pure façade du système impérialiste, un moyen facile de faire taire les nations assujetties par Paris. Le colonialisme légitimé au nom de l’antiracisme, la France l’a pensé, l’Etat français l’a fait. 

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Action d’affirmation nationale bretonne dans le Pays de Saint-Brieuc !

Action d’affirmation nationale bretonne dans le Pays de Saint-Brieuc !

[PNB] Les militants du Parti National Breton du Pays de Saint-Brieuc ont une nouvelle fois mené une opération d’affirmation nationale bretonne dans leur région, marquant une régularité soutenue dans l’engagement de terrain.

La nationalité bretonne s’affirme et s’affirmera partout, grâce au dévouement des patriotes.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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