Le Parti National Breton, par sa praxis, n’a rien de commun avec les aliénés de l’actuelle société française en Bretagne. Il ne s’inscrit pas dans les stériles affrontements d’un système politique français qui, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, professe un même dogme : la nationalité de papiers.
Le régionalisme incapacitant est plus qu’un régionalisme stricto sensu. C’est une déformation psychologique par laquelle un Breton ne pense et n’agit que par l’intermédiaire de la vie française.
Le Parti National Breton a une toute autre ambition, encore largement inconnue de l’opinion bretonne, mais qui n’en est pas moins révolutionnaire : construire l’état celtique de la nation bretonne. Cela suppose de la part du Parti de définir un paradigme nouveau, proprement breton, où il définit le temps et l’espace de son action, en rupture radicale avec la société française. La réaction régionaliste, refusant dogmatiquement une telle rupture, justifie toujours son ralliement à la bourgeoisie française par l’exception idéologique. Le clivage gauche/droite est ainsi l’antichambre du loyalisme français en Bretagne.
Le Parti National Breton se situe hors de ce champ d’affrontement français. Pour créer la voie nouvelle d’un peuple breton libéré de son acculturation, il dépasse les catégories mentales de l’aliénation imposée par l’Etat Français pour n’aborder les problèmes qu’en termes ethno-préférentiels et souverains : la Bretagne aux Bretons.
Avant de bâtir un état national breton, il faut nationaliser les masses bretonnes. C’est-à-dire affirmer la nationalité bretonne. Tel est le rôle du Parti. Cette nationalité, précisément, n’a de raison d’être qu’en dehors de la sphère française et de ses représentations. Discourir aux côtés de la gauche française ne vaut pas davantage que de discourir aux côtés de la droite française. Pour les Bretons, la ligne de l’affrontement est autre : il s’agit d’une lutte contre la bourgeoisie française, son appareil d’état en Bretagne et ses auxiliaires dont l’action combinée conditionne l’anéantissement de notre peuple.
La nationalité bretonne se forge en pratique dans la lutte contre cette bourgeoisie, que ce soit politiquement, socialement, économiquement ou culturellement. C’est en mobilisant les Bretons pour leur liberté nationale que Breizh, succédant à l’actuelle dépendance régionale que l’on nomme Bretagne, naîtra.
Au principe de justice s’ajoutent désormais les conditions objectives. La désintégration de l’Etat Français sous l’effet de la libanisation ethnique ne fait aucun doute durant ce siècle. Le Parti National Breton a pour première tâche de préserver le peuple breton des conséquences de cet effondrement en brisant les reins de l’Etat Français en Bretagne. Ce n’est qu’organisée par un Etat Breton que la nation bretonne survivra.
Les Bretons doivent impérativement se saisir de leur destin, repousser toute influence fransquillonne et entamer l’ouverture du front contre celle-ci. Ce qu’ils ne peuvent faire politiquement qu’en rejoignant le Parti National Breton.
Breizh Atav !
Le Kuzul Meur du Parti National Breton
Rejoindre le PNB : [email protected]