L’autonomie stratégique de la Hongrie : un exemple pour la Bretagne indépendante

L’autonomie stratégique de la Hongrie : un exemple pour la Bretagne indépendante

L’Institut hongrois pour les affaires étrangères a publié un texte qui fixe l’attitude de la Hongrie dans le contexte géopolitique européen et international. Après la visite du président chinois à Budapest, il permet de comprendre l’importance de l’autonomie stratégique d’un état européen.

On peut lire :

Comme il ressort de ce qui précède, les relations entre la Hongrie et la Chine ont connu d’importants changements au cours des quinze dernières années.

Aujourd’hui, nous pouvons parler d’une relation véritablement multidimensionnelle, qui non seulement implique des interactions de plus en plus diverses dans certains domaines de l’économie, mais reflète également les points de vue similaires des deux pays sur l’importance de l’établissement de relations internationales et de la connectivité.

Dans le même temps, l’environnement extérieur dans lequel s’inscrivent les relations bilatérales évolue également, avec des tensions croissantes entre les États-Unis et leurs alliés et la Chine, et le nombre croissant de conflits auxquels notre pays est confronté s’il souhaite renforcer ses relations avec le pays asiatique dans certains domaines.

Dans cet environnement, les intérêts hongrois sont mieux servis en termes de maintien de la connectivité économique, si l’UE peut éviter d’être contrainte à une stratégie chinoise qui vise à préserver la position des États-Unis en tant que puissance mondiale. La politique étrangère hongroise peut mieux promouvoir cet objectif si elle soutient les efforts de Bruxelles, non pas pour prôner idéologiquement un découplage avec l’économie chinoise, mais pour évaluer la vulnérabilité des chaînes d’approvisionnement du point de vue de l’intérêt national et renforcer véritablement la compétitivité technologique des entreprises européennes.

Le Parti National Breton estime que le pragmatisme qui guide la politique extérieure hongroise est un modèle qui doit inspirer la Bretagne indépendante.

Pour préserver sa neutralité et son indépendance, la Bretagne doit refuser le principe des alliances et de l’alignement, être ouverte aux coopérations avec tous les états disposés à le faire et ce à tous les niveaux pertinents pour la nation bretonne, sans a priori culturels ou idéologiques.

Une Bretagne libérée de l’occupation française disposera des moyens de ses relations bilatérales, ce qui offrira de nouvelles possibilités à la nation bretonne. La politique étrangère bretonne sera placée sous le principe du développement des moyens de l’indépendance bretonne, notamment au plan énergétique, technologique et économique.

La Bretagne, en particulier, ne devra pas appartenir à l’OTAN, ni à l’ONU, dont l’avenir est sérieusement remis en question, et évaluer son maintien dans l’Union Européenne en fonction des dispositions de celle-ci à reconnaître ou non la souveraineté de l’État breton.

Le Parti National Breton, conformément à son rôle de restauration de l’État breton, cultivera activement les relations avec toutes les nations qui reconnaissent le droit légitime et fondamental de la nation bretonne à l’autodétermination.

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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