Décolonisation de la Kanaky : les médias français réalisent que l’impasse de la campagne de pacification

Comme en Indochine et en Algérie, en sabotant le processus d’indépendance de la Kanaky, l’État français a ouvert une ingagnable guerre de décolonisation. Les médias français commencent à mesurer l’ampleur du désastre politique et géopolitique.

Le Parti National Breton soutient la nation kanak dans sa lutte pour son indépendance. La défaite de l’impérialisme français en Océanie n’est plus qu’une question de temps.

Le Kuzul Meur du PNB

Le PNB apporte son soutien aux indépendantistes kanaks emprisonnés par le régime colonial français

Après l’annonce par le pouvoir colonial français de l’arrestation de plusieurs patriotes kanaks, le Parti National Breton réaffirme son soutien aux militants qui luttent contre le véritable coup de force mené par Paris contre le peuple kanak.

Le “dégel” du corps électoral imposé par l’Etat français en Nouvelle-Calédonie vise à empêcher la population kanak de marcher vers l’indépendance par la voie électorale.

De plus en plus nombreux en raison d’une démographie dynamique, la population kanak sera d’ici 10 à 15 en mesure de remporter démocratiquement la bataille pour l’indépendance. C’est en implantant toujours plus de colons français et en leur donnant le droit de vote que le régime de Paris veut empêcher l’indépendance d’advenir.

Le Parti National Breton se tient avec résolution aux côtés des Kanaks dans ce combat pour la fin de la colonisation française.

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

 

Dans une mise en scène colonialiste sidérante, Emmanuel Macron déclare la guerre au peuple kanak

Dans une mise en scène colonialiste sidérante, Emmanuel Macron déclare la guerre au peuple kanak

[KANAKY]  Scène sidérante qui donne l’impression d’être en Afrique de l’Ouest Française en 1913 : le déplacement d’Emmanuel Macron dans la colonie calédonienne a stupéfait les observateurs.

Face à des colons métropolitains hystériques massés à ses pieds pour l’occasion, Emmanuel Macron, portant la voix de l’impérialisme français le plus obsolète et le plus outrancier, a adopté une posture résolument arrogante, méprisante et belliqueuse contre le peuple canaque. Feignant d’ignorer la crise politique profonde qui menace de tourner en insurrection indépendantiste après l’échec du référendum d’autodétermination boycotté par le peuple canaque, Macron a proclamé la victoire de l’impérialisme français dans la colonie calédonienne.

Pour Paris, ce passage en force est une victoire à la Pyrrhus. Quelques semaines après les violentes émeutes ethniques qui ont mis à genoux l’Hexagone, cette mise en scène nationaliste désuette sortie du 19ème siècle, à 17,000 kilomètres de la capitale française, témoignent du degré de prétention et d’aveuglement qui frappe les élites parisiennes.

Cette proclamation s’inscrit dans la tentative dérisoire de la France de s’immiscer dans la restructuration géopolitique du monde entre les USA et la Chine dont le Pacifique, premier espace économique de la planète, est désormais le théâtre principal de la compétition. Prétextant disposer de colonies dans la région Pacifique, la France, réduite au statut de cité-état, tente d’exister sur la scène mondiale en alimentant la fiction de “grande puissance”.

Las, il faudra plus que deux avions de chasse et deux colonies pour faire illusion, d’autant que les deux grandes puissances du Pacifique, Chine et USA, n’ont aucun intérêt à ménager cette intrusion française anachronique dans leur périmètre d’influence.

Parmi les raisons qui mèneront Washington et Pékin à cette conclusion, le rejet du colonialisme français, très ancré chez les Chinois comme les Américains, et l’image désastreuse que ne manquerait pas de renvoyer dans cette région un soutien explicite aux vociférations impérialistes d’un coquelet hexagonal qui en a été chassé par les nations asiatiques.

Car soutenir la France dans le Pacifique, c’est soutenir en pratique un état colonial qui s’achemine rapidement vers de graves troubles ethniques. La nouvelle ligne dure de Paris et du parti colonial, qui consiste à ignorer purement et simplement les Kanaks tout comme leurs droits nationaux, rend impossible toute stabilité. Son maintien sur l’île, désormais gouvernée officiellement contre les Kanaks, présuppose pour le gouvernement français de soutenir la domination d’une minorité coloniale de plus en plus marginale numériquement. Représentant déjà 43% de la population de l’île, forte de plus de 115,000 habitants avec une croissance de 15% tous les dix ans, les Kanaks seront majoritaires d’ici la décennie 2030.

Ni la Chine, ni les USA ne pourront accommoder cette réalité. Quoi qu’en pense la clique de Paris, la pression va progressivement monter sous l’effet de l’activisme des indépendantistes canaques. Malgré ses tentatives désespérées, son hypocrisie et ses manoeuvres, la France est finie dans le Pacifique comme elle est déjà finie en Afrique. 

🎧⚡️🔥 Notre podcast mensuel est sorti ! Pour l’écouter, cliquez sur ce lien :

Nous suivre sur Twitter 

Nous suivre sur Facebook 

Retrouvez notre podcast mensuel sur Soundcloud

Rejoignez le PNB : [email protected]

Référendum en Kanaky sans le peuple kanak : le Parti National Breton dénonce une mascarade colonialiste aux graves conséquences

Référendum en Kanaky sans le peuple kanak : le Parti National Breton dénonce une mascarade colonialiste aux graves conséquences

En Nouvelle-Calédonie, le régime français a atteint le summum du mensonge, du cynisme et de l’hypocrisie ce dimanche 12 décembre. Boycotté par l’ensemble des forces politiques représentant le peuple kanak, le pseudo référendum portant sur l’autodétermination de la Kanaky constitue une sidérante mise en scène colonialiste qui témoigne paradoxalement de l’extraordinaire précarité de la position française.

Avec une participation dérisoire de 43%, seuls les partisans de la présence coloniale française ont voté. Le résultat, digne d’une république populaire communiste, donne plus de 96% en faveur du maintien de la tutelle coloniale. Le chef de l’Etat Français, portant l’hypocrisie à son comble, a déclaré reconnaître “avec humilité” le résultat de la manipulation ! Pour faire bonne mesure, la presse française aux ordres déclare, unanime, que la “Nouvelle-Calédonie a choisi de rester française” alors même que les principaux acteurs de ce référendum, les Kanaks, n’y ont pas participé.

Quel référendum d’autodétermination peut être légitime sans la participation du peuple censé décider de son autodétermination ?

En agissant ainsi à la face des nations du monde, l’Etat Français ajoute l’insulte et l’insolence à sa brutalité coloniale. Il n’y a aucune surprise : l’état impérialiste français ne comprend que le rapport de force, direct et massif, comme l’a prouvé son histoire sanglante. Le régime colonial français n’a jamais eu l’intention de respecter le droit du peuple kanak à l’autodétermination. Le passage en force de Paris démontre que l’Etat Français considère toujours le peuple kanak comme un sujet colonial dont il peut disposer comme bon lui semble.

Mais la France ne trompe pas l’opinion internationale. Sa tentative de manipulation grossière de ce référendum a d’ores et déjà fait long feu. L’Etat Français tente de gagner du temps face à une situation politique qui lui échappe de plus en plus. La présence française est ainsi passée de 73,000 colons en 2014 à 65,000 en 2019. Dans le même temps, la population kanake est passée de 104,000 personnes en 2014 à 112,000 en 2019 et croît à un rythme de 2% par an. Le deuxième référendum avait vu les indépendantistes réunir 46,7% des suffrages exprimés, un résultat qui avait semé la panique à Paris. D’ici dix ans, les partisans de l’ordre colonial seront systématiquement battus aux élections, résultat direct de la reconquête démographique du peuple autochtone.

C’est ce basculement politique inéluctable que les bandits de Paris cherchent à conjurer.

Le Parti National Breton déclare ne pas reconnaître le résultat de cette mascarade colonialiste mise en scène par Paris. Il apporte son soutien total au peuple kanak et se déclare solidaire de toutes les initiatives que les forces politiques kanakes entreprendront pour mettre un terme à la présence coloniale française. Le Parti National Breton soutient tout particulièrement l’intention du FLNKS de faire reconnaître la nullité de ce faux référendum par les instances internationales. Le Parti National Breton affirme enfin que les graves conséquences que cette manipulation politique aura sur la société calédonienne seront le fait d’un seul et unique responsable : l’Etat Français.

Le Parti National Breton attire l’attention du peuple breton sur les techniques employées par la France pour subjuguer les peuples qu’elle occupe. Les Bretons ne doivent faire preuve d’aucune naïveté vis-à-vis du régime français. Condamné à l’effondrement, il recourra à des méthodes chaque jour plus déloyales pour retarder sa chute.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

Pour rejoindre le PNB : [email protected]