L’exotique sous-ministre à la Mer français Hervé Berville n’a aucune solution pour les pêcheurs bretons : le Parti National Breton, si !

L’exotique sous-ministre à la Mer français Hervé Berville n’a aucune solution pour les pêcheurs bretons : le Parti National Breton, si !

[PNB] Les pêcheurs bretons ont pu découvrir toute l’attention que leur portait le gouvernement français après la récente visite de l’exotique “secrétaire d’état” à la mer, Hervé Berville, dont on ignore s’il sait même nager.

Nommé sous-ministre par le pouvoir colonial français en qualité de grigri diversitaire, Berville est venu proposer comme solution aux pêcheurs cornouaillais de détruire leurs navires, une trentaine sur la cinquantaine opérant en Cornouaille ! Quant à la flambée des prix du carburant générée par les sanctions catastrophiques de l’Etat français contre la Russie, l’insolite Berville a été incapable de présenter de solutions pratiques aux marins de notre pays. 

Le Parti National Breton l’affirme : Paris n’est pas la solution pour les pêcheurs bretons. La pêche bretonne doit être prise en mains par un gouvernement breton, en Bretagne, pour que ce secteur stratégique de l’économie bretonne soit défendu comme il doit l’être, par des Bretons, pour des Bretons. Cela passe par l’autonomie immédiate, puis l’indépendance de la Bretagne.

Breizh Atav !

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Callac, zemmourisme et le piège du bougisme réactionnaire français : ce que le nationalisme breton veut et ce qu’il ne veut pas

Callac, zemmourisme et le piège du bougisme réactionnaire français : ce que le nationalisme breton veut et ce qu’il ne veut pas

[PNB] Une manifestation est organisée par le mouvement réactionnaire français d’Eric Zemmour le 5 novembre, à Callac. Elle vise, en théorie du moins, à manifester une opposition à l’implantation de migrants d’Afrique dans cette commune, à l’initiative de la famille parisienne Cohen, avec l’appui des autorités d’occupation française et de la gauche hexagonale. 

Dès le printemps dernier, le Parti National Breton a fait connaître son opposition à ce projet et dépêcher des militants sur le terrain afin d’alerter la population de Callac sur la nature et la portée de ce projet. 

S’il a fait directement connaître aux habitants sa position, de par l’expérience de ses militants, le Parti National Breton sait que ce type de manifestations orchestrées par des boutiques politiques françaises relève, au plan théorique, de ce que l’on appelle le bougisme d’extrême-droite hexagonal, expression des contradictions internes de la société française en Bretagne. Ces réactions désordonnées, qui attirent invariablement des éléments bretons petits-bourgeois dénués de conscience nationale structurée, n’ont rien de nouveau : jadis, le monarchisme français récupérait l’opposition chouanne au régime républicain pour ne servir, en définitive, que le même maître, la marâtre française.  Plusieurs tentatives petites-bourgeoises hexagonales similaires ont vu le jour ces vingt dernières années, avec un résultat identique car ses fondements coloniaux sont identiques : le Mouvement Régionaliste Breton du MNR français, Jeune Bretagne des Identitaires français, enfin l’agitation zemmouriste sporadique du mouvement hétéroclite français “Reconquête”.

La fièvre réactionnaire locale produit régulièrement ses impuissantes gesticulations dont le seul effet est d’encager le sentiment ethnique breton pour le subordonner aux intérêts français tels que perçus par la faction droitiste hexagonale. Encore et toujours, les mêmes scènes confusionnistes où se mêlent la bannière nationale bretonne et le tricolore du pouvoir colonial français, le même qui organise par ailleurs de remplacement démographique, dans un mélange des genres typique des éléments bretons atteints de schizophrénie identitaire. Une fois cette poussée de fièvre passée, il n’en reste rien.

Qui se souvient encore de la manifestation contre la venue de migrants à Trégastel organisée en 2016 par la réaction française ? 

Celle de Trégunc, en 2016 ?

Celle d’Arzano, en 2019 ?

Comme de juste, celle de Callac, le 5 novembre, perpétue ce principe de récupération du sentiment ethnique breton pour les mettre à la remorque du brouet droitiste hexagonal.

Ayant appris de ce processus réactionnaire en Bretagne, l’Emsav a émergé après la Première Guerre Mondiale pour poser la question bretonne dans son cadre national, et non plus dans le cadre aliénant français qui nie, par définition, la nationalité bretonne, et prive donc la nation bretonne des moyens de se libérer de la société française aliénante. En un mot, le nationalisme breton n’est pas une école de supplétifs de l’extrême-droite française, a fortiori sous la direction d’un immigré d’Afrique du Nord comme Eric Zemmour qui brode sur le thème patriotard hexagonal. C’est un projet révolutionnaire de rupture avec l’Etat français, son régime républicain et sa société cosmopolite, un projet de redressement ethno-national.

Au risque de formuler une évidence : brailler pendant deux heures contre des Noirs, à l’appel du parti d’un journaliste parisien d’origine judéo-berbère, ne forge pas une communauté ethno-nationale bretonne. 

Le Parti National Breton entreprend une tâche sans rapport avec l’agitation et le spontanéisme populiste. Là aussi, l’expérience historique conforte sa position. L’épisode des Bonnets rouges a démontré de manière spectaculaire la différence entre une jacquerie et une révolution. Faute d’une direction politique révolutionnaire nationaliste, ce mouvement, pourtant pré-national, a été récupéré par le réactionnaire régionaliste Christian Troadec et n’a pas pu dépasser le stade de l’impuissante protestation clientéliste mise au service d’une boutique assujettie à l’Etat français.

La mission du Parti National Breton n’est pas d’encourager les mêmes causes tout en espérant des effets différents.

En plus de cette dimension théorique fondamentale entre réaction française et révolution bretonne, s’ajoute la méthodologie pratique de l’impérialisme français.  Ces manifestations stériles, en plus de proroger l’aliénation du sentiment ethnique breton en le subordonnant au nationalisme hexagonal, sont d’ordinaire utilisées par la police politique française pour procéder à un fichage extensif des personnes présentes. Pour s’assurer que le terrain breton reste sous contrôle, elle mobilise, par ses réseaux de complices, l’aile gauche du spectre politique hexagonal, en l’espèce les agitateurs dits “antifas”. Des incidents sont suscités et documentés, puis utilisés ultérieurement, s’il est nécessaire, pour les besoins du ministère de l’Intérieur français qui a régulièrement le soucis de justifier sa répression.

Parce qu’il récuse le bougisme petit-bourgeois droitiste comme un sous-produit parisien, qu’il juge le spontanéisme comme une erreur organisationnelle élémentaire, le Parti National Breton s’inscrit dans une démarche radicalement différente, considérablement plus difficile, mais incomparablement plus juste, qui est celle de la construction dans la longue durée d’un parti authentiquement national, qui traite les causes de la dégénérescence de la nation bretonne au lieu de disserter sur les conséquences de celle-ci. Cela implique une discipline révolutionnaire exigeante et d’identifier correctement l’ennemi ainsi que les priorités stratégiques et opérationnelles.

Le Parti National Breton trace une voie nouvelle qui est une voie spécifiquement bretonne, par et pour les Bretons. Il aborde toutes les questions sous cet angle et prépare l’avènement de l’Etat breton à partir de cette approche révolutionnaire. Confiant dans l’imminente faillite de l’Etat français, il ne dévie pas de cet objectif. Quand le désastre sera consommé pour Paris, les Bretons chercheront une alternative intégrale qui ne sera pas la somme des contradictions de la société française en Bretagne. Ils chercheront une voie révolutionnaire. Le Parti National Breton entend préparer cette voie avec une volonté et une rigueur inébranlables.

Les nationalistes bretons laissent les morts enterrer leurs morts. 

Breizh Atav !

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Éphéméride nationaliste : le 29 octobre 1942, Yann Kerlann fonde la première école en langue bretonne

Éphéméride nationaliste : le 29 octobre 1942, Yann Kerlann fonde la première école en langue bretonne

« Vous avez à apprendre l’Histoire de vos Ancêtres, vous avez à apprendre le breton, oui, à le lire et à l’écrire correctement. Vous avez à retrouver l’Esprit de la Race en parlant, en lisant, en écrivant, en chantant en breton !… Alors se lèvera de nouveau une Bretagne bretonne où les Bretons seront honorés, auront retrouvé leur fierté, où l’on parlera breton, un breton correct, nettoyé de ses gallicismes, qui sera enseigné dans nos écoles… »

Yann Kerlann

 

De l’hiver 1942 à juin 1944, une expérience scolaire inédite a lieu à Plestin-les-Grèves (Trégor) : la création d’une école privée en langue bretonne. Ce projet est porté par Yann Kerlann (Jean Delalande), membre du mouvement brittophone Ar Falz. Bien que cette expérience ait été de courte durée, elle s’inscrit dans les premières tentatives d’enseignement du breton et/ou en breton qui se développeront tout au long du XXe siècle.

Dans une lettre datée du 29 octobre 1942, l’instituteur Armand Keravel (1910-1999), membre de Ar Falz, exprime tout l’enthousiasme qu’il éprouve à l’annonce de l’ouverture prochaine d’une école en langue bretonne à Plestin-les-Grèves :

Gourc’hemennou eta eo e kasan dit, pa glaskez sevel hon hunvre deomp holl : eur skol vrezonek – ha breizat penn da benn. [Je te félicite donc d’essayer de réaliser notre rêve à tous : une école en langue bretonne, et entièrement bretonne.]

Son ami et camarade d’Ar Falz, Jean Delalande dit Yann Kerlann (1910-1969), se retrouve en effet en charge d’un projet qui n’a encore jamais été expérimenté jusqu’à présent : la mise en place d’un enseignement primaire entièrement en langue bretonne. Si quelques initiatives d’enseignement du breton avaient déjà eu lieu, hors de l’école ou dans le cadre de l’arrêté Carcopino de décembre 1941 la tâche qui se présente à Kerlann est immense car tout est à construire dans le domaine pédagogique. Comme l’écrit Keravel :

Gant eul labour a-bouez braz – ouspenn gant eul labour RAMZEL, gouzout a ran – eo e krogez eno. Eun dra kalonek ive. Ha d’it-te e vo an enor da zigeri ar c’henta skol vrezonek.

[Tu vas démarrer là-bas un travail très important – plus que cela, un travail de GÉANT. Quelque chose de courageux aussi. Et c’est à toi que reviendra l’honneur d’ouvrir la première école en langue bretonne.]

L’école de Plestin voit le jour à la fin de l’année 1942 et l’expérience se poursuivra jusqu’en juin 1944. Le contexte n’est pas anodin : alors qu’une grande partie de l’Emsav fait le choix de l’alliance avec l’Allemagne nouvelle contre l’occupant français, plusieurs projets se développent dans le courant de l’année 1941 comme la création de l’Institut celtique, la mise en place d’une nouvelle orthographe du breton, des émissions en breton à la radio, de même qu’un effort de propagande sans précédent émanant du PNB, repris par Raymond Delaporte depuis décembre 1940. Avec une portée symbolique forte, bien que de dimension modeste, le projet de l’école de Plestin s’inscrit dans cette série de réalisations diverses.

Kerlann et Keravel, membres d’Ar Falz depuis 1933, s’interrogent depuis longtemps déjà sur la manière d’enseigner le breton. Dans leur correspondance, il est plusieurs fois question des pratiques pédagogiques de « l’école émancipée », promues notamment par le pédagogue suisse Adolphe Ferrière ou par Célestin et Élise Freinet. Ainsi, pour l’école de Plestin, l’usage de tables individuelles légères avec des chaises pliables, faciles à déplacer en fonction des activités, y compris en extérieur, est envisagé. Dans ses lettres, Keravel donne à Kerlann des conseils pédagogiques : utiliser la méthode globale pour l’apprentissage de la lecture ; favoriser les compositions qui permettent aux élèves d’écrire en toute liberté ; alterner les activités collectives et individuelles ; ne pas donner de travail écrit aux plus jeunes ; établir une correspondance avec une autre classe ; créer un journal et une coopérative scolaire ; enfin, privilégier les activités manuelles à l’extérieur : jardinage ou élevage de lapins, par exemple. Cette expérience s’inscrit également, pour Kerlann, dans le modèle d’apprentissage des langues locales à l’école que Raymond Delaporte, notamment, avait pu observer lors de voyages en Irlande et au pays de Galles à la fin de l’été 1938.

Yann Kerlann, en tant que nationaliste et révolutionnaire breton, est persécuté par le régime gaullo-communiste, mais les bases du renouveau linguistique sont jetées et se matérialiseront définitivement avec la création de Diwan, 34 ans plus tard.

Documents de Yann Kerlann accessible sur l’IDBE

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JO 2024 : face à l’interdiction des festivals bretons par Paris, le PNB appelle les Bretons à une opposition anti-parisienne déterminée

JO 2024 : face à l’interdiction des festivals bretons par Paris, le PNB appelle les Bretons à une opposition anti-parisienne déterminée

[PNB] L’Etat français menace les festivals bretons d’annulation pure et simple afin de permettre à sa capitale, Paris, de faire vivre le mythe de la grandeur impériale hexagonale lors des Jeux Olympiques de 2024. Prétexte invoqué par le ministère de l’intérieur parisien : la mobilisation des forces de sécurité pour assurer la sécurité de cet évènement sportif (source).

Si les Bretons avaient besoin d’une preuve qu’ils ne sont que des sujets coloniaux subordonnés à la bourgeoisie parisienne et à son état, la voici.

Cette attaque contre la société bretonne et ses libertés illustre l’impérieuse nécessité de restaurer l’indépendance pleine et entière de la Bretagne. La nation bretonne doit assurer elle-même les besoins de sa sécurité intérieure et extérieure et ne plus être une colonie française, soumise aux désirs du régime monarchique parisien. 

Le Parti National Breton appelle en outre les Bretons à résister à cette nouvelle offensive de l’état hypercentralisme français et à rejeter ces menaces de Paris d’un revers de main. Paris ne doit pas dicter sa conduite à la nation bretonne.

Breizh Atav !

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Propagande génocidaire du Crédit Mutuel de Bretagne contre le Peuple breton : le PNB avertit

Propagande génocidaire du Crédit Mutuel de Bretagne contre le Peuple breton : le PNB avertit

[PNB] Depuis plusieurs années, le Crédit Mutuel de Bretagne est engagé dans une intense propagande en faveur de l’éradication physique du Peuple breton. Cette propagande présente systématiquement les femmes de race blanche (Bretonnes incluses, par définition) comme des trophées sexuels livrés à des migrants africains.

Cette propagande antiblanche et antibretonne qui exalte la conquête sexuelle des femmes bretonnes par l’envahisseur allogène, avec l’extinction génétique du Peuple breton qu’elle suppose, est une provocation génocidaire qui touchera à sa fin.

Le Parti National Breton avertit : la patience du Peuple breton a ses limites. Si les spéculateurs du Crédit Mutuel de Bretagne ne mettent pas un terme à leur propagande génocidaire, ils en feront l’expérience. 

Breizh Atav !

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Le Parti National Breton dénoncé les propos négationnistes tenus contre le Peuple breton par le socialiste Bernard Poignant, agent du pouvoir colonial français

Le Parti National Breton dénoncé les propos négationnistes tenus contre le Peuple breton par le socialiste Bernard Poignant, agent du pouvoir colonial français

[PNB] Le Parti National Breton dénonce dans les termes les plus fermes les propos sidérants de haine tenus contre le Peuple breton par le socialiste français Bernard Poignant, dans les colonnes du journal Le Télégramme.

Bernard Poignant, servile agent du pouvoir colonial français âgé de 77 ans, a pu, grâce à la surprenante bienveillance de la rédaction de ce journal, se livrer à une violente diatribe négationniste sur fond de haine ethnique contre le Peuple breton, niant son existence pour mieux glorifier l’entreprise ethnocidaire menée par l’Etat français en Bretagne et commander aux Bretons soumission et docilité face aux crimes perpétrés par cet état contre eux.

Dans aucun état européen contemporain, une telle tribune ne serait accordée à un individu niant l’existence d’un peuple connu et reconnu depuis siècles, voire des millénaires lorsqu’on parle de la nation bretonne. Imagine-t-on un instant une tribune ouverte à un homme politique russe, invité à exposer l’inexistence de la nation ukrainienne et à feindre de s’interroger sur ce que serait “l’identité ukrainienne”, laquelle, s’empresserait-il d’ajouter, à l’instar de Poignant, ne pourrait être définie ? L’entreprise serait-elle imaginable, dans la même presse, à l’égard des Algériens, des Turcs ?

C’est l’abaissement du Peuple breton par le joug colonial français qui permet encore à de telles provocations d’être sciemment orchestrées.

Le Parti National Breton le dit avec clarté : le temps des insultes, de la haine ethnocidaire portée par une génération d’ennemis du Peuple breton au service de la puissance coloniale française, est révolu. Si les partisans de l’impérialisme français ont pu profiter de l’affaiblissement temporaire de la nation bretonne pour tenter de la détruire par le passé, le 21ème siècle n’a plus rien de commun avec les siècles précédents. A l’ère de la honte succède l’ère de la fierté ethno-nationale bretonne, solidement dressée sur ses racines celtiques, déterminée face à l’oppression française et à son projet d’anéantissement de notre nation.

Le régime français agonise. La nation bretonne, elle, se prépare à une spectaculaire renaissance. Les générations futures seront éduquées pour que rien des actes criminels entrepris contre leur peuple ne soit oublié. Ni ceux qui les auront commis et glorifiés.

Breizh Atav !

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La promotion artificielle du patois gallo : une imposture franco-socialiste pour affaiblir la nation bretonne !

La promotion artificielle du patois gallo : une imposture franco-socialiste pour affaiblir la nation bretonne !

[PNB] Depuis de nombreuses années, la régression régionaliste française en Bretagne a considérablement semé la confusion dans les esprits bretons en faisant la promotion d’un passéisme provincial situé aux antipodes du futurisme national que portent l’Emsav et le nationalisme breton. L’un des stigmates de cette arriération incapacitante est la promotion du patois français dénommé “gallo” par la réaction régionaliste, au seul prétexte que ce parler avait cours dans le passé. Un appel signé par 300 individus exigeant sa systématisation en Bretagne orientale en est l’expression la plus récente.

Le patois “gallo” a été absorbé par le français moderne et tous les locuteurs francophones ne voient dans ce parler qu’un doublon inutile, souvent grotesque. Il n’existe aucune demande sociale en sa faveur, comme en témoigne l’absence d’ouvertures d’écoles ou de productions intellectuelles quelconque. La langue bretonne en revanche permet aux Bretons de se receltiser psychologiquement et spirituellement, c’est-à-dire de renouer avec leur sang et leur âme brittoniques. C’est la raison pour laquelle des familles bretonnes se mobilisent, même inconsciemment, pour ouvrir des classes bilingues ou des écoles par immersion dans des zones de Bretagne où le breton n’est pourtant plus parlé, après des siècles de recul. Au delà de la langue, c’est une nation celte qui, sous la cendre, continue de vivre sur l’ensemble du territoire breton. Pour le dire simplement : quand un Breton veut parler la langue de ses ancêtres, il parle la langue bretonne, comme son nom l’indique.

Le patois “gallo”, séquelle malheureuse du latinisme, n’a pour seule fonction utilitaire que politique, objectivement anti-bretonne, brandie en négatif du combat pour la langue bretonne. Grâce à l’ouverture d’un second front contre la langue bretonne, cette prise à revers permet de trianguler la lutte que mènent les brittophones pour mettre sur un pied d’égalité dialectique, symboliquement et institutionnellement, langue bretonne et langue française. Bref, de réaffirmer le caractère national de la langue bretonne face à la langue officielle de l’Etat français. C’est une manœuvre habile. Faute de pouvoir détruire le mouvement linguistique breton organisé par le haut, où il gagne en reconnaissance institutionnelle sous la pression lente mais réelle de l’opinion publique bretonne, il est désormais attaqué par le bas, en réduisant la langue bretonne à un “patois parmi d’autres” en Bretagne. 

Ce relativisme linguistique a fleuri jusque dans certains cercles brittophones grâce à une poignée de naïfs pétris de misérabilisme qui établissent un parallèle absurde entre la condition d’oppression de la langue bretonne et celle de ce patois français. La nation bretonne paie une nouvelle fois le prix de l’influence toxique du marxisme culturel d’importation hexagonale, avec son vieil imaginaire victimaire tiers-mondiste, qui se fiche des frontières et des peuples et préfère exalter l’égalité des ratés dans l’échec. C’est une “compagnie” dont la nation bretonne ne veut pas. Le rôle du Parti National Breton est d’appeler les Bretons à la culture de la force et de l’héroïsme pour instaurer la domination des Bretons en Bretagne, et non de participer à l’internationale de la jérémiade en rampant la crotte au cul aux côtés des derniers “damnés” du moment.

Mais l’imposture du patois “gallo” n’est pas qu’un effet de l’acculturation franco-marxiste précitée, elle permet prosaïquement au pouvoir colonial et à ses relais, sous couvert de “diversité” politiquement correcte, de détourner une part des maigres fonds accordés à la défense de la langue celtique pour un patois franco-latin. L’objectif est d’utiliser les armes légales dont se sont dotés les Bretons pour défendre leur langue afin de les mettre au profit d’une des tentacules du fatras français en Bretagne. Non seulement la langue bretonne en ressort affaiblie, mais le latinisme renforcé : ce sont deux formes de français avec lesquelles la langue bretonne se trouvent en compétition au lieu d’une ! 

Chacun comprend que la langue française, soutenue par la toute-puissance de l’Etat français, de ses écoles, de ses médias, de sa bourgeoisie, en ressort considérablement renforcée, la langue bretonne devant se contenter des miettes en compagnie d’un jumeau “gallo” imaginaire.

Il faut désigner les responsables de cette manœuvre perfide : la gauche coloniale française ! C’est elle qui a constamment promu le relativisme culturel visant à réduire la légitimité des Bretons et de leur culture en Bretagne sous couvert de “diversité” et de cosmopolitisme bon teint. Quand ce n’est pas pour noyer leur langue sous un salmigondis de dialectes insolites, y compris peul, arabe ou turc, c’est pour les noyer physiquement sous le flot de l’immigration afro-orientale, mais aussi, française. Sous occupation française et sous direction coloniale socialiste, les Bretons sont toujours la variable d’ajustement du parti de l’étranger en Bretagne. Voilà le seul enseignement.

Le Parti National Breton, en cohérence avec les principes intangibles de l’Emsav, réitère une seule et unique politique linguistique : suprématie bretonne en Bretagne, officialité de la langue bretonne en Bretagne comme langue nationale, enseignement obligatoire et immédiat du breton dans sa zone historique ! 

Face aux contrefeux des agents du colonialisme français, le Parti National Breton appelle les patriotes bretons à la lucidité la plus complète sur cette imposture et à la dénoncer avec la détermination qu’exige la cause nationale.

Breizh Atav !

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Les dix principes fondamentaux de l’unification des Bretons du Parti National Breton

Les dix principes fondamentaux de l’unification des Bretons du Parti National Breton

[PNB] Si le Parti National Breton a un programme fondamental (à lire ici) et 14 revendications d’application immédiate (à lire ici), le Parti National Breton veut aussi unifier les patriotes bretons sous une seule et même bannière. La question qui se pose est donc celle des conditions de cette unification de tous les patriotes telle que la conçoit le Parti National Breton.

Voici les dix points que le Parti National Breton fixe comme base de l’unification :

Premièrement, les Bretons forment une nation fondée sur leur ascendance ethnique commune, par opposition au contractualisme français hérité de 1789.

Deuxièmement, la nation bretonne dispose du droit fondamental à disposer de son destin, c’est-à-dire de vivre libre sur sa terre.

Troisièmement, l’Etat français est une puissance coloniale qui occupe illégitimement et illégalement la Bretagne. Cette puissance doit en être chassée afin de réaliser le droit fondamental de la nation bretonne à la liberté. Il ne peut pas y avoir de liberté individuelle pour un Breton tant qu’il n’y a pas de liberté collective pour la nation bretonne.

Quatrièmement, l’indépendance de la Bretagne implique la constitution d’un Etat breton.

Cinquièmement, le rôle de l’Etat breton, pour atteindre la liberté nationale de Breizh, est d’inverser la colonisation française dans tous les domaines de la vie bretonne : sociale, économique, culturelle et politique.

Sixièmement, la réunification du territoire national breton est un principe intangible.

Septièmement, le redressement de la nation bretonne implique une régénération anthropologique dans tous les domaines. Tout ce qui renforce la nation bretonne est encouragé, tout ce qui l’affaiblira, est combattu.

Huitièmement, la nation bretonne, par l’action de l’Etat du peuple breton, placera le bien commun avec les intérêts de classe. Il mettra le capital au service du peuple breton et non le peuple breton au service du capital. Chaque Breton, sans regard pour son origine sociale, participera à la construction de cette nouvelle Bretagne.

Neuvièmement, la lutte contre la submersion migratoire, menace existentielle pour la nation bretonne, sera menée sans faiblir, jusqu’à la restauration complète de la souveraineté bretonne en Bretagne.

Dixièmement, la nation bretonne proclame sa neutralité.

Breizh Atav !

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