Le régional-loyalisme : un vieux piège de la France contre la nation bretonne

Le régional-loyalisme : un vieux piège de la France contre la nation bretonne

[PNB] La clarification dialectique est la première tâche du Parti National Breton dans sa lutte pour l’émergence d’une conscience nationale en Bretagne. Cet effort découle, sur le chemin vers le libération nationale, de la nécessité de rompre avec la société française et ses factions en Bretagne qui instrumentalisent le sentiment ethnique breton à leurs fins pour y acclimater et légitimer les intérêts de l’Etat français car, il faut le rappeler, la société française, malgré ses contradictions, est subordonnée à cet état.

Une réponse récente du président de l’association régionale-loyaliste An Tour Tan à un nationaliste breton, évoquant la “francophobie maladive” des patriotes bretons, illustre cette instrumentalisation opportuniste du sentiment ethnique breton et sa subordination aux intérêts français. Elle est l’occasion d’une utile clarification.

La “francophobie maladive”, une métaphore hyperbolique en forme de pléonasme puisqu’une phobie appartient par définition au champ médical, serait un problème aux yeux d’une association locale s’étant très brièvement décrite comme “nationaliste bretonne” avant de dégénérer par droitisme vers le régionalisme francophile – pudiquement nommé “autonomisme” – afin d’accommoder le parti français qu’elle a courtisé puis intégré. 

Nous pensons pouvoir affirmer avec un certain degré de confiance que la “francophobie” n’a jamais été une problématique du nationalisme breton. C’est plutôt la haine ethnique très enracinée des Français envers les Bretons, dès lors qu’ils cessent de se comporter en dociles sujets coloniaux, qui a été l’objet de l’attention du nationalisme breton depuis sa création. Si une association s’affirmant “bretonne” en Bretagne se lamente de la “francophobie” c’est que cette association n’est pas bretonne, mais française. Cela, tout le monde en conviendra sans difficulté, Français en tête. Ajoutons que le nationalisme breton, en raison de ses buts politiques, qui sont par définition antagonistes aux intérêts français, sera toujours identifié comme “francophobe” par le parti colonial français. Cette déclaration du président de l’association régionale-loyaliste An Tour Tan constitue en tous points une inversion de la réalité, par acculturation ou cynisme.

Remettons les choses à l’endroit. En 2023, l’Etat français poursuit une politique systémique d’écrasement de la personnalité nationale de la Bretagne qui est un pays occupé par l’Etat français, privé d’un gouvernement libre, dont le territoire est partitionné, l’enseignement de son histoire nationale interdite dans les écoles tout comme celui de sa langue millénaire. La Bretagne occupée et désarmée subit au surplus une intense colonisation de peuplement française sur son littoral par une bourgeoisie hexagonale prédatrice qui la met en coupe réglée. Ce à quoi s’ajoutent les supplétifs post-coloniaux que cette bourgeoisie française importe avec elle. Si un phénomène est à observer en Bretagne, ce n’est pas la “francophobie”, mais une politique de ségrégation systématique des Bretons dans leur propre pays.

Aux nationalistes bretons qui expriment cette réalité, M. Mercier répond que la France est la victime des Bretons en Bretagne (?!), cela en raison d’une “maladie”, produit baroque dérivé de l’antiracisme hexagonal, la “francophobie” (?!). Comble de l’inversion, les Bretons qui lèvent la voix face aux Français qui saccagent leur pays seraient ceux qui adopteraient une posture “victimaire”. Il faut être français pour occuper un pays et avoir le front de se dire la victime des autochtones qui se défendent. S’il y a une politique d’agressivité et d’hostilité en Bretagne, c’est celle des Français qui l’occupent contre les Bretons. Les Bretons qui y résistent contre les Français agissent en état de légitime défense. Le devoir de tout Breton est de combattre sans faiblir cette occupation et cette sujétion.

Nous le voyons, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, les Bretons doivent rester pour le parti français des auxiliaires dociles. Comme jadis lors de la guerre civile française entre monarchistes et républicains, les Bretons sont sommés de se cantonner au rôle de réservistes de l’un ou l’autre camp. Ensuite, dans un futur lointain, leurs aspirations à la liberté, très encadrée, seront peut-être un sujet de débat. 

Par delà ses formes et ses antagonismes, le parti français en Bretagne a toujours combattu le sentiment national breton pour domestiquer les Bretons et les utiliser à ses propres fins. Les aristocrates légitimistes  français, voulant exploiter l’opposition de nombreux Bretons à la révolution française, ont amplement utilisé la Bretagne comme réserve de votes et d’auxiliaires pour ses propres besoins durant tout le 19ème siècle. Les nationalistes bretons se rappellent de l’agitation de l’organisation régionaliste et catholique ADSAV, dans les années 1930, que Breiz Atao combattait avec force, organisation supplétive qui prétendait au “pragmatisme” du régional-loyalisme avant de finir par disparaître et d’aller se fond dans le brouet politique fransquillon. Entretemps, c’est Breiz Atao qui a été la matrice révolutionnaire de laquelle tout est sorti en Bretagne.

Ce besoin de supplétifs est un invariant des factions coloniales françaises en Bretagne. Que les Français aient pu trouver des lâches, des traîtres ou des opportunistes pour jouer les Théodore Botrel et mener cette lamentable et honteuse politique ne la disqualifie pas moins pour autant du point de vue national breton.

Le nationalisme breton, comme conscience nationale en action, a pour première base doctrinale d’affirmer que l’intégration forcée de la Bretagne à la France ne l’a pas rendue “plus forte”, mais plus faible puisque cette intégration a été obtenue par une annexion sanglante puis poursuivie par une politique brutale de répression ethnique et de colonisation. Résumons un axiome simple : de par son caractère intrinsèquement impérialiste, de par la présente occupation, que cela plaise ou non, ce qui affaiblit la France renforce Breizh et inversement. French difficulties, breton opportunities : telle est la politique de l’Emsav et elle le sera toujours.

Le nationalisme breton distingue deux camps : le camp national breton, en lutte contre l’état français occupant, et le camp colonial français. Le premier lutte pour dégager le Peuple breton de l’Etat français et de sa société afin d’opérer une révolution devant aboutir, comme toutes les luttes de libération nationale, à la création d’un état national indépendant. Il en découle que les deux sont des ennemis existentiels, sans compromis possible.

Comme contradiction interne de la société française, le régional-loyalisme français exprimé ci-dessus est un petit pendant du régionalisme français de gauche exprimé par les régionaux-loyalistes de l’Union Démocratique Bretonne ou d’autres succursales du même acabit. Les deux se subordonnent à la société hexagonale, ses antagonismes et factions pour faire “masse” contre d’autres Bretons de factions opposées. Pendant que ces auxiliaires se divisent, s’affrontent et se neutralisent dans le cadre horizontal de la société hexagonale, ils laissent au seul état français la primauté du politique, seule verticalité qui produit l’histoire. C’est le résultat de la guerre civile importée en Bretagne par les Français depuis 1789 et le rôle de supplétifs que jouent, volontairement ou non, des Bretons dans cette guerre.

Le nationalisme breton organisé se donne au contraire pour objectif d’unir les Bretons nationalement contre l’Etat français occupant pour que la nation produise sa propre histoire grâce à son état indépendant. Le politique, c’est la guerre, la guerre c’est la désignation de l’ennemi. En Bretagne, l’ennemi est et sera toujours la France, les colons français et leur parti, le reste n’en étant que le pus coulant de la plaie. 

Pour opérer ce saut de conscience nationale dont la Bretagne est privée depuis trop longtemps par rapport à d’autres nations européennes, à l’instar de la Catalogne, de l’Ecosse, du Pays de Galles ou de la Flandre, le Parti National Breton entreprend de réaffirmer et de raffermir l’Emsav en récusant l’opposition entre la droite et de la gauche hexagonales qui ne sont que les deux faces de la même pièce qu’est l’impérialisme français. Pour les nationalistes bretons, l’impérialisme français est un et indivisible, qu’il prenne un versant “de droite” ou “de gauche”. Cette approche d’unification nationale bretonne froisse les différents segments de la bourgeoisie francophile en Bretagne qui ne raisonnent qu’en termes d’alignement sur Paris, son état et ses factions. 

Les éléments aliénés par la société française en Bretagne combattront toujours l’Emsav dont le Parti National Breton est aujourd’hui la seule voix véritablement consciente. Le nationalisme breton organisé, en s’opposant à l’effort de mobilisation des Bretons au profit des factions françaises, suscitera toujours l’opposition des éléments aliénés, peu importe leur position au sein du spectre politique hexagonal, davantage même que des Français qui, eux, s’attendent à une attitude sans compromis de la part des nationalistes bretons.

Cette clarification n’est pas un détail ou une vaine polémique, pas plus que la critique du régionalisme formulée par le PNB depuis l’origine, notamment au sujet de l’UDB et de l’impasse qu’elle a incarné pendant 60 ans. Elle est au contraire essentielle. Tous les échecs de l’Emsav découlent d’une déficience théorique importante qui a empêché l’identification correcte de l’ennemi qu’est l’Etat français et la compréhension de sa stratégie, de ses réflexes et de l’acculturation induite par la francisation. Pour ne pas perdre de temps et d’énergie et agir avec pertinence, le Parti National Breton doit inculquer aux patriotes bretons la cohérence doctrinale sans laquelle tout échoue sous le poids de l’aimantation française qui, en raison de l’occupation, tente constamment de ramener les Bretons à des positions loyalistes. 

Le Parti National Breton sait que ce chemin est beaucoup plus difficile à emprunter que de se couler par domestication dans le sillage de la France, mais il sait également que chaque acquis sur cette voie est un acquis infiniment plus durable car historiquement indépendant de la France et de sa société. En arrachant un à un les Bretons de la société française et de ses polarités, en les nationalisant petit à petit, notre Parti réalise l’indépendance nationale qui doit aboutir à la proclamation de l’Etat breton.

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L’association régionaliste “Parti Breton” rallie l’Etat français dans ses attaques contre le PNB pour imposer des migrants à Corlay

L’association régionaliste “Parti Breton” rallie l’Etat français dans ses attaques contre le PNB pour imposer des migrants à Corlay

[PNB] Par la voix de l’un de ses membres, Joannic Martin, l’inutile association régionaliste “Parti Breton” a cru nécessaire de se lamenter dans la presse française de l’existence du Parti National Breton. L’engagement offensif du PNB pour la défense des intérêts de la nation bretonne à Corlay, commune prise en otage par l’Etat français qui y déverse ses migrants depuis Paris, a suscité la frayeur des pleutres régionalistes, inquiets d’être associés aux militants nationalistes. 

Lire : https://www.ouest-france.fr/bretagne/cotes-d-armor/refugies-a-corlay-le-parti-breton-denonce-une-confusion-avec-le-parti-national-breton-791d7cf0-a850-11ed-aeeb-69381795ad8f

Si la confusion est tout sauf évidente compte tenu de l’invisibilité de cette association régionaliste comme des platitudes qu’elle produit d’ordinaire, elle est à tout le moins révélatrice. Face à une attaque frontale de l’Etat français contre le Peuple Breton comme l’est la colonisation de peuplement, en l’occurrence à Corlay, l’unique préoccupation des lâches du régionalisme est de rassurer leurs maîtres français quant à son caractère inoffensif en s’associant à eux pour attaquer les patriotes bretons du Parti National Breton qui s’opposent à leur programme.

Après deux décennies d’existence, cette formation bourgeoise est davantage soucieuse de sa réputation dans les cercles médiatiques du pouvoir colonial français que des enjeux existentiels qui se posent pour la Bretagne, l’immigration de remplacement imposée aux Bretons par Paris constituant l’un de ces jeux vitaux. Qui peut croire que des faibles et des timides qui tremblent comme des feuilles mortes à l’idée de déplaire au régime colonial seraient à même de défier l’Etat français en Bretagne ?

Comme sécrétion de la société française, cette association régionaliste ne peut que régurgiter les orientations cosmopolites de la bourgeoisie parisienne et les plaquer avec zèle sur la Bretagne. Compte tenu de la centralité identitaire du dogme immigrationniste pour la bourgeoisie française, il est logique que le régionalisme s’exprime comme elle à ce sujet et qu’il lui réitère son serment de fidélité à chaque fois que les nationalistes bretons expriment leur intention de rompre avec la société hexagonale. Cette schizophrénie mimétique du colonisé régionaliste face à son colonisateur parisien est l’impasse dont les nationalistes bretons entendent sortir le Peuple Breton. Sans regard pour les interdits idéologiques de Paris, les nationalistes bretons créent leurs propres conceptions et les imposent par la force de leur volonté et leur activisme. Cette décolonisation mentale est la première étape de la lutte libération nationale.

Contrairement aux habituelles prostituées qui sévissent en Bretagne, le Parti National Breton ne laissera pas l’Etat français transformer la Bretagne en nouvelle Seine-Saint-Denis pour complaire au maître parisien. Son objectif est la renaissance de la nation celtique bretonne et la restauration de l’Etat breton qui en est la conclusion logique. Aucune menace, insulte ou entrave, par le régime colonial français ou ses idiots utiles, ne fera dévier le Parti National Breton de ce but. 

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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“Bretagne zone tendue” : un leurre qui détourne la nation bretonne de la lutte pour la fin de la colonisation de la Bretagne

“Bretagne zone tendue” : un leurre qui détourne la nation bretonne de la lutte pour la fin de la colonisation de la Bretagne

[PNB] Présentée comme une solution presque miracle par les régionalistes français en Bretagne, l’extension du dispositif dit de “Zone tendue” à l’ensemble du territoire breton ne résoudrait rien à la grave crise du logement que connaît la nation bretonne dont la terre est agressivement colonisée par la bourgeoisie française.

Le député régionaliste Paul Molac a évoqué cette demande à l’Assemblée nationale française cette semaine.

Sans surprise, cette demande, quoique dérisoire en elle-même, a été rejetée par le Parti colonial français.

Cette revendication de détail n’est au mieux qu’un aménagement de la colonisation de peuplement de la Bretagne organisée par l’Etat français. Rien, dans ce dispositif, ne permet de mettre un coup d’arrêt à cette colonisation, notamment parce qu’elle laisse le choix à la caste politique compradore qui contrôle la Bretagne pour le compte de la bourgeoisie parisienne d’utiliser ou non ces mesures de détail.  La corruption étant la norme de gouvernement en Bretagne occupée, les politiciens à la botte du régime colonial français n’agiront pas plus demain qu’aujourd’hui, “Zone tendue” déclarée ou non. Ceci d’autant que toutes les timides dispositions possibles sont sujettes à l’autorisation préalable du gouvernement français par le truchement des cinq préfets opérant en Bretagne. Cette revendication n’est rien d’autre qu’une demande obséquieuse adressée à l’occupant français de bien vouloir limiter à la marge son occupation.

Le Parti National Breton replace la lutte pour le logement en Bretagne dans son contexte colonial qui est celui qu’affronte le Peuple Breton. On ne peut pas régler cette crise sans comprendre qu’elle n’est que le résultat de la domination du Peuple Breton par l’Etat français et le traitement par cet état de la Bretagne en colonie de peuplement. Aucune solution ne sera trouvée sans que la nation bretonne ne devienne seule maîtresse de sa patrie, c’est-à-dire tant que l’Etat breton ne sera pas la seule et unique source du droit en Bretagne. Il ne s’agit donc pas d’opérer dans le cadre légal pensé par le régime colonial français pour la défense de la bourgeoisie française, mais de rompre avec ce cadre colonial pour le remplacer par un pouvoir national breton pleinement indépendant.

C’est dans cet esprit que le Parti National Breton récuse ces mesures dérisoires pour exiger l’autonomie nationale immédiate de la Bretagne et la constitution d’un gouvernement breton qui mettra fin à la colonisation française et décrètera la mise en place de l’exclusivité bretonne pour le logement. 

Par l’instauration de cette autonomie nationale immédiate sous la direction du gouvernement breton, le Parti National Breton veut :

6 – La création d’un statut de résident encadrant l’accès à la propriété immobilière dans l’un des cinq départements bretons, lequel est possible après une période de 10 ans de résidence continue en Bretagne, à raison de 6 mois et un jour par an sur cette période. Les Bretons nés de parents bretons hors de Bretagne sont exemptés d’un tel permis de résidence.

7 – L’exclusivité bretonne pour l’accès au logement social. Tout logement social neuf ou vacant sera prioritairement réservé aux personnes dont au moins un des deux parents est né en Bretagne de deux parents nés en Bretagne.

8 – La taxation à 50% des revenus des locations saisonnières dans les zones de logement en crise. Son produit sera reversé aux communes bretonnes afin qu’elles développent l’offre de logement locale pour les Bretons exclusivement.

9 – La taxation annuelle des propriétaires de résidences secondaires ne résidant pas en Bretagne à hauteur de 10% de la valeur du bien immobilier concerné. Le produit sera reversé aux communes bretonnes afin qu’elles développent l’offre de logement locale pour les Bretons exclusivement. Les propriétaires de résidence secondaires qui ne résident pas en Bretagne mais qui justifient d’au moins un parent breton ou de deux grands-parents bretons sont exemptés de cette taxe.

Le Parti National Breton prévoit en plus un plan de logement national dans le cadre de l’Etat breton qui, outre l’exclusivité bretonne qui est à son épicentre, intègrera la variable de la natalité. Le Parti National Breton entend créer un ministère breton du logement qui agira dans le cadre d’une stratégie globale de reconquête démographique dirigée par le gouvernement breton. Pour chaque enfant né, il prendra à sa charge 25% du montant du prêt souscrit par un couple breton marié pour la construction de sa maison individuelle. Un foyer de quatre enfants acquerra ainsi son logement gratuitement.

Breizh Atav !

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Le patois disparu “gallo” : une imposture française utilisée par le Conseil régional contre l’Emsav et la nation bretonne

Le patois disparu “gallo” : une imposture française utilisée par le Conseil régional contre l’Emsav et la nation bretonne

[PNB] Le Parti National Breton dénonce formellement et définitivement la promotion illégitime du patois français dit “gallo” par le Conseil dit “régional” de Bretagne. Ce patois français, s’il est disparu dans les faits, est devenu l’instrument d’une poignée d’opportunistes déterminés à engranger les subsides publics avec l’aide des idiots utiles de la réaction régionaliste qui prétendent en faire une langue bretonne bis.

Cette politique artificielle qui ne rencontre aucune demande sociale – on serait bien en peine de trouver des parents bretons désireux de faire parler du français dégénéré à leurs enfants, la moitié des Bretons ignorent même de quoi il s’agit – n’a trouvé droit de cité au Conseil régional que par l’aide des régionalistes de gauche, les ennemis fondamentaux de la nation bretonne. Adeptes du misérabilisme et du relativisme culturel, ces réactionnaires français ont systématiquement semé la confusion en prétendant que le patois gallo était “un breton comme un autre”.

Alors que la langue bretonne, par l’action déterminée des Emsaverien, se hisse progressivement dans un rapport de symétrie nationale avec la langue française dans l’esprit du Peuple Breton, l’agitation d’une douzaine de gallomaniaques, soutenus par la gauche anti-ethnique du Conseil régional, ravale, par cette promotion odieuse, la langue bretonne à un simple patois dans l’inconscient des masses. En pratique, s’ajoute donc au latinisme institutionnel triomphant porté par l’Etat français le latinisme asymétrique porté par la secte gallomaniaque. La Bretagne la plus historiquement brittophone se retrouve exposée à un patois français mort et enterré, tandis que la langue bretonne se retrouve diluée dans une farce visuelle grotesque. Chaque centime détourné au profit du patois gallo disparu vise à priver le Peuple Breton des fonds que réclame la défense de sa langue, la langue bretonne.

Demain, selon le même principe misérabiliste, l’arabe dialectal algérien et le turc s’ajouteront sur les panneaux promus par les tenants français du relativisme culturel de gauche actuellement à la tête du Conseil régional.

L’Emsav, comme son nom l’indique, a toujours eu pour objective la régénération brittonnique, donc celtique, du Peuple Breton, acculturé par le latinisme de l’impérialisme français. Il n’a jamais eu de conception inerte de la culture, contrairement à la réaction régionaliste, faction marginale obsédée par la restauration des campagnes du 19e siècle. Promoteur d’une race bretonne forte et dominatrice, tout dans le misérabilisme régionaliste le répugne. L’objectif de l’Emsav est de reconquérir la totalité de la Bretagne du temps de sa plus grande vigueur nationale.

Le Parti National Breton se fixe comme objectif la liquidation de cette politique d’empoisonnement linguistique d’inspiration franco-latine. Il appelle l’Emsav, tout particulièrement les militants de la langue bretonne, à clairement identifier cette subversion et à y opposer une résistance déterminée, tout particulièrement contre la canaille réactionnaire de régionalisme français qui tente de polluer le combat national breton avec ce contrefeu artificiel. 

Toute provocation dans ce domaine appellera désormais une réponse.

Breizh Atav !

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L’extrême-gauche régionaliste appelle l’Etat Français à la répression contre les patriotes bretons du PNB

L’extrême-gauche régionaliste appelle l’Etat Français à la répression contre les patriotes bretons du PNB

[PNB] Il ne faut jamais beaucoup de temps pour démontrer ce que le Parti National Breton expose dans son article récent “Dépasser l’imposture régionaliste par l’ethno-nationalisme breton” : soit on est breton, soit on est un traître à la solde du régime français, on ne peut pas être les deux.

Après 60 ans d’existence, l’organisation régionaliste française “UDB”, par la voix de ses rares représentants, le confirme : trahir et agir en mouchard de l’état colonial français contre le nationalisme breton est la seule et unique fonction des régionalistes, de droite ou de gauche. En témoignent leurs appels désespérés aux autorités coloniales pour réprimer les patriotes bretons.

Le Parti National Breton est un parti révolutionnaire qui fixe souverainement les modalités de sa communication en direction des masses bretonnes qu’il veut libérer de l’Etat Français.

Comme porteur de la légitimité nationale, il mènera sans faillir sa mission pour la restauration de l’Etat Breton. Les ennemis de la nation bretonne devront s’y habituer.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Face aux nostalgiques de la Terreur du NUPES, les régionalistes de gauche de l’UDB en pleine déconfiture

Face aux nostalgiques de la Terreur du NUPES, les régionalistes de gauche de l’UDB en pleine déconfiture

[PNB] Les nationalistes bretons observent avec satisfaction l’effondrement du régionalisme dans son versant “de gauche” à la faveur des élections législatives hexagonales. Comme chacun sait, Jean-Luc Mélenchon, issu du trotskisme lambertiste, est un partisan du jacobinisme pur et dur dans lequel il voit, à juste titre, le moyen de faire passer le marxisme en contrebande. Avec constance et cohérence, il s’inscrit dans l’internationalisme égalitariste du républicanisme français qui postule depuis la Terreur que la Révolution ne parle qu’une seule langue : la langue française. Cet homme nouveau, acculturé par la francisation autoritaire, sans passé ni caractéristiques particulières, c’est le “citoyen” normé par Paris.

Avec l’écroulement de la gauche socialiste menée par le PS, la démagogie sans-culottarde portée par Mélenchon domine sans partage les autres partis de gauche. Hostile à l’Europe pour des raisons explicitement raciales – “Je ne peux pas vivre entouré de Blonds, c’est au delà de mes forces” -, que justifie a posteriori un social-chauvinisme cocardier islamocentré, Mélenchon est viscéralement hostile aux cultures indigènes d’Europe, a fortiori de l’Hexagone. C’est sans surprise que ce métèque d’Afrique du Nord voit dans la timide défense des langues indigènes dites “régionales” un péril pour la république néo-robespierriste repeuplée d’allogènes dont il rêve.

Ses représentants à Rennes l’expriment sans honte. Les régionalistes de gauche de l’UDB ont ainsi été brutalement mis face à leurs contradictions à propos de la loi Molac qui permet notamment aux communes de financer la scolarité des élèves inscrits dans les écoles associatives en langue bretonne (Diwan).

Longtemps associé aux écologistes français, les régionalistes de gauche de l’UDB tentaient de s’insérer dans le processus politique hexagonal en passant par des partenariats avec des formations plus européistes, fédéralistes comme EELV. Avec l’effondrement du PS, EELV est désormais aligné sur les positions du mélenchonisme suite à l’accord politique au sein du NUPES. Pour les régionalistes de gauche de l’UDB, c’est un retour forcé à la réalité : la gauche hexagonale est impérialiste et étatiste par construction et elle opère aujourd’hui un vaste mouvement de repli sur ses fondements historiques, c’est-à-dire jacobins.

Parce qu’elle n’intéresse personne au sein de la gauche hexagonale fédérée autour de Mélenchon, la gauche régionaliste se présente seule aux élections législatives de juin. 

Pour les nationalistes bretons, cette évolution n’est en aucun cas une surprise. Quiconque n’assume pas la nationalité bretonne, donc le nationalisme breton, ne peut que jouer le rôle de domestique violentée par le maître français. Le clivage entre “gauche” et “droite” a cessé d’exister, remplacé par un éclatement horizontal entre groupes ethniques dont la structuration s’opère géographiquement. Cette balkanisation est une donnée lourde du 21e siècle en France, ce n’est donc pas un hasard si Mélenchon tente – et réussit – la fusion de l’égalitarisme jacobin et de la soumission collectiviste islamique. L’égalité française n’a jamais été que l’autre nom de la soumission à l’Etat, il y a là une parfaite continuité idéologique.

La gauche en Bretagne va progressivement être marginalisée en raison d’un européisme, d’un personnalisme et d’un modérantisme qui font certes consensus parmi les Bretons mais qui n’ont plus cours au sein de la gauche française néo-jacobine, devenue une caserne où règnent les aboiements. Pour se faire élire à gauche, il faudra se prosterner aux pieds des mélenchonistes et se faire le chantre d’un chavisme cocardier passablement islamique. Ce décrochage ira toujours plus avant, jusqu’à ce que les derniers restes de la gauche en Bretagne se soient ralliés ou aient disparus.

Le Parti National Breton opère, à ce moment important, un nécessaire travail de réorientation historique : le mythe du réformisme au sein du cadre institutionnel français a vécu, il importe de passer à une nouvelle étape. L’heure est venue pour les Bretons soucieux de l’avenir de leur peuple d’embrasser avec audace et détermination leur nationalité, d’abandonner l’excuse honteuse de l’universalisme et du misérabilisme pour essayer de la faire passer en contrebande dans les wagons de la gauche hexagonale. Le Peuple Breton a beaucoup trop tardé à s’organiser nationalement, à force de soupirer après les lubies idéologiques parisiennes. Aujourd’hui que la France crève d’endettement stato-socialiste et d’overdose d’immigration afro-islamique, le choix est simple : la disparition sous les flots du tiers-monde musulman encadré par les derniers restes de la gauche française, ou survivre par l’indépendance d’un état breton conçu par les Bretons, pour les Bretons, hors de la déchéance française.

Le Parti National Breton porte ce choix ethno-nationaliste en toute clarté, une clarté qu’aucun autre parti ne peut porter en Bretagne. Les Bretons qui veulent combattre pour la liberté de leur peuple sont appelés à le rejoindre. Tout autre choix est stérile, seule la rupture avec la France incarne désormais l’unique espoir de salut.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Dépasser l’imposture régionaliste par l’ethno-nationalisme breton

Dépasser l’imposture régionaliste par l’ethno-nationalisme breton

[PNB] Le régionalisme est une contradiction interne du système français. Il prétend corriger les « erreurs » du jacobinisme révolutionnaire centralisateur, consubstantiel à l’État français, en renforçant les périphéries administrées par cet état. Les régionalistes disent ainsi vouloir créer un « nouveau » système politique sur la base de la « région », notion exclusivement géographique dont les contours sont par nature changeants et arbitraires. Le terme générique de « région » peut ainsi servir à qualifier indifféremment une nation vieille de quinze siècles comme la Bretagne et une structure administrative aussi artificielle, de création récente, que le « Grand Est ».

Une région, surtout, n’est que la partie d’un tout géographique plus vaste, ici, en l’occurrence, la France. Pour les régionalistes, seule la France peut prétendre bénéficier du statut de  nation  et de pays à part entière. Tout en prétendant modifier l’organisation interne de la France, le régionalisme affirme donc, par principe, la supériorité de l’Etat Français sur les « régions » qu’il a envahies et subordonnées, Bretagne incluse. Dans une France conçue depuis l’origine comme une administration militarisée multiethnique puis multiraciale dont les frontières ne s’arrêtent que là où s’arrêtent ses armées, faute de victoires nouvelles, ce prisme exclusivement géographique du « régionalisme » est une suppuration logique. Comme produit idéologique dérivé de la Révolution française et des « frontières naturelles » de Danton, le régionalisme, avec son tropisme exclusivement géographique, découle de l’interdiction qui est faite par Paris à toute communauté ethnique conquise de se penser et de s’organiser comme nation face à l’impérialisme niveleur de l’État français qui la colonise au nom de « l’égalité », c’est-à-dire, en pratique, au profit de la suprématie missionnaire des impérialistes français.

Nous l’avons vu, c’est le sang breton, et non la géographie, qui fait la Bretagne. Utiliser le paradigme « régional », c’est-à-dire géographique, pour organiser politiquement la Bretagne, c’est nier fondamentalement la Bretagne dans son essence pour conforter idéologiquement la France jacobine afin qu’elle puisse continuer de soumettre la nation bretonne en toute impunité. Breizh n’est pas une « région » de l’Hexagone, comme l’affirme Paris, mais une nation privée de ses droits. Face à cette réalité, seule l’affirmation nationale bretonne, c’est-à-dire le nationalisme breton, est légitime et nécessaire. Le régionalisme en Bretagne, c’est prétendre affronter victorieusement la France après s’être castré sur l ‘ordre de Paris pour ne pas froisser les tenants de « l’égalité » hexagonale, simple masque de son impérialisme. Sans surprise, des esprits bretons francisés, pensant réaliser la quadrature du cercle de la compatibilité de leur ethnicité et de leur subordination à la France, ont développé ce thème, sans aucun succès politique, pendant plus de 150 ans. Et pour cause : on ne meurt pas pour une « région ». Les régionalistes bretons ne proposent que le maintien de la nationalité française en Bretagne, c’est-à-dire la négation de la nationalité bretonne. Comment une nation aussi ancienne que la nation bretonne pourrait-elle accepter de voir sa nationalité niée au point de se borner à une formule politique qui exige d’elle qu’elle se renie nationalement pour conforter l’État qui l’agresse, l’occupe et vise sa destruction complète ? En soi, le régionalisme breton est intrinsèquement une demande de capitulation en règle face à la France avant même le début des hostilités.

Qui sont les régionalistes en Bretagne ?

Bien qu’il soit affirmé qu’il existe des « régionalistes de droite » et des « régionalistes de gauche » en Bretagne au point de devoir les distinguer radicalement, cette affirmation est fausse. Les régionalistes sont essentiellement les mêmes face à la question existentielle posée par le nationalisme breton : des Bretons soumis qui servent la France et qui refusent d’affirmer la nationalité bretonne. Ce sont les modalités de cette soumission qui varient. Le sujet breton domestiqué « de gauche » justifie sa subordination à la France par sa solidarité idéologique avec l’église de la gauche hexagonale, au nom de « l’égalité » mensongère française. Le sujet breton « de droite » justifie sa subordination à la France par ses liens économiques avec la bourgeoisie hexagonale qui contrôle l’économie bretonne et, accessoirement, quelques colifichets symboliques hérités des guerres de rapine françaises, à l’instar du drapeau tricolore. Les deux, pour justifier leur soumission à la France, alternent entre la négation de la nationalité bretonne et le défaitisme face à la toute-puissance qu’ils prêtent à la France.

Les régionalistes bretons, en tentant de concilier la défense d’intérêts spécifiquement bretons et leur soumission politique aux intérêts français, évoluent perpétuellement entre deux nationalités que tout oppose idéologiquement : la leur, réelle, en tant qu’indigènes bretons, et celle, factice et purement légale, de l’état étranger qui les domine. C’est cette schizophrénie identitaire qui caractérise les régionalistes : Breton par instinct naturel un jour, Français par convention sociale le lendemain, solidaires en cela de 17 millions de sujets exotiques importés et naturalisés par Paris depuis 60 ans. De crainte de susciter une violente réaction des intérêts français à leur encontre, les régionalistes bretons redoutent particulièrement le nationalisme breton pour sa capacité potentielle de déstabilisation de l’ordre français en Bretagne auquel ils appartiennent socialement et économiquement. Quand le nationalisme breton s’affirme avec efficacité, les régionalistes bretons, incapables de choisir leur nation, s’alignent invariablement sur les positions de Paris dans l’espoir d’être ménagés par la puissance occupante. De quoi découle la réalité politique suivante : les régionalistes bretons ne veulent pas la fin de l’occupation française, ils veulent l’organiser eux-mêmes.

Sans lien avec l’Emsav, les régionalistes n’ont jamais participé à l’action historique de la nation bretonne. Logiquement, ils n’ont jamais produit quoi que ce soit d’utile pour l’émancipation nationale des Bretons puisque leurs conceptions sont celles du statu quo politique, idéologique et culturel français. Là où le nationalisme breton veut organiser la rébellion, puis la révolution, le régionalisme accompagne l’inertie, tantôt au nom d’une nostalgie provincialiste incapacitante, tantôt au nom d’un loyalisme pro-républicain infâmant.

Le nationalisme breton, par sa clarté dialectique, dépasse l’imposture du régionalisme et expose clairement le paradigme qui se pose au peuple breton : soit on est breton, soit on est un traître à la solde du régime français, on ne peut pas être les deux.

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