Hommage solennel du Parti National Breton à Fransez Debauvais

Pour la quatrième et dernière journée du Parti de l’année 2024 traditionnellement consacré aux héros bretons, les militants du Parti National Breton ont rendu un hommage solennel à Fransez Debauvais, père fondateur du nationalisme breton en qualité de chef de Breiz Atao.

Les nationalistes se sont rassemblés dimanche 3 novembre autour de la tombe de Deb, à Rennes, sur laquelle se dresse la croix celtique, et aux côtés duquel repose son épouse, la fidèle militante Anna Youennou. Après un dépôt de gerbe et un moment de recueillement, un discours a été prononcé en mémoire du chef breton. La cornemuse a ensuite raisonné dans le cimetière du Nord de Rennes, tandis que les bannières du mouvement formaient une haie d’honneur autour de la sépulture de notre compatriote, héros de la Bretagne nationale.

Texte du discours : 

Chers camarades,

Nous sommes réunis ici pour honorer la mémoire d’un homme qui a consacré sa vie, ses idées, et son âme entière à la cause bretonne. Fransez Debauvais n’était pas seulement un patriote ; il incarnait, pour beaucoup, la Bretagne elle-même, cette terre de légendes et de luttes, de rêves et de défis.

En des temps tourmentés, Fransez Debauvais a eu le courage d’oser rêver d’une Bretagne forte, d’une Bretagne libre. En cofondant le Parti national breton en 1931, il a tracé un chemin pour tous ceux qui souhaitaient voir renaître la langue, l’histoire et la culture bretonnes, refusant l’effacement, s’opposant au silence. Face à l’oubli, il a brandi l’orgueil ; face à l’indifférence, il a opposé la ferveur.

Fransez Debauvais savait que défendre l’identité bretonne n’était pas chose aisée. Mais pour lui, cela allait au-delà d’une simple revendication politique. C’était une mission. Il a vécu pour voir sa terre renouer avec sa grandeur, avec sa dignité. Certes, ses choix ont parfois été controversés ; pourtant, il demeure pour nous, avant tout, un homme d’idéal, de passion et de volonté.

Sa vision ne meurt pas avec lui. Elle reste vivante dans les cœurs de ceux qui continuent de croire en une Bretagne forte et vivante. En ces temps d’incertitude, où la mémoire collective est trop souvent étouffée, puissions-nous nous souvenir de cet homme qui a tant donné pour que la Bretagne ne s’éteigne jamais. À nous de reprendre le flambeau et de poursuivre son rêve, pour une Bretagne où chacun peut être fier de son histoire, de sa culture et de son peuple.

Fransez Debauvais repose ici, mais son esprit, lui, vit toujours à travers nous, dans les collines et les vents de cette Bretagne qu’il aimait tant.

Kevarc’h dit, Deb. Nous ne t’oublions pas.

Pour le Parti National Breton, l’Emsav est une tradition vivante. S’il regarde résolument vers l’avenir, il doit entretenir la mémoire militante de la nation bretonne à travers ses figures éminentes. Fransez Debauvais, journaliste et activiste, a joué un rôle de premier plan dans la formation du nationalisme breton. Son exemple inspire et oblige les Bretons dans leur lutte pour la liberté.

Budig Gourmaelon

Pays du Léon : rentrée militante pour les adhérents du PNB !

Les adhérents de la section du Pays du Léon étaient invités à participer à la rentrée militante du mouvement ce dimanche 1er septembre. Après une marche au rythme des chants patriotiques, les militants se sont retrouvés autour du président du mouvement pour des échanges dans une atmosphère de camaraderie !

 

À l’invitation du Voorpost, une délégation du PNB s’est rendue à la 23e édition de l’IJzerwake, festival du patriotisme flamand

Une délégation du Parti National Breton, menée par son président, a réalisé son premier déplacement international en Flandre, ce weekend, à la 23e édition de l’Ijzerwake, le plus grand festival annuel du nationalisme flamand. Nous avions été invités par nos camarades flamands du Voorpost, organisation patriotique qui milite en faveur d’une Flandre libre et réunie à la Hollande.

Dans la journée du samedi, guidés par deux camarades flamands, nous avons pu déposer une gerbe au cimetière militaire breton, où, avec beaucoup d’émotion, nous avons chanté notre hymne national face à un calvaire typique de notre pays afin d’honorer les morts de notre peuple qui reposent en ce lieu.

Notre visite s’est ensuite poursuivie dans différents cimetières militaires, si nombreux dans cette terre terriblement ravagée par les combats fratricides de la 1ere guerre mondiale. Nous avons notamment rendu hommage aux irlandais et aux gallois, peuples si proches du notre.

Enfin, nous nous sommes rendus à la tour de l’Yser, à Dixmude, monument à la gloire de la liberté flamande. Une premiere version de cette tour fut détruite par l’État belge après la Seconde Guerre Mondiale, poussant les nationalistes flamands à reconstruire une tour plus grande encore. Dans cette tour, visible de très loin se trouve un musée racontant d’une part l’histoire poignante du premier conflit mondial et d’autre part l’histoire de l’émancipation flamande.

Notre journée s’est terminée sur le lieu du rassemblement patriotique du lendemain par une veillée particulièrement conviviale de chants patriotiques. Au cours de cette soirée, nous avons eu le privilège de chanter des chants bretons et notamment le Bro gozh ma zadoù, devant une assemblée qui s’était spontanément levée par respect pour notre hymne national.

Le lendemain, jour du rassemblement, après avoir assisté à une cérémonie religieuse dédiée à la liberté flamande, les discours patriotiques se sont succédés suivi par un défilé du VNJ, le mouvement de jeunesse patriotique flamande, au son des hauts-tambours et de la fanfare. C’est à cette occasion que nous avons nous-même fièrement défilé avec nos drapeaux et les avons présentés au public flamand.

Cette belle journée s’est poursuivie par la visite de nombreux stands installés pour l’occasion et par des discussions avec un grand nombre de festivaliers.

Ceux-ci se sont montrés enchantés de la présence d’une délégation bretonne à l’IJzerwake, et ont dit être heureux de pouvoir nous retrouver l’année prochaine, pour la 24ème édition de ce festival.

Le Parti National Breton remercie ses amis du Voorpost pour leur invitation, ainsi que pour leur chaleureux accueil et la grande disponibilité dont ils ont fait preuve. Le PNB remercie également le Vlaamse Volksbeweging (VVB) et son président, Michael Discart, pour sa gentillesse et les échanges très constructifs avec notre délégation. Enfin, notre président se félicite des rencontres avec des représentants du Vlaams Belang, parti national flamand, et du Nationalistische Studentenvereniging, organisation étudiante.

Le PNB entend poursuivre le développement de ses relations avec les organisations flamandes, ainsi qu’avec d’autres partenaires européens qui partagent l’idée de l’Europe des peuples.

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

Quemper-Guezennec : hommage du PNB à l’Abbé Lec’hvien, lâchement assassiné par les bandits communistes français

Pour le 1er mai, fête des travailleurs bretons, le Parti National Breton organisait l’une de ses traditionnelles journées militantes. Venus de toute la Bretagne, des membres du Parti se sont réunis dans le Trégor pour une journée de formation politique et de camaraderie.

Cette session de formation avait pour thème “L’esprit guerrier breton, fondateur de la Bretagne”. Après un repas patriotique entre camarades nationalistes, la fondation de la Bretagne par les guerriers bretons, du 4ème au 10ème siècle, a été longuement abordée. Des rites militaires bretons à l’onomastique en passant par les grands chefs bretons qui ont résisté et repoussé l’invasion franque, c’est l’épopée fondatrice de la Bretagne qui a été discutée par les camarades présents. Ce travail de formation historique est crucial pour développer le champ de la conscience bretonne chez chaque patriote.

Le Parti National Breton a également souhaité rendre hommage à l’Abbé Per-Vâri Lec’hvien, militant du Bleun Brug et recteur de Quemper-Guezennec lâchement assassiné par les bandits communistes français le 10 août 1944. Artisan de Feiz ha Breizh aux côtés de l’Abbé Yann-Vari Perrot, l’Abbé Lec’hvien est tombé en martyr pour la patrie bretonne, victime de son engagement total pour que renaissance la nation bretonne. Ce sacrifice devait être commémoré pour les 80 ans du drame et un message sans ambiguïté a été adressé aux derniers nostalgiques du marxisme : les nationalistes bretons n’oublient pas !

Un tractage a été réalisé à Quemper-Guezennec pour expliquer l’action du PNB à la population bretonne, puis, bannières du Parti déployées, un rassemblement symbolique a eu lieu là où l’Abbé est tombé pour Breizh.

Le Parti National Breton appelle tous les patriotes bretons à rejoindre ses rangs pour porter l’effort de renaissance nationale, avec unité, foi et discipline. Il ne tient qu’à une avant-garde militante d’éveiller la conscience nationale bretonne et de la porter à sa conclusion politique logique : l’indépendance de la Bretagne.

Budig Gourmaelon