Le programme du Parti National Breton diffère fondamentalement des programmes des autres organisations politiques, qu’elles soient françaises ou prétendument “bretonnes”. Toutes ses propositions sont en rupture radicale avec les idées dominant la société bretonne, elle-même soumise à l’influence structurelle de l’Etat français. Ce n’est pas par esprit de contradiction, mais parce que la philosophie du PNB se veut être la philosophie fondatrice de l’Etat breton futur et qu’elle ne peut être à cet égard une simple déclinaison des propositions existantes dans l’ordre français. Si c’était le cas, la société bretonne resterait un décalque de la société française, partant, l’indépendance et l’Etat seraient inutiles.
La raison d’être du PNB est de garantir la survie du peuple breton. Toute son activité se subordonne à cette grande tâche. Pour réaliser cette mission historique, le PNB se doit d’inverser toutes les polarités sociales actuellement inversées pour rétablir les forces vitales qui se trouvent dans chaque peuple. Ainsi, par exemple, le programme du Parti affirme deux grands principes sociaux : l’interdiction de l’avortement et la restauration de la peine de mort par l’Etat breton. Loin d’être des principes secondaires, ils déterminent les grandes valeurs de l’Etat, qui sont des valeurs de vie, pour les innocents, et de châtiment pour les ennemis de l’ordre social.
L’Etat français consacre la protection de la canaille, tandis qu’il détruit activement la natalité de son peuple. Ces deux principes contre-nature placent un tel état sur le chemin de la perdition.
Il faut encore rappeler la gravité de la situation. La moyenne d’âge en Bretagne est de 44 ans, quand elle est de 27 ans en Algérie et de 20 ans au Congo. L’Afrique, aux portes de l’Europe, est lancée dans un doublement de sa population tous les 20 ans, avec 500 millions de naissances supplémentaires d’ici 2035, soit davantage que toute la population de l’UE. Sous l’effet de l’avortement de masse, la Bretagne perd 10,000 enfants par an, 100,000 par décennie, ce à quoi il faut encore ajouter l’émigration qui coûte 10,000 hommes à la Bretagne chaque année. C’est donc une perte de 200,000 Bretons par décennie, 400,000 en 20 ans, c’est-à-dire bien plus que la première guerre mondiale. La nature ayant horreur du vide, le trop plein démographique africain se déverse imperturbablement sur un continent européen devenu cacochyme, par ailleurs rongé par l’avidité capitaliste de court terme qui exige le maintien d’une immigration de remplacement.
Il est inutile de se lamenter sur le caractère inassimilable de l’islam si, dans le même temps, les conditions de son développement, y compris en Bretagne, ne sont pas analysées et traitées. En particulier, si la natalité bretonne n’est pas puissamment redressée, les Bretons, invariablement, seront évincés de leurs terres ancestrales par des étrangers plus prolifiques. Ainsi en décide la dure loi de la survie en ce bas monde, laquelle ne fait pas de sentimentalisme. Le choix qui se pose aux Bretons est donc un choix de vie ou de mort : veulent-ils conserver les habitudes morbides qui sont les leurs, avec la sexualité récréative et la masculinisation des femmes qu’induit leur mise au travail par la société capitaliste, ou auront-ils la force d’âme de voir les choses comme elles sont et de prendre les mesures radicales dont leur survie, comme peuple, dépend ?
Le PNB répond en optant résolument pour la voie de la vie. Il ne soucie pas des idées dominantes, ni du consensus bourgeois à propos du féminisme, il avance résolument sur la voie de la sagesse, celle qui s’inscrit dans les lois éternelles de la nature à laquelle tous les peuples sont soumis. En plus d’avoir la ferme conviction qu’il s’agit là de la seule voie possible, le Parti sait que, dans les années à venir, la crise démographique, entre vieillissement accéléré et immigration massive, déclenchera une révolution culturelle et une révision générale des perceptions. La valeur des enfants ira croissante, rendant l’avortement toujours plus odieux à un nombre croissant de Bretons. De la même manière, et c’est déjà une réalité, la peine de mort pour les éléments antisociaux fera à nouveau majorité.
Il ne s’agit pas d’être marginal ou provocateur, mais d’être révolutionnaire pour garantir un avenir aux futures générations bretonnes. Le Parti ne se résoudra jamais à la capitulation sur ces principes sans lesquels il n’y aura pas de salut, ni ne tolèrera que les causes du malheur d’un nombre grandissant de jeunes Bretons aient cours. Il faut non seulement de l’audace, mais du courage pour porter la voix d’un peuple et le Parti National Breton entend le faire, sans excès de rhétorique, mais avec fermeté et pédagogie. Radicalité dans les buts, pragmatisme dans leur atteinte, telle est la ligne du Parti.