Immigration : face à la crise démographique, le programme radical du PNB

Immigration : face à la crise démographique, le programme radical du PNB

Le programme du Parti National Breton diffère fondamentalement des programmes des autres organisations politiques, qu’elles soient françaises ou prétendument “bretonnes”. Toutes ses propositions sont en rupture radicale avec les idées dominant la société bretonne, elle-même soumise à l’influence structurelle de l’Etat français. Ce n’est pas par esprit de contradiction, mais parce que la philosophie du PNB se veut être la philosophie fondatrice de l’Etat breton futur et qu’elle ne peut être à cet égard une simple déclinaison des propositions existantes dans l’ordre français. Si c’était le cas, la société bretonne resterait un décalque de la société française, partant, l’indépendance et l’Etat seraient inutiles.

La raison d’être du PNB est de garantir la survie du peuple breton. Toute son activité se subordonne à cette grande tâche. Pour réaliser cette mission historique, le PNB se doit d’inverser toutes les polarités sociales actuellement inversées pour rétablir les forces vitales qui se trouvent dans chaque peuple. Ainsi, par exemple, le programme du Parti affirme deux grands principes sociaux : l’interdiction de l’avortement et la restauration de la peine de mort par l’Etat breton. Loin d’être des principes secondaires, ils déterminent les grandes valeurs de l’Etat, qui sont des valeurs de vie, pour les innocents, et de châtiment pour les ennemis de l’ordre social. 

L’Etat français consacre la protection de la canaille, tandis qu’il détruit activement la natalité de son peuple. Ces deux principes contre-nature placent un tel état sur le chemin de la perdition. 

Il faut encore rappeler la gravité de la situation. La moyenne d’âge en Bretagne est de 44 ans, quand elle est de 27 ans en Algérie et de 20 ans au Congo. L’Afrique, aux portes de l’Europe, est lancée dans un doublement de sa population tous les 20 ans, avec 500 millions de naissances supplémentaires d’ici 2035, soit davantage que toute la population de l’UE. Sous l’effet de l’avortement de masse, la Bretagne perd 10,000 enfants par an, 100,000 par décennie, ce à quoi il faut encore ajouter l’émigration qui coûte 10,000 hommes à la Bretagne chaque année. C’est donc une perte de 200,000 Bretons par décennie, 400,000 en 20 ans, c’est-à-dire bien plus que la première guerre mondiale. La nature ayant horreur du vide, le trop plein démographique africain se déverse imperturbablement sur un continent européen devenu cacochyme, par ailleurs rongé par l’avidité capitaliste de court terme qui exige le maintien d’une immigration de remplacement.

Il est inutile de se lamenter sur le caractère inassimilable de l’islam si, dans le même temps, les conditions de son développement, y compris en Bretagne, ne sont pas analysées et traitées. En particulier, si la natalité bretonne n’est pas puissamment redressée, les Bretons, invariablement, seront évincés de leurs terres ancestrales par des étrangers plus prolifiques. Ainsi en décide la dure loi de la survie en ce bas monde, laquelle ne fait pas de sentimentalisme. Le choix qui se pose aux Bretons est donc un choix de vie ou de mort : veulent-ils conserver les habitudes morbides qui sont les leurs, avec la sexualité récréative et la masculinisation des femmes qu’induit leur mise au travail par la société capitaliste, ou auront-ils la force d’âme de voir les choses comme elles sont et de prendre les mesures radicales dont leur survie, comme peuple, dépend ?

Le PNB répond en optant résolument pour la voie de la vie. Il ne soucie pas des idées dominantes, ni du consensus bourgeois à propos du féminisme, il avance résolument sur la voie de la sagesse, celle qui s’inscrit dans les lois éternelles de la nature à laquelle tous les peuples sont soumis. En plus d’avoir la ferme conviction qu’il s’agit là de la seule voie possible, le Parti sait que, dans les années à venir, la crise démographique, entre vieillissement accéléré et immigration massive, déclenchera une révolution culturelle et une révision générale des perceptions. La valeur des enfants ira croissante, rendant l’avortement toujours plus odieux à un nombre croissant de Bretons. De la même manière, et c’est déjà une réalité, la peine de mort pour les éléments antisociaux fera à nouveau majorité.

Il ne s’agit pas d’être marginal ou provocateur, mais d’être révolutionnaire pour garantir un avenir aux futures générations bretonnes. Le Parti ne se résoudra jamais à la capitulation sur ces principes sans lesquels il n’y aura pas de salut, ni ne tolèrera que les causes du malheur d’un nombre grandissant de jeunes Bretons aient cours. Il faut non seulement de l’audace, mais du courage pour porter la voix d’un peuple et le Parti National Breton entend le faire, sans excès de rhétorique, mais avec fermeté et pédagogie. Radicalité dans les buts, pragmatisme dans leur atteinte, telle est la ligne du Parti.

 

“La langue bretonne va-t-elle disparaître ?” : Vivre en breton au 21e siècle, une réponse nationale !

“La langue bretonne va-t-elle disparaître?” s’interrogeait le 11 avril le journal français Le Figaro qui cite diverses personnes :

Avec 4000 élèves, le réseau Diwan ambitionne de ne former que… 100 locuteurs par an, selon une récente interview de son président Yann Uguen à Ouest-France. «Il n’y a pas de quoi être optimiste», se désole Rozenn Milin. «Il faudrait des mesures très fortes pour inverser la tendance et je ne les vois pas poindre à l’horizon. Ce qui se fait aujourd’hui, c’est de la poudre aux yeux».

C’est la société civile qui est «devenue indifférente au breton» malgré un «soutien institutionnel très fort», estime Erwan Le Pipec, qui note que les formations d’enseignants bilingues ont du mal à recruter suffisamment de candidats. «C’est paradoxal: c’est une langue qu’on affiche de plus en plus alors qu’on l’entend de moins en moins», résume le chercheur en sociolinguistique, qui prévoit qu’il ne restera que de 50.000 à 60.000 locuteurs en 2040.

«Le breton ne va pas disparaître car il y aura toujours un petit noyau de passionnés», estime-t-il. Mais «on est dans un état où ça n’est ni une langue morte, ni une langue vivante», ajoute-t-il. «Ce n’est pas une langue morte car elle est toujours parlée. Mais ce n’est pas tout à fait une langue vivante non plus parce qu’elle n’est plus transmise de façon spontanée aux enfants.» Selon lui, «l’avenir du breton, c’est d’être une langue symbolique, une langue totem porteuse d’identité»

Les considérations d’Erwan Le Pipec sont révélatrices du prisme français qui prévaut jusque dans l’analyse de la situation de la langue bretonne. Outre l’affirmation selon laquelle il y aurait un soutien institutionnel français “très fort”,   une proposition absurde qui ne résiste pas à la comparaison du modèle gallois, la “société civile” n’a, par définition, aucune volonté.

Lorsque la révolution française a éclaté, la nouvelle élite révolutionnaire hexagonale, portée par une volonté claire, s’est employée immédiatement à détruire la nation bretonne à travers ses institutions séculaires et sa langue pour lui imposer les siennes. À l’époque, la “société civile” bretonne n’était certainement pas favorable à la destruction du breton qu’elle utilisait au quotidien, mais elle n’a pas pour autant réagi. La raison en est simple : elle ne disposait pas d’une élite sociale bretonnante, politiquement consciente et organisée, qui soit en mesure de défendre une alternative. Ce sont les élites révolutionnaires qui font l’histoire, pas les masses passives. 

Durant tout le 19e et le 20e siècles, des Bretons se sont ardemment engagés pour la langue bretonne, mais sans succès de masse. À cette époque, la langue française était déjà devenue le moyen pour les Bretons de se hisser socialement au sein de l’impérialisme français en pleine expansion planétaire. Au 21e siècle, il ne peut y avoir de stratégie de renaissance de la langue bretonne sans analyse des causes historiques de cette francisation, c’est-à-dire sans critique radicale de l’intégration autoritaire de la Bretagne dans l’État français par l’impérialisme français. Or, formuler cette critique radicale implique déjà d’entrer en rupture avec l’État français et sa société.

Emsav Stadel Breizh a correctement analysé la raison pour laquelle ces militants, pourtant courageux, ont en grande partie, mais pas totalement, échoué. En coupant la langue bretonne des conditions historiques objectives dans laquelle se trouvait le peuple breton, et en adoptant un apolitisme inconséquent, ils n’ont pas inscrit leur lutte dans celle, plus large, de celle pour la restauration de l’État breton dont dépend la survie de la langue bretonne. Tant que la langue bretonne est pensée comme “régionale”, c’est-à-dire comme un simple particularisme isolé au sein la société française, elle ne peut pas concurrencer la langue française qui assure déjà la pleine intégration sociale et économique des masses bretonnes. 

C’est bien comme instrument d’émancipation nationale par la rupture avec l’État français et sa société que la langue bretonne trouve sa pertinence historique, ce qui implique automatiquement de l’intégrer dans la volonté plus large de restaurer l’État breton. L’approche actuelle, si elle est louable dans ses efforts matériels pour transmettre la langue bretonne, est conçue par des esprits individualistes et non-conscientisés qui acceptent le principe de l’insertion dans la société française.

Pourquoi cette “société civile” française, à laquelle ils appartiennent, porterait la rupture d’avec l’État qui la crée ? Les jeunes Bretons formés dans les écoles bretonnantes restent immergés dans la société française sitôt sortis de la classe, ce qui empêche le processus de création d’une société et d’un état breton, donc d’une réelle émancipation brittonique.

À ce jour, aucune initiative de reconquête réelle du territoire breton par l’État breton n’a été entreprise, sauf une : Kervrezhon.

C’est à la constitution d’espaces autonomes, de véritables bastions d’avant-garde, sur le modèle de l’action fondatrice de la Bretagne par les clans bretons, que l’Emsav doit s’atteler pour qu’il soit possible, au quotidien, de revivre au sein d’une société bretonne. Cela ne peut se faire qu’en reprenant de manière organisée le contrôle de communes de Bretagne, en les repeuplant activement de bretonnants afin de concentrer plutôt que de disperser les Bretons conscients et relevés qui veulent vivre nationalement dans leur langue. 

À cet égard, grâce Eliezer Ben Yehuda, le mouvement sioniste a trouvé l’articulation entre renaissance de la langue hébraïque, nouvel état et nouvelle société. Ce qui a été fait par l’antique peuple juif peut l’être par l’antique peuple breton. C’est une question de volonté nationale.

Construire l’État breton : un peuple, une volonté (Éditorial)

Construire l’État breton : un peuple, une volonté (Éditorial)

ÉDITORIAL – L’Emsav ne soucie pas prioritairement de la société, mais de l’État. L’État est l’instrument suprême et décisif du politique, le politique est la forme active de la volonté d’une communauté humaine, une communauté humaine procède du sang qui l’unit et dont découle l’esprit national. 

L’homme breton est aujourd’hui un sujet psychologiquement, culturellement et historiquement aliéné, c’est-à-dire étranger à lui-même, empêché d’être pour lui-même et par lui-même, résultat de l’oeuvre d’assimilation coercitive menée par l’État français. La volonté de l’homme breton est réprimée, à dessein, par l’État français qui le réduit à un rouage docile dans sa propre machine. Toute impulsion vers l’État breton est par nature une impulsion révolutionnaire, de renversement de l’ordre établi, vers l’émancipation de l’homme breton comme plein sujet historique, c’est-à-dire comme homme libre d’être ce que son sang, socle de son esprit, lui commande d’être. 

On le voit, la question de l’État breton n’est pas une question administrative, ou de principes démocratiques, comme trop souvent des têtes creuses le répètent, mais une question existentielle : être ou ne pas être ! 

Le nationalisme breton est l’expression consciente et agissante de cette volonté d’être, la volonté commune vers l’État breton, l’affirmation, contre le diktat de l’étranger, que l’essence de l’homme breton est vivante, qu’elle veut et agit. Cette volonté n’est pas seulement réalisée avec l’État (stad), au sens technique du mot, mais dans la lutte (stourm) pour l’État. Bien avant que l’État breton ne soit matériellement constitué, il existe par l’action d’affirmation des nationalistes bretons, avant-garde de la volonté vers l’État. 

Construire l’État breton et le nationalisme breton ne sont qu’une seule et même chose.

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Méditer les mots du révolutionnaire irlandais James Connolly

Méditer les mots du révolutionnaire irlandais James Connolly

[PNB] “La liberté nationale, la liberté personnelle et la sécurité sociale ont disparu; le pays est gouverné par des étrangers, du plus haut au plus petit fonctionnaire; la race irlandaise est sans terre, sans abri, et vit par la souffrance, à la merci de ses maîtres”.

Les mots du révolutionnaire irlandais James Connolly s’appliquent parfaitement à la situation de la nation bretonne aujourd’hui !

Réveillons-nous !

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Scrignac : hommage à l’Abbé Yann-Vari Perrot, martyr de la nation bretonne

Scrignac : hommage à l’Abbé Yann-Vari Perrot, martyr de la nation bretonne

[PNB] Dimanche 12 décembre 2023, les militants du Parti National Breton ont participé à l’hommage annuel rendu à l’Abbé Yann-Vari Perrot, martyr de la nation bretonne, lâchement assassiné par les brigands du Parti communiste français le 12 décembre 1943.

Les militants se sont retrouvés sur le lieu où fut tué le prêtre breton, aujourd’hui marqué d’une croix, pour y déployer les couleurs nationales, ainsi que celles du PNB. Ils ont ensuite participé à l’office célébré dans la chapelle restaurée de Koad Kev. Celle-ci avait été victime en 2019 d’un incendie criminel perpétré par des éléments issus de l’extrême-gauche française.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

Les confusions de Breizh Info à propos du nationalisme breton

Les confusions de Breizh Info à propos du nationalisme breton

[PNB] Le média Breizh Info a récemment produit un article d’une imprécision qui interroge. Intitulé “Cette gauche nationaliste corse qui n’a rien à voir avec le gaucho-nationalisme breton”, le court entrefilet évoque le “nationalisme breton” qui, par contraste avec le nationalisme corse, ne formulerait aucune critique sur l’insécurité ou l’immigration en Bretagne. Sont cités à l’appui de la démonstration de cette insuffisance alléguée du “mouvement nationaliste breton”, l’Union Démocratique Bretonne et le Parti Breton…

Les mots et la taxonomie

Une connaissance élémentaire de l’Emsav et du nationalisme breton suffit pour savoir que l’UDB pas plus que le Parti Breton n’appartiennent au nationalisme breton et que ces organisations s’en sont toujours explicitement distancées. Si elles le font, c’est pour des raisons politiques évidentes qu’il convient de rappeler.

L’UDB est un parti régionaliste et socialiste qui prône l’intégration – illusoire – de la Bretagne dans une république française fédérale, “de gauche”. Cette position est celle d’une fraction de la petite bourgeoisie ethnique bretonne, culturellement et idéologiquement francisée, qui est issue de la fonction publique de l’Etat français en Bretagne. L’UDB ne veut pas rompre avec l’Etat français qui embauche l’essentiel de ses membres. Socialement, l’UDB réclame davantage d’intervention étatique, a fortiori française, tout en affirmant lutter pour la préservation des caractéristiques culturelles bretonnes détruites par ce même état français qui embauche ses membres. L’UDB, adepte des thèses de 1789, prétend acclimater la Bretagne au système idéologique colonial français pour en faire une petite France républicaine avec les migrants d’Afrique ou d’ailleurs que Paris impose aux Bretons. En ce sens, elle n’a même pas l’audace d’une politique originale, puisqu’elle se contente de contresigner le diktat migratoire de Paris. 

Le Parti Breton, marqué par son opportunisme centriste, se revendique tantôt du régionalisme ou du fédéralisme et récuse le nationalisme breton en raison de sa dimension ethnique, ligne rouge édictée par Paris. Son seul caractère stable est la peur bourgeoise de braquer les forces politico-médiatiques hexagonales dominantes dont elle espère la bienveillance. Pour cette raison, le PB se limite à des critiques superficielles d’ordre institutionnel, mais pas d’ordre existentiel et ne diffère pas de l’UDB en raison de son adhésion au contractualisme rousseauiste.

Nous pourrions ajouter le cas de Douar ha Frankiz, organisation indépendantiste d’extrême-gauche, proche du trotskisme hexagonal dans ses thématiques et son opportunisme, qui elle non plus ne diffère pas substantiellement des deux premières de par son adhésion au contractualisme rousseauiste issu de 1789. 

Ces formations ne proposent pas de rupture fondamentale, mais l’adaptation de la Bretagne aux idées de la révolution française. Elles emprisonnent les Bretons dans le statu quo dialectique bicentenaire. Le nationalisme breton veut quant à lui libérer mentalement l’homme breton pour en faire le représentant d’un peuple fort, maître de son destin, maître de sa terre, guidé par une volonté farouche de liberté ethnique, tribale, clanique. Il ne croit pas aux abstractions, mais au sang et à la terre des ancêtres. Il crée librement ses conceptions, son état. 

Le nationalisme breton n’est pas le gauchisme régional français

Le gauchisme ethno-schizophrène en Bretagne n’a aucun rapport avec le nationalisme breton. Séquelle du colonialisme français, il ménage chèvre et chou et cherche à concilier les contraires entre son surmoi égalitariste et universaliste issu de la révolution française et la répression du sentiment breton par l’Etat français issu de cette révolution. Ne pouvant se résoudre à choisir, il bricole et donne des gages.

Aucun d’eux ne s’inscrit dans le nationalisme breton dont la doctrine ethno-séparatiste s’est forgée entre 1910 et 1930, et ce dans la continuité de la guerre contre-révolutionnaire bretonne menée à partir de 1790 contre l’égalitarisme jacobin. Le nationalisme breton comme doctrine est explicitement ethnique, anti-cosmopolite et hermétique aux thèses rousseauistes d’importation françaises. Il a été théorisé pour la première fois par Breiz Atao en 1925 dans son exposé doctrinal rédigé par Fransez Debeauvais, Morvan Marchal et Olier Mordrel. 

Le seul parti actif qui se revendique en cohérence du nationalisme breton est le Parti National Breton. Son programme aborde sans tabou la question de l’immigration massive et de l’insécurité, ce que ses affiches diffusées dans toute la Bretagne expriment de manière claire. Affirmer comme le fait Breizh Info que le nationalisme breton organisé ne traite pas de ces questions est factuellement faux, sinon malhonnête.

Il est surprenant que le média Breizh Info persiste à voir des nationalistes bretons où il n’y en a jamais eu et à ne pas les voir là où ils sont. Il est encore plus étonnant que Breizh Info fasse le procès du nationalisme breton sur une telle base, citant à comparaître des régionalistes français explicitement hostiles au nationalisme breton tout en taisant l’action du seul parti nationaliste breton qui développe une critique offensive de l’immigration de masse en Bretagne, dans la la ligne traditionnelle de l’Emsav portée depuis 1919. 

L’immigration ne définit pas le nationalisme breton

Réduire la question nationale bretonne, comme le succès ou l’échec des nationalistes bretons, à son rapport à l’immigration n’a aucun sens. Une question nationale existe en elle-même, que ce soit en Ecosse, en Flandre, au Pays Basque ou en Bretagne. La question nationale bretonne existe depuis que les Francs, puis les Français, prétendent annexer et gouverner la Bretagne. Les nationalistes bretons n’ont pas attendu que la question de l’immigration se pose en Bretagne pour penser la nationalité bretonne il y a plus d’un siècle. Les indépendantistes catalans et écossais sont certainement plus avancés que les nationalistes bretons dans l’organisation de leur peuple, pour autant leur position sur l’immigration est radicalement contraire à un positionnement nationaliste. Inversement, les nationalistes flamands sont très offensifs sur l’immigration et obtiennent également des scores électoraux importants. 

Les Bretons ont certainement échoué jusqu’à présent dans leur défense nationale contre la France, mais aucun peuple prisonnier de l’Hexagone ne peut se targuer d’un bilan plus heureux. Tout au plus, dans le cas de la Corse, le caractère insulaire joue-t-il marginalement en faveur du Peuple corse, mais même là les faits sont clairs : la moitié des habitants de l’île sont des colons. Les réactions épidermiques de quelques dizaines, sinon centaines de Corses contre les attaques d’allogènes ne changent pas ce sinistre tableau d’un peuple submergé, dépossédé. Les Français s’approprient toujours plus des pans entiers du pays, comme en territoire occupé. Avec les Français vient le flux de l’immigration africaine, les deux étant inséparables.

En Bretagne, l’immigration, qu’elle soit non-européenne ou française, est une conséquence de la destruction de la cohésion ethnique sous l’effet du travail patient mené par l’Etat français pour assimiler la nation bretonne à son système colonial économique, social, culturel et politique. L’opposition à l’immigration n’a aucun sens sans une critique systématique de cette assimilation, de ses agents, français ou bretons. Les nationalistes bretons, soucieux des intérêts de la nation bretonne, doivent formuler une telle critique, mais ne pas la limiter à ses effets sans remonter à ses causes. Or ses causes ne sauraient être limitées à la “gauche” française, mais bien à la guerre permanente menée par l’Etat français, par delà les factions, contre Breizh. Alimenter la dialectique “droite/gauche”, c’est maintenir l’intégration de Breizh dans l’espace historique français comme c’est le cas depuis 1789. Par aimantation, une faction de droite ou de gauche en Bretagne s’alignera toujours sur une faction française au détriment de l’unité ethnique et patriotique.

Il n’y a pas une nation bretonne de droite ou de gauche, mais une nation historique, unifiée par le sang, par delà les divergences. Le rôle du nationalisme breton est de l’unir, pas de cultiver ses divisions d’importation française. En d’autres termes, le nationalisme breton place le Peuple breton, la Bretagne et leur survie avant tout le reste. Ce qui amène à la véritable ligne d’affrontement : pas de véritable opposition à l’immigration de masse organisée par l’Etat français sans lutte contre l’Etat français qui l’organise.

Qui aujourd’hui dépasse les conséquences pour contester radicalement la présence de l’Etat français en Bretagne, non seulement en fait, mais dans ses buts pratiques ? Le Parti National Breton. C’est un honneur et une grande responsabilité car le déséquilibre des forces, comme chacun le sait, est énorme. D’un côté, un état impérialiste séculaire et prédateur, de l’autre des rebelles, idéalistes, qui s’expriment pour un peuple de 5 millions d’hommes. L’histoire enseigne cependant qu’un positionnement historique conséquent, une fois les conditions objectives réunies, est à même de compenser, puis d’inverser un rapport de force largement défavorable.

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Servir la France quand on est breton, c’est trahir son honneur et sa patrie !

[PNB] Pour la plus grande honte de la nation bretonne, on ne compte plus le nombre de Bretons qui ont choisi de servir notre ennemie mortelle qu’est la France et son armée. Comble de l’aliénation coloniale, certains s’en flattent.

Quand on est breton, servir la France mène à la mort et à l’oubli, cette vérité a été amplement démontrée à travers l’histoire : hormis le renégat Duguesclin, qui se souvient des innombrables Bretons stupidement morts pour cette vieille prostituée qu’est la France ?

La France n’honore que les escrocs et ses propres traîtres. La loyauté aveugle, comme celle du chien, avec une pareille garce n’est rétribuée que par les rires et les sarcasmes des Français qui ne se reconnaissent que dans la canaille. 

Que les Bretons servent Breizh, la Bretagne, leur patrie, et non la mère maquerelle française, qui l’a ruinée, et leur vie comme leur mort auront un sens.

Une seule voie : Bretagne libre, fière et forte, enfin débarrassée du chancre français.

Bro C’hall, gwalleur dit!

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3 août 1379 : débarquement triomphal du duc Jean IV, libérateur de la Bretagne de l’occupation française

[BREIZH] Après l’annexion de la Bretagne par les Français en 1378, une ligue patriotique bretonne se forme. Le 3 août 1379, venu de Londres, le duc Jean IV débarque triomphalement à Dinard avec l’allié anglais.

La France est rapidement vaincue et la Bretagne libérée en octobre.
L’échec de la tentative d’annexion française mobilise puissamment le sentiment national breton qui aboutit à la mise en forme de tous les attributs d’une monarchie pleinement souveraine comme l’est le duché de Bretagne.

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1 a viz Eost : Gouel broadel Breizh !

[BREIZH]

⬜️⬛️ 1 a viz Eost : Gouel broadel Breizh!
⬜️⬛️ 1er août : Fête nationale de la Bretagne!

En brisant les Vikings à Treant-Felger le 1er août 939, le roi Alan Varvek libère définitivement la Bretagne et restaure l’état breton ⚔️

Breizh d’ar Vreizhiz!

La Bretagne aux Bretons!

(Illustration : Xavier Delanglais)

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34% des Gallois veulent l’indépendance, contre 25% en 2020 !

34% des Gallois veulent l’indépendance, contre 25% en 2020 !

[CYMRU] Le peuple frère gallois veut l’indépendance du Pays de Galles à 34%, contre 25% en 2020, un chiffre qui constitue une solide base politique pour le mouvement de libération nationale.

La nation galloise est déjà reconnue par le gouvernement britannique et dispose d’un parlement national aux pouvoirs élargis. Cette autonomie, bien qu’insuffisante, est le résultat d’un bloc national suffisamment fort pour créer un rapport de force favorable.

En Bretagne, le sentiment indépendantiste se situe autour de 20% dans l’opinion publique bretonne malgré un contexte de censure complète des idées nationalistes. Les jeunes Bretons y sont plus favorables à près d’un tiers d’entre eux.

Le  Parti National Breton souhaite une structuration politique identique à celle observée au Pays de Galles. Seule la constitution d’un bloc nationaliste et indépendantiste fort peut offrir une alternative radicale à la Bretagne.

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