[PNB] Les élections législatives organisées par le régime français en Bretagne, outre le simulacre colonial qu’elles représentent, ont été l’occasion de voir deux formations régionalistes une nouvelle fois échouer.
L’une d’entre elles, l’Union Démocratique Bretonne, ne peut bénéficier d’aucune indulgence : après 60 ans d’existence, ses scores dérisoires démontrent à nouveau que cette organisation régionaliste d’extrême-gauche ne peut espérer de succès marginaux qu’en qualité de cinquième roue d’un attelage de partis français. Avec un peu plus de 23,000 voix dans 21 circonscriptions pour un corps électoral théorique de 3,5 millions de personnes en Bretagne unifiée, l’échec politique est cinglant. Privée de tuteurs français depuis l’accord d’unification de la gauche française autour de Jean-Luc Mélenchon, l’UDB, modèle réduit de l’écolo-gauchisme des grandes métropoles hexagonales, ne peut rien espérer, puisque sans valeur ajoutée par rapport à l’offre française existante. Elle n’a d’élus qu’en tant que supplétifs de la gauche coloniale hexagonale, rien de plus, ce que cette dernière lui a souvent consenti pour faire “couleur locale” et ainsi circonvenir l’électorat breton.
L’autre formation, le Parti Breton, avec 15,000 électeurs et une présence sur plus d’une trentaine de circonscriptions, échoue lui aussi de manière spectaculaire. Cette formation âgée de plus d’une vingtaine d’années paie le prix de toutes les ambigüités bourgeoises qu’elle entretient sciemment, par opportunisme idéologique, depuis sa fondation. Après deux décennies, ce “parti” ne sait toujours pas s’il est régionaliste, autonomiste ou fédéraliste, tantôt de gauche ou de droite, en fonction des circonstances. En revanche, il affirme avec aplomb qu’il n’est pas ethno-nationaliste au nom d’un centrisme francophile peureux propre à l’imaginaire bourgeois de ses cadres. Comme l’UDB, cette structure ne dispose d’aucune valeur ajoutée puisqu’elle veut séduire un électorat central, âgé et retraité, qui, par définition, craint les innovations politiques. Cet électorat, qui dicte sa loi en Bretagne de par sa masse, veut la garantie de ses retraites, pas une volatilité accrue qu’une autonomie de la Bretagne lui fait naturellement redouter. C’est ce qui explique le plébiscite d’Emmanuel Macron en Bretagne. En l’espèce, inutile donc de voter pour une pâle copie régionale quand l’original, au pouvoir à Paris, est autrement plus crédible.
Le Parti National Breton n’entend pas se limiter à un rôle de témoin offusqué. Il veut combattre aussi électoralement pour son idée, la seule qui soit intégralement cohérente et en rupture avec l’ordre des choses existant : une Bretagne libre, dotée d’un état ethno-national qui redresse et protège la nation bretonne. Contrairement aux formations régionalistes et à leurs ambigüités inavouables, le Parti National Breton dispose d’une ligne politique qui est toute de clarté. Ses ennemis, au moins sur ce point, doivent le lui concéder.
Le Parti National Breton ne pense pas qu’un réveil national breton soit une chose aisée : de nombreux obstacles, posés par l’Etat français, se trouvent sur le chemin de la restauration de l’Etat breton. Des segments sociaux du Peuple Breton, notamment bourgeois, dépendent de la tutelle française pour ce qu’ils pensent être leurs intérêts de classe. La perspective de la libération nationale de la Bretagne, pour eux, sera source de la plus grande incertitude.
Toutefois, nécessité fait loi. L’horizon, pour une Bretagne demeurant sous occupation et sous administration françaises, serait de finir démographiquement balayée, servant à la fois de résidence secondaire pour la bourgeoisie française âgée et de zone de colonisation pour le tiers-monde afro-musulman que la France importe à grande échelle. Que les choses soient claires : d’ici 2050, la France sera pour moitié de peuplement extra-européen (35 millions contre 17 millions aujourd’hui), dont pas moins de 25 millions de musulmans, voire un peu plus. La jeunesse bretonne, doublement prise à la gorge, devrait s’exiler encore plus massivement, chassée de sa terre par ces forces étrangères hostiles.
Ce langage de vérité, ces solutions de rupture, ni les perroquets rouges de l’UDB, ni les timides du Parti Breton, atteints de sénilité, n’oseront le tenir : soit que ces régionalistes français plébiscitent la submersion de la Bretagne par ces étrangers au nom d’une haine de soi névrotique, soit qu’ils sont trop pusillanimes pour oser résister. Quant aux partis français, inutile de croire que des formations intrinsèquement coloniales, qui perçoivent la Bretagne comme une dépendance territoriale, voudraient défendre les intérêts du Peuple Breton. En d’autres termes, il n’y a de salut, pour les Bretons, qu’en eux-mêmes, par eux-mêmes, à la condition explicite de les organiser en corps de nation déterminé à défendre farouchement sa liberté.
Ce projet de libération nationale intégrale, seul le Parti National Breton le pense et le propose. Le Parti National Breton est également pragmatique : s’il est inflexible quant à ses buts stratégiques, il adhère à une large souplesse tactique. Les réserves politiques du Parti National Breton se trouvent dans la moitié du corps électoral breton qui ne vote pas, parce qu’il a déjà rompu avec l’ordre politique français, consciemment ou inconsciemment. Ajoutons que toutes les enquêtes d’opinion indiquent que près de 25% des Bretons sont déjà acquis à l’indépendance de la Bretagne. Ce sont ces réserves, immenses, qui doivent être conquises et organisées, dans le champs électoral comme en dehors, par le seul parti véritablement national de Bretagne qu’est le Parti National Breton. Ouvriers, employés, artisans, chefs de PMI-PME : c’est cette colonne vertébrale de la vie bretonne qui doit trouver sa tête politique. Pas les bataillons de retraités appartenant à une génération honteuse de la Bretagne, ni à des bourgeois sururbanisés, déracinés et férocement individualistes, base sociale de l’acculturation cosmopolite et de l’égoïsme dominants. Sans attendre l’indépendance nationale, le Parti National Breton veut offrir aux forces vives bretonnes des solutions concrètes, d’application immédiate, face à l’Etat français et à la déchéance qu’il organise. C’est ce qu’il expose dans ses 14 exigences (lire ici).
Placée devant un état français en voie de désintégration rapide, porte d’entrée du tiers-monde islamique en Europe, la Bretagne doit s’organiser, sans concession et avec méthode, pour préserver ses qualités premières et son caractère. Elle doit travailler à la nécessaire rupture avec cette Yougoslavie au cube qui se forme dangereusement à sa frontière que l’on appelle la République française. Elle doit, plus que jamais, être lucide et combattive, intérieurement et extérieurement, sans céder un seul pouce de terrain à ceux qui veulent détruire la Bretagne bretonne pour lui substituer la nuit culturelle d’un repeuplement afro-oriental. En un mot, elle doit se nationaliser, ce que seul le Parti National Breton entend réaliser, à tous les échelons de l’ordre social, en bâtissant un socle, au sein de la société bretonne, d’une première centaine de milliers de sympathisants, d’activistes et d’électeurs. Ces 100,000 premiers Bretons nationalisés seront la base politique de la délivrance nationale.
Oui, la voie nationaliste est plus dure car elle implique d’entrer totalement dans le combat pour la survie de la nation bretonne, mais aucune difficulté ne peut faire reculer des Bretons dressés dans la meilleure tradition celtique, pleinement conscients de leurs qualités supérieures et éduqués à l’école de la liberté.
Breizh Atav !
Le Kuzul Meur du Parti National Breton
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