Le PNB apporte son soutien au projet du groupe Le Duff à Liffré, ciblé par des saboteurs de l’extrême-gauche française et la bureaucratie de l’Etat français

Le PNB apporte son soutien au projet du groupe Le Duff à Liffré, ciblé par des saboteurs de l’extrême-gauche française et la bureaucratie de l’Etat français

[PNB] Le Parti National Breton dénonce la campagne de harcèlement menée par l’extrême-gauche française contre le groupe breton Le Duff et son projet de  site de production à Liffré.

Ce projet, susceptible de créer 500 emplois, marque la fidélité du groupe Le Duff à la Bretagne, mais les virulentes attaques fomentées par des bandes d’asociaux issus de l’extrême-gauche entravent sa mise en oeuvre. Lancé en 2017, le projet demeure en 2022 paralysé par les tribunaux du régime français dont se servent les agitateurs rouges-verts. Le groupe Le Duff a récemment fait savoir qu’il abandonnerait le projet au profit d’alternatives en Amérique et ailleurs, faute d’une résolution rapide.

L’économie bretonne, déjà gravement mise en danger par l’incurie fiscale et la gabegie d’un état français surendetté, est menacée par les attaques convergentes d’éléments nihilistes issus de la gauche régressive hexagonale et d’une bureaucratie française hors de contrôle. 

Le Parti National Breton apporte son soutien au groupe Le Duff. Il exprime sa ferme intention, grâce à son projet d’émancipation nationale, de mettre un terme à l’agitation anarcho-communiste hexagonale en Bretagne. Il exprime également son intention de libérer les entrepreneurs et travailleurs bretons des menées illégitimes d’une bureaucratie coloniale française impotente et notoirement corrompue.

L’indépendance de la Bretagne est la seule alternative au naufrage industriel et économique français. Le Parti National Breton continuera de marteler cette évidence.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Déficit commercial français historique : une seule solution pour la Bretagne, l’indépendance !

Déficit commercial français historique : une seule solution pour la Bretagne, l’indépendance !

[PNB] Avec un déficit commercial record de 17,5 milliards au mois de septembre 2022 et 150 milliards de janvier à septembre 2022, la France sombre dans un irréversible déclin économique et financier, menaçant d’entraîner la Bretagne dans son naufrage.

Il est temps, pour les Bretons, de réaliser que la France n’est pas la solution, mais le problème ! La nation bretonne dispose de l’intelligence, de la créativité et du sérieux nécessaires à sa prospérité. Il lui faut se libérer d’un état étranger parasitaire qui ruine l’avenir de ses futures générations.

Ne sombrons pas avec le Titanic hexagonal ! Pour une Bretagne libre, fière et forte, vite l’indépendance !

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton – Strollad Broadel Breizh

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“Mouezh ar Vroad” : épisode n°1 !

“Mouezh ar Vroad” : épisode n°1 !

[PNB] Mouezh ar Vroad, la “Voix de la Nation”, est le podcast mensuel du nationalisme breton. Il aborde les thèmes de l’actualité et de l’histoire bretonnes et replace celles-ci dans leur contexte national. Les Bretons ont besoin d’une voie nationale libre au service de leur patrie et seulement d’elle !

Programme :

00:00 : Générique
00:42 : Intro
1:48 : Actu – L’insécurité à Nantes
24:27 : Pause Musicale – Kan Bale An ARB
29:28 : Politique – La réunification
40:54 : Pause Musicale – Me Garje Bout
45:24 : Histoire – Les sièges de Nantes
56:14 : Conclusion
57:13 : Générique

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Le patois gallo, instrument des Français contre la langue bretonne : le PNB se félicite de la fin de l’imposture

Le patois gallo, instrument des Français contre la langue bretonne : le PNB se félicite de la fin de l’imposture

[PNB] L’agitation française en faveur du patois gallo a enfin accouché de sa véritable finalité : servir de paravent aux intérêts français dans leur lutte contre la langue bretonne.

En voie de disparition après deux siècles d’intense répression française, le breton, dernière langue celtique du continent, est dénoncé par ces agitateurs comme “hégémonique”… en Bretagne !

Outre que le breton n’est pas hégémonique en Bretagne, puisqu’il est gravement menacé sous l’effet de la répression étatique française, son hégémonie théorique est par définition aussi logique que légitime sur le territoire breton. Sauf, naturellement, pour le colonialisme franco-latin et ses partisans.

Le Parti National Breton se félicite de cette nécessaire clarification. Depuis trop longtemps l’ambigüité était entretenue à propos de ce dialecte français par des confusionnistes qui cherchaient, par sa promotion, à réduire par contrecoup la langue bretonne à un patois parmi d’autres. Le but étant de subvertir l’Emsav pour le réduire à une simple réaction régionaliste franco-compatible en polluant de latinisme. 

Désormais, la confusion n’est plus possible entre le mouvement national breton et le provincialisme roman au service de l’Etat français car ce patois disparu sert d’instrument aux Français et à leurs idiots utiles pour lutter contre la langue et l’identité brittoniques, donc celtique, de la Bretagne orientale.

Le Parti National Breton le dit : aucune distinction ne peut, ni ne doit être faite entre les promoteurs du patois gallo disparu et les partisans des intérêts français. Les premiers sont les laquais des seconds. 

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Tentative de viol d’une Breton par un clandestin congolais sous OQTF : le PNB dénonce le chaos sécuritaire et migratoire généré par l’Etat français en Bretagne

Tentative de viol d’une Breton par un clandestin congolais sous OQTF : le PNB dénonce le chaos sécuritaire et migratoire généré par l’Etat français en Bretagne

[PNB] L’immigration de remplacement organisée par l’Etat français a une nouvelle fois causé un drame en Bretagne. Un violeur congolais multirécidiviste, en situation irrégulière, a été interpellé après une tentative de viol à Rennes.

Le média CNews indique :

Dépourvu de papiers d’identité, le suspect, visiblement alcoolisé, a néanmoins décliné son identité. Il s’agit d’un certain Pablo T., 43 ans, natif du Congo, en situation irrégulière et visé par une OQTF (Obligation de quitter le territoire français). Il a été condamné à huit ans de prison pour viol en 2000 selon une source policière, puis s’est vu octroyer une autorisation de sortie en 2005 pour rendre visite à sa cousine, qu’il a violé. Il a alors été condamné à quinze ans de prison, ce qui ne l’a pas empêché de récidiver en 2018 en agressant sexuellement une visiteuse dans la prison. L’homme a néanmoins été libéré le 2 août 2022, à la fin des différentes peines auxquelles il avait été condamné, notamment celles prononcées pour les faits de viols et d’agression sexuelle. Il était soumis à un suivi socio-judiciaire.

Le Parti National Breton dénonce le chaos sécuritaire et migratoire que l’Etat français impose à la nation bretonne, avec les effets désastreux qui touchent désormais quotidiennement l’ensemble des villes de Bretagne.

Tant que la Bretagne sera sous occupation et administration française, la spirale de l’immigration extra-européenne produira ses effets destructeurs. Le Parti National Breton entend développer une politique radicalement différente que seule l’indépendance de notre nation permettra. Celle-ci est exposée dans son programme (lire ici).

Le Parti National Breton rappelle son exigence d’application immédiate n°2, l’interdiction automatique du territoire breton aux criminels et délinquants étrangers :

2 – L’interdiction de séjour définitive dans les cinq départements bretons pour tout individu né à l’étranger ou descendant de parents nés à l’étranger qui s’est rendu coupable d’un délit ou d’un crime sur le territoire d’un département breton.

Assez du chaos français en Bretagne ! Une seule solution : la Bretagne aux Bretons !

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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L’exotique sous-ministre à la Mer français Hervé Berville n’a aucune solution pour les pêcheurs bretons : le Parti National Breton, si !

L’exotique sous-ministre à la Mer français Hervé Berville n’a aucune solution pour les pêcheurs bretons : le Parti National Breton, si !

[PNB] Les pêcheurs bretons ont pu découvrir toute l’attention que leur portait le gouvernement français après la récente visite de l’exotique “secrétaire d’état” à la mer, Hervé Berville, dont on ignore s’il sait même nager.

Nommé sous-ministre par le pouvoir colonial français en qualité de grigri diversitaire, Berville est venu proposer comme solution aux pêcheurs cornouaillais de détruire leurs navires, une trentaine sur la cinquantaine opérant en Cornouaille ! Quant à la flambée des prix du carburant générée par les sanctions catastrophiques de l’Etat français contre la Russie, l’insolite Berville a été incapable de présenter de solutions pratiques aux marins de notre pays. 

Le Parti National Breton l’affirme : Paris n’est pas la solution pour les pêcheurs bretons. La pêche bretonne doit être prise en mains par un gouvernement breton, en Bretagne, pour que ce secteur stratégique de l’économie bretonne soit défendu comme il doit l’être, par des Bretons, pour des Bretons. Cela passe par l’autonomie immédiate, puis l’indépendance de la Bretagne.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Callac, zemmourisme et le piège du bougisme réactionnaire français : ce que le nationalisme breton veut et ce qu’il ne veut pas

Callac, zemmourisme et le piège du bougisme réactionnaire français : ce que le nationalisme breton veut et ce qu’il ne veut pas

[PNB] Une manifestation est organisée par le mouvement réactionnaire français d’Eric Zemmour le 5 novembre, à Callac. Elle vise, en théorie du moins, à manifester une opposition à l’implantation de migrants d’Afrique dans cette commune, à l’initiative de la famille parisienne Cohen, avec l’appui des autorités d’occupation française et de la gauche hexagonale. 

Dès le printemps dernier, le Parti National Breton a fait connaître son opposition à ce projet et dépêcher des militants sur le terrain afin d’alerter la population de Callac sur la nature et la portée de ce projet. 

S’il a fait directement connaître aux habitants sa position, de par l’expérience de ses militants, le Parti National Breton sait que ce type de manifestations orchestrées par des boutiques politiques françaises relève, au plan théorique, de ce que l’on appelle le bougisme d’extrême-droite hexagonal, expression des contradictions internes de la société française en Bretagne. Ces réactions désordonnées, qui attirent invariablement des éléments bretons petits-bourgeois dénués de conscience nationale structurée, n’ont rien de nouveau : jadis, le monarchisme français récupérait l’opposition chouanne au régime républicain pour ne servir, en définitive, que le même maître, la marâtre française.  Plusieurs tentatives petites-bourgeoises hexagonales similaires ont vu le jour ces vingt dernières années, avec un résultat identique car ses fondements coloniaux sont identiques : le Mouvement Régionaliste Breton du MNR français, Jeune Bretagne des Identitaires français, enfin l’agitation zemmouriste sporadique du mouvement hétéroclite français “Reconquête”.

La fièvre réactionnaire locale produit régulièrement ses impuissantes gesticulations dont le seul effet est d’encager le sentiment ethnique breton pour le subordonner aux intérêts français tels que perçus par la faction droitiste hexagonale. Encore et toujours, les mêmes scènes confusionnistes où se mêlent la bannière nationale bretonne et le tricolore du pouvoir colonial français, le même qui organise par ailleurs de remplacement démographique, dans un mélange des genres typique des éléments bretons atteints de schizophrénie identitaire. Une fois cette poussée de fièvre passée, il n’en reste rien.

Qui se souvient encore de la manifestation contre la venue de migrants à Trégastel organisée en 2016 par la réaction française ? 

Celle de Trégunc, en 2016 ?

Celle d’Arzano, en 2019 ?

Comme de juste, celle de Callac, le 5 novembre, perpétue ce principe de récupération du sentiment ethnique breton pour les mettre à la remorque du brouet droitiste hexagonal.

Ayant appris de ce processus réactionnaire en Bretagne, l’Emsav a émergé après la Première Guerre Mondiale pour poser la question bretonne dans son cadre national, et non plus dans le cadre aliénant français qui nie, par définition, la nationalité bretonne, et prive donc la nation bretonne des moyens de se libérer de la société française aliénante. En un mot, le nationalisme breton n’est pas une école de supplétifs de l’extrême-droite française, a fortiori sous la direction d’un immigré d’Afrique du Nord comme Eric Zemmour qui brode sur le thème patriotard hexagonal. C’est un projet révolutionnaire de rupture avec l’Etat français, son régime républicain et sa société cosmopolite, un projet de redressement ethno-national.

Au risque de formuler une évidence : brailler pendant deux heures contre des Noirs, à l’appel du parti d’un journaliste parisien d’origine judéo-berbère, ne forge pas une communauté ethno-nationale bretonne. 

Le Parti National Breton entreprend une tâche sans rapport avec l’agitation et le spontanéisme populiste. Là aussi, l’expérience historique conforte sa position. L’épisode des Bonnets rouges a démontré de manière spectaculaire la différence entre une jacquerie et une révolution. Faute d’une direction politique révolutionnaire nationaliste, ce mouvement, pourtant pré-national, a été récupéré par le réactionnaire régionaliste Christian Troadec et n’a pas pu dépasser le stade de l’impuissante protestation clientéliste mise au service d’une boutique assujettie à l’Etat français.

La mission du Parti National Breton n’est pas d’encourager les mêmes causes tout en espérant des effets différents.

En plus de cette dimension théorique fondamentale entre réaction française et révolution bretonne, s’ajoute la méthodologie pratique de l’impérialisme français.  Ces manifestations stériles, en plus de proroger l’aliénation du sentiment ethnique breton en le subordonnant au nationalisme hexagonal, sont d’ordinaire utilisées par la police politique française pour procéder à un fichage extensif des personnes présentes. Pour s’assurer que le terrain breton reste sous contrôle, elle mobilise, par ses réseaux de complices, l’aile gauche du spectre politique hexagonal, en l’espèce les agitateurs dits “antifas”. Des incidents sont suscités et documentés, puis utilisés ultérieurement, s’il est nécessaire, pour les besoins du ministère de l’Intérieur français qui a régulièrement le soucis de justifier sa répression.

Parce qu’il récuse le bougisme petit-bourgeois droitiste comme un sous-produit parisien, qu’il juge le spontanéisme comme une erreur organisationnelle élémentaire, le Parti National Breton s’inscrit dans une démarche radicalement différente, considérablement plus difficile, mais incomparablement plus juste, qui est celle de la construction dans la longue durée d’un parti authentiquement national, qui traite les causes de la dégénérescence de la nation bretonne au lieu de disserter sur les conséquences de celle-ci. Cela implique une discipline révolutionnaire exigeante et d’identifier correctement l’ennemi ainsi que les priorités stratégiques et opérationnelles.

Le Parti National Breton trace une voie nouvelle qui est une voie spécifiquement bretonne, par et pour les Bretons. Il aborde toutes les questions sous cet angle et prépare l’avènement de l’Etat breton à partir de cette approche révolutionnaire. Confiant dans l’imminente faillite de l’Etat français, il ne dévie pas de cet objectif. Quand le désastre sera consommé pour Paris, les Bretons chercheront une alternative intégrale qui ne sera pas la somme des contradictions de la société française en Bretagne. Ils chercheront une voie révolutionnaire. Le Parti National Breton entend préparer cette voie avec une volonté et une rigueur inébranlables.

Les nationalistes bretons laissent les morts enterrer leurs morts. 

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Éphéméride nationaliste : le 29 octobre 1942, Yann Kerlann fonde la première école en langue bretonne

Éphéméride nationaliste : le 29 octobre 1942, Yann Kerlann fonde la première école en langue bretonne

« Vous avez à apprendre l’Histoire de vos Ancêtres, vous avez à apprendre le breton, oui, à le lire et à l’écrire correctement. Vous avez à retrouver l’Esprit de la Race en parlant, en lisant, en écrivant, en chantant en breton !… Alors se lèvera de nouveau une Bretagne bretonne où les Bretons seront honorés, auront retrouvé leur fierté, où l’on parlera breton, un breton correct, nettoyé de ses gallicismes, qui sera enseigné dans nos écoles… »

Yann Kerlann

 

De l’hiver 1942 à juin 1944, une expérience scolaire inédite a lieu à Plestin-les-Grèves (Trégor) : la création d’une école privée en langue bretonne. Ce projet est porté par Yann Kerlann (Jean Delalande), membre du mouvement brittophone Ar Falz. Bien que cette expérience ait été de courte durée, elle s’inscrit dans les premières tentatives d’enseignement du breton et/ou en breton qui se développeront tout au long du XXe siècle.

Dans une lettre datée du 29 octobre 1942, l’instituteur Armand Keravel (1910-1999), membre de Ar Falz, exprime tout l’enthousiasme qu’il éprouve à l’annonce de l’ouverture prochaine d’une école en langue bretonne à Plestin-les-Grèves :

Gourc’hemennou eta eo e kasan dit, pa glaskez sevel hon hunvre deomp holl : eur skol vrezonek – ha breizat penn da benn. [Je te félicite donc d’essayer de réaliser notre rêve à tous : une école en langue bretonne, et entièrement bretonne.]

Son ami et camarade d’Ar Falz, Jean Delalande dit Yann Kerlann (1910-1969), se retrouve en effet en charge d’un projet qui n’a encore jamais été expérimenté jusqu’à présent : la mise en place d’un enseignement primaire entièrement en langue bretonne. Si quelques initiatives d’enseignement du breton avaient déjà eu lieu, hors de l’école ou dans le cadre de l’arrêté Carcopino de décembre 1941 la tâche qui se présente à Kerlann est immense car tout est à construire dans le domaine pédagogique. Comme l’écrit Keravel :

Gant eul labour a-bouez braz – ouspenn gant eul labour RAMZEL, gouzout a ran – eo e krogez eno. Eun dra kalonek ive. Ha d’it-te e vo an enor da zigeri ar c’henta skol vrezonek.

[Tu vas démarrer là-bas un travail très important – plus que cela, un travail de GÉANT. Quelque chose de courageux aussi. Et c’est à toi que reviendra l’honneur d’ouvrir la première école en langue bretonne.]

L’école de Plestin voit le jour à la fin de l’année 1942 et l’expérience se poursuivra jusqu’en juin 1944. Le contexte n’est pas anodin : alors qu’une grande partie de l’Emsav fait le choix de l’alliance avec l’Allemagne nouvelle contre l’occupant français, plusieurs projets se développent dans le courant de l’année 1941 comme la création de l’Institut celtique, la mise en place d’une nouvelle orthographe du breton, des émissions en breton à la radio, de même qu’un effort de propagande sans précédent émanant du PNB, repris par Raymond Delaporte depuis décembre 1940. Avec une portée symbolique forte, bien que de dimension modeste, le projet de l’école de Plestin s’inscrit dans cette série de réalisations diverses.

Kerlann et Keravel, membres d’Ar Falz depuis 1933, s’interrogent depuis longtemps déjà sur la manière d’enseigner le breton. Dans leur correspondance, il est plusieurs fois question des pratiques pédagogiques de « l’école émancipée », promues notamment par le pédagogue suisse Adolphe Ferrière ou par Célestin et Élise Freinet. Ainsi, pour l’école de Plestin, l’usage de tables individuelles légères avec des chaises pliables, faciles à déplacer en fonction des activités, y compris en extérieur, est envisagé. Dans ses lettres, Keravel donne à Kerlann des conseils pédagogiques : utiliser la méthode globale pour l’apprentissage de la lecture ; favoriser les compositions qui permettent aux élèves d’écrire en toute liberté ; alterner les activités collectives et individuelles ; ne pas donner de travail écrit aux plus jeunes ; établir une correspondance avec une autre classe ; créer un journal et une coopérative scolaire ; enfin, privilégier les activités manuelles à l’extérieur : jardinage ou élevage de lapins, par exemple. Cette expérience s’inscrit également, pour Kerlann, dans le modèle d’apprentissage des langues locales à l’école que Raymond Delaporte, notamment, avait pu observer lors de voyages en Irlande et au pays de Galles à la fin de l’été 1938.

Yann Kerlann, en tant que nationaliste et révolutionnaire breton, est persécuté par le régime gaullo-communiste, mais les bases du renouveau linguistique sont jetées et se matérialiseront définitivement avec la création de Diwan, 34 ans plus tard.

Documents de Yann Kerlann accessible sur l’IDBE

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