L’indépendance de l’Alsace-Moselle dans le cadre du démantèlement de l’Etat français

L’indépendance de l’Alsace-Moselle dans le cadre du démantèlement de l’Etat français

[PNB] L’amitié entre le Peuple breton et le Peuple alsacien-lorrain est une histoire bientôt centenaire. Cette amitié, scellée en 1927 lors du Congrès de Rosporden organisé par les autonomistes bretons de Breiz Atao en présence de Paul Schall et d’Hermann Bickler, ne s’est jamais démentie. Elle participe d’une convergence naturelle entre peuples qui, dégagés de l’influence destructrice de l’Etat français, ressentent d’une même manière l’appel de la terre, des ancêtres et du sang.

Mission de la Bretagne

Le Parti National Breton s’inscrit dans la poursuite cohérente de cette amitié avec le monde germanophone dont l’Alsace-Lorraine est la porte d’entrée dans l’Hexagone, par identité de sentiment d’une part et par convergence politique d’autre part. Le combat du nationalisme breton, pour être victorieux, ne peut se contenter de mesurer ses succès de façon éparse et désordonnée dans le giron de la Bretagne seule. Il doit au contraire voir grand, plus grand que lui-même, pour saisir les forces en mouvement en Europe, en Europe de l’Ouest et, a fortiori, dans l’espace hexagonal. La puissance de la Bretagne réside dans sa force spirituelle plus que matérielle et sa capacité à contribuer à mettre en mouvement contre l’Etat français, ennemi fondamental des peuples blancs d’Europe, des énergies dispersées.

La Bretagne nationale, jadis pour l’Eglise catholique romaine une réserve inépuisable de missionnaires au point de représenter 50% de tous ceux partis de l’Hexagone, sera un état spirituel d’un genre nouveau, capable de fournir des prêtres à la cause du combat pour le salut de l’Europe occidentale. Ce n’est pas par hasard si des Bretons, souvent seuls, ont agi de manière extraordinairement décisive en déplaçant leur activité sur un champ d’action situé bien au delà des frontières du vieux pays, faute de pouvoir y agir librement. Ces personnalités charismatiques expriment ce génie particulier de notre race. Une erreur serait de juger l’efficacité du nationalisme breton à la seule masse de la somme de ses militants, c’est bien leur capacité d’entraînement et d’influence, souvent discrète, qui a généralement remporté de réels succès. L’histoire de notre drapeau national, le Gwenn ha Du, résume bien cette réalité : créé par un homme à la demande d’un autre, officialiser lors du Congrès de Rosporden en présence de 80 personnes, il est désormais partout visible. Inversement, qui se souvient du Parti Social Français qui, en 1939, comptait plus d’un million de membres ?

Fondamentalement ethnique et révolutionnaire en ce qu’elle résiste à la volonté du régime cosmopolite de Paris d’écraser les peuples pour solidifier les bases de son état métisseur, l’idée bretonne, si elle sait s’organiser et passer à l’action avec audace, est de nature à penser une alternative bien plus large que la question de la Bretagne seule. Le poids de la Bretagne ne se mesure donc pas en termes de PIB ou de population, même si ces critères ont une importance relative, mais par la capacité de penser pour ensuite projeter cette puissance d’inspiration et de création partout où elle peut être reçue.

De par son intégration actuelle dans le système politique hexagonal, la Bretagne dispose d’une capacité d’infiltration bien supérieure à ce qu’elle pourrait mener comme état extérieur. Paradoxalement donc, la présence situation offre des opportunités très larges à l’intérieur du système politico-légal hexagonal pour mener la révolution ethno-nationaliste que veut la Bretagne nationaliste.

Corriger l’erreur géopolitique qu’est l’Etat français

L’état impérialiste français a mené dès sa formation une sanglante campagne d’expansion vers l’Est contre le monde germanique qui a culminé avec l’annexion de l’Alsace en 1945. Ce processus historique d”origine féodale s’est progressivement transformé en projet idéologique après la révolution française en incarnant la lutte entre l’égalitarisme nihiliste des idées cosmopolites de 1789 et la résistance identitaire de l’Europe à ce projet. Pour détruire la barbarie égalitaire qui est à la base de l’idéologie antiblanche, ce processus doit être inversé jusqu’au démantèlement final de l’Etat colonial français, perspective désormais rendue possible par la balkanisation du territoire hexagonal sous l’effet de l’immigration citée précédemment.

Le Parti National Breton fixe comme objectif permanent de la politique extérieure de la Bretagne la correction de l’erreur géopolitique que constitue l’Etat français issu du partage de Verdun. Pour se maintenir face à l’Allemagne depuis qu’elle est unie, cet état s’appuie sur la démographie africaine, d’abord par les contingents coloniaux lors des deux guerres mondiales, puis par le repeuplement de l’Hexagone à partir des années 1960. Cet afflux démographique afro-oriental a radicalisé la nature anti-blanche de l’état créole français qui, pour contenir les inévitables tensions raciales et religieuses générées par une telle politique sur son sol, doit accentuer son orientation antiblanche afin d’accommoder ses nouveaux sujets. Après deux siècles de sédimentation jacobine et marxiste, l’Etat français ne peut poursuivre qu’une politique d’hostilité raciale aux peuples européens situés tant à l’intérieur qu’au dehors de l’espace hexagonal, peu importe l’orientation passagère de sa direction. 

Le rôle de la Bretagne nationaliste est de libérer non seulement la Bretagne de l’occupation française qui, depuis cinq siècles, mène une politique de destruction de sa personnalité ethnique, mais aussi de contribuer à la création d’un environnement politique favorable et durable à la nation bretonne et, par cohérence stratégique, à l’ensemble des peuples enchaînés de l’Hexagone. Cela passe par la décolonisation de l’espace hexagonal en soutenant la libération des peuples de l’oppression du gouvernement de Paris. 

C’est pour cette raison que le Parti National Breton voit dans une Alsace libre et germanique une nécessite fondamentale et dans l’implication de l’Allemagne nationale (à ne pas confondre avec l’actuelle RFA) dans cette question un enjeu crucial. 

En pratique, le Parti National Breton doit appuyer les revendications de l’ensemble des organisations alsaciennes-mosellanes, peu importe le domaine d’application, sans regard pour le degré des revendications, du régionalisme modéré au séparatisme ouvert, qu’elles se définissent de droite ou de gauche. De par leur nature ethnique, assumée ou implicite, elles contribuent à la révolution ethno-nationaliste que la Breizh, comme nation, veut. Le Parti National Breton ne doit pas se contenter de ce soutien aux Alsaciens-mosellans, mais activement engager les Allemands nationaux pour que la question de la libération de l’Alsace demeure une priorité du nationalisme allemand organisé, toutes tendances confondues, et que l’Allemagne conteste le statu quo territorial accidentellement en place.

Pour rejoindre le PNB : [email protected]

Comment l’état français finance illégalement le colonialisme francophone en Flandre belge

Comment l’état français finance illégalement le colonialisme francophone en Flandre belge

[PNB] La perfidie du régime de Paris est une nouvelle fois illustrée par un scandale en “Belgique” révélé par les nationalistes flamands. En 2023, si l’Etat impérialiste français mène toujours une campagne de destruction systématique des langues des peuples de l’Hexagone, il poursuit en parallèle une campagne colonialiste en faveur de l’expansion du français en Flandre.

Vlaams Belang :

La RTBF a récemment révélé que l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, basée à Paris, reçoit près de 800 000 euros par an de la Communauté française, qu’elle reverse ensuite à des organisations francophones en Flandre. “Il s’agit d’une ingérence inconstitutionnelle de la Communauté française (Belgique francophone) en Flandre”, a déclaré le député Joris De Vriendt, qui interpellera Annelies Verlinden (CD&V) et David Clarinval (MR), tous deux responsables des réformes institutionnelles et du renouveau démocratique, à ce sujet.

La grande majorité de l’argent va aux bibliothèques et maisons de la culture francophones situées au sein des mairies mais aussi ailleurs en Flandre. “La Communauté française (Belgique francophone) se trouve dans une situation financière très délicate, qui pèse également sur la situation fédérale globale. Il ne se passe pas une semaine sans que la presse ne parle de l’état budgétaire désastreux de certaines entités fédérées”, note M. De Vriendt. “Avec la RTBF qui indique que la Communauté française (Belgique francophone) tente de contourner ainsi la Constitution, nous ne pouvons pas nous désintéresser d’une affaire aussi remarquable”.

Par le passé, la Communauté française (Belgique francophone) s’est vu infliger par la Cour constitutionnelle des revers sur les subventions accordées à de telles organisations. “Apparemment, la Communauté française (Belgique francophone) s’oppose toujours à l’esprit et à la lettre de la Constitution, qui exige au moins le respect des accords mutuels et la délimitationterritoriale de certaines compétences”, poursuit M. De Vriendt. “Compte tenu des intentions du gouvernement Vivaldi d’améliorer les relations entre les communautés (francophone, néerlandophone et germanophone) et les régions, il va de soi que Verlinden et Clarinval ne peuvent pas rester à l’écart de cette question.

Le Vlaams Belang exige le respect de la répartition constitutionnelle des pouvoirs. “Le ministre Verlinden doit condamner fermement cette pratique anticonstitutionnelle et déloyale“, conclut De Vriendt. “Mais cela n’arrivera pas, je ne me fais pas d’illusions. La solution pour la Flandre se trouve en dehors de la Constitution belge et loin du colonialisme francophone qui n’en veut qu’à l’argent et au territoire flamands.”

Le Parti National Breton dénonce l’attitude perverse de l’Etat français dans cette attaque provocatrice contre l’intégrité linguistique de la Flandre et apporte son soutien à la nation flamande face à cette ingérence caractérisée. Il est à nouveau démontré que le régime de Paris, tant qu’il tiendra debout, aura une stratégie expansionniste et agressive contre les peuples d’Europe, qu’ils soient à l’intérieur des frontières de l’état hexagonal ou au delà.

Le démantèlement de cet état impérialiste constitue un objectif essentiel pour tous les acteurs intéressés à la paix et à la stabilité des relations entre nations européennes.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

Pour rejoindre le PNB : [email protected]

Impérialisme culturel franco-LGBT : Le PNB dénonce les persécutions du régime français contre le footballeur d’En Avant Guingamp, Donatien Gomis

Impérialisme culturel franco-LGBT : Le PNB dénonce les persécutions du régime français contre le footballeur d’En Avant Guingamp, Donatien Gomis

[PNB] Le Parti National Breton dénonce les persécutions du régime français contre le footballeur d’En Avant Guingamp, Donatien Gomis qui a courageusement refusé de promouvoir l’homosexualisme et la pédophilie en portant un maillot des amis de Pierre Palmade samedi dernier contre Sochaux.

Plutôt que de défendre son joueur, Le Grand, président d’EAG, s’est fait le laquais servile du pouvoir colonial français en sanctionnant Donatien Gomis pour son exemplarité morale. En prêtant la main aux manœuvres de la France satanique, EAG met en danger la jeunesse bretonne.

Sur la terre sacrée de Bretagne, il n’y a pas de place pour les pervers et les désaxés. Dans la Bretagne nouvelle qu’instaurera le PNB, les enfants seront protégés et le gouvernement breton châtiera durement les détraqués sexuels “aux 26 lettres de l’alphabet”.
Après avoir chassé les démons de Paris, la Bretagne redeviendra une terre de noblesse et de paix où il fera bon vivre. Grâce à l’Etat breton, les professionnels pourront travailler en toute sérénité et les enfants grandir en paix.
Breizh Atav !
Le Kuzul Meur du Parti National Breton
Pour rejoindre le PNB : [email protected]
Carte d’orientation stratégique du PNB portant sur la décolonisation de l’espace post-français

Carte d’orientation stratégique du PNB portant sur la décolonisation de l’espace post-français

[PNB] Le Parti National Breton, comme principal instrument politique de l’Etat breton, doit nourrir une réflexion quant à l’environnement dans lequel évolue la Bretagne. Notre pays étant sous occupation et administration françaises, la situation interne de l’Etat français, tout celle comme de la société française, doit être l’objet d’une étude attentive afin de permettre au Parti d’anticiper les changements en cours ou à venir pour garantir les intérêts nationaux de la Bretagne.

Le Parti National Breton considère que le démantèlement de l’Etat français est inéluctable en raison d’un ensemble de phénomènes convergents. Plus qu’aucun autre état, l’Etat français a créé ex nihilo un empire expansionniste qui ne peut se maintenir naturellement sans une puissante action autoritaire depuis le centre politique (Paris), faute de cohésion ethno-nationale. Cet état est devenu la victime de sa propre politique constructiviste en étatisant l’ensemble de la société française à des niveaux jamais atteints. Toute défaillance de l’assistance de cet état aux habitants de l’Hexagone se traduira par des dysfonctionnements systémiques qui réveilleront les violents antagonismes latents entre populations. Les immigrés extra-européens, qui seront 20 millions sur le territoire hexagonal d’ici 2030, alimenteront ces antagonismes pour des raisons raciales et religieuses irréductibles. La faillite de l’Etat français sur sa dette souveraine entraînera la balkanisation ouverte après avoir été latente. 

L’Etat français, comme erreur géopolitique héritée du malheureux traité de Verdun, sera bientôt en mesure d’être corrigée de manière décisive.

Si Marine Le Pen était élue à la présidence de la république française en 2027 (scénario peu probable), son électorat espèrerait un renforcement de l’autorité de l’état central à la faveur d’une réaction jacobine, notamment contre les Musulmans. Cette élection accélèrerait a contrario la désintégration de l’Etat français qui ferait face à un refus général d’obéissance dans les zones urbaines NUPES ou bourgeoises dépendantes du vote islamique et immigré.

Le Parti National Breton perçoit dans cette situation nouvelle et révolutionnaire un ensemble de défis et d’opportunités qu’il doit savoir appréhender afin de garantir la sécurité nationale de la Bretagne libre. Dans l’espace post-français qui émergera de la désintégration de l’Etat impérialiste français, les peuples de l’Hexagone qui espèrent se libérer de cette prison des peuples doivent bénéficier du soutien de la nation bretonne consciente et organisée. Le processus de décolonisation et la libération de ces peuples constituent l’axe cardinal de la politique extérieure du Parti qui devra mettre en œuvre les moyens nécessaires à ce que tous les acteurs concernés contribuent à une résolution positive du démantèlement nécessaire et inévitable de l’Etat français. 

Le Parti National Breton publie conséquemment la carte d’orientation stratégique portant sur la libération des peuples de l’Hexagone menée parallèlement au démantèlement de l’Etat français :

Pour rejoindre le PNB : [email protected]

Décolonisation et démantèlement de l’Etat français : la correction des frontières dans l’espace post-français

Décolonisation et démantèlement de l’Etat français : la correction des frontières dans l’espace post-français

[PNB] Avec l’érosion finale de l’impérialisme français et les changements démographiques de grande ampleur en cours dans l’Hexagone se pose la question de la redéfinition des frontières dans l’espace post-français, une fois le démantèlement de l’Etat français devenu une réalité de facto, sinon de jure.

De nombreux peuples ont été soumis par la force au joug de Paris et leur aspiration à la liberté doivent être entendues. Après de longs siècles d’agression et d’expansionnisme sanglant de la part de l’Etat français, une large correction territoriale devra être entreprise avec pour premier objectif de rétablir la justice entre les nations d’Europe occidentale. Le Parti National Breton nourrit une discussion dynamique sur cette question d’avenir.

Au sud de l’Hexagone, le nouvel ordre politique doit voir naître une Grande Aquitaine, une Occitanie, une Provence et une Corse libres. Au nord, la Normandie doit également accéder à l’indépendance. La Flandre doit rejoindre la grande aire néerlandophone tandis que l’Alsace doit rejoindre la confédération germanophone. Les territoires arrachés à l’Italie, comme Nice, doivent être restitués. La Savoie doit choisir entre l’indépendance et l’union avec la Confédération helvétique. Enfin, la restauration d’un état bourguignon recevra toute l’attention qu’elle mérite de la part de Bretagne nationale. 

La Francie du Nord, centrée autour du nouveau pôle culturel afro-islamique francilien, constituera la France à proprement parler tout comme la Serbie constitue ce qu’il reste de la Yougoslavie.

Le Parti National Breton maintient un intérêt dans les zones d’influence historique et naturelle de la Bretagne dans le Cotentin, le Maine et la Vendée. Il est disposé à discuter d’une coopération étroite, dans tous les domaines, avec les représentants de ces territoires.

Pour le Parti National Breton, il est essentiel d’intéresser les acteurs étatiques pertinents pour réaliser cette transition inéluctable vers l’ère post-française.

Pour rejoindre le PNB : [email protected]

 

[PODCAST] Formation politique : “Ni gauche, ni droite françaises, un seul l’ennemi : l’Etat français !”

[PODCAST] Formation politique : “Ni gauche, ni droite françaises, un seul l’ennemi : l’Etat français !”

[PNB] Depuis la Révolution française, gauche et droite françaises ont constitué les deux principaux obstacles dressés sur la voie de l’émergence de la conscience nationale bretonne. Soumise à l’Etat français et à sa bourgeoisie, donc aux contradictions de la société hexagonale, la Bretagne a été le théâtre secondaire de cette guerre civile entre droite et gauche coloniales. Le Parti National Breton s’est constitué pour dépasser cette contradiction, en se donnant pour but d’arracher les Bretons de cette dialectique franco-française et ce en les nationalisant.

 

Pour rejoindre le PNB : [email protected]

Le PNB soutient l’initiative des 23 députés bretons pour la réunification de la nation bretonne

Le PNB soutient l’initiative des 23 députés bretons pour la réunification de la nation bretonne

[PNB] Le Parti National Breton soutient l’initiative des 23 députés bretons siégeant actuellement à Paris pour le vote d’un loi organisant la réunification territoriale de la nation bretonne.

Face à cette initiative nécessaire, légitime et urgente, le Parti National Breton appelle à la vigilance : le régime français s’opposera invariablement aux droits fondamentaux du Peuple breton.

Face à l’Etat français, seule l’organisation nationaliste des masses bretonnes permettra à la nation bretonne de recouvrer la liberté. 

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

Pour rejoindre le PNB : [email protected]

Éphéméride national breton : 11 mai 1414, naissance du souverain breton Frañsez I

Éphéméride national breton : 11 mai 1414, naissance du souverain breton Frañsez I

[BREIZH] Éphéméride national breton : 11 mai 1414, naissance du souverain breton Frañsez I, Duc de Bretagne. Frañsez I monte sur le trône ducal le 15 septembre 1427 et règne jusqu’au 19 juillet 1450.

Il épouse la fille du roi d’Ecosse Jacques Ier, Isabelle, dont il a deux enfants : Marguerite, future duchesse de Bretagne, et Marie, mère de François de Rohan, tué à 18 ans à Saint-Aubin du Cormier pour l’indépendance de la Bretagne.

Pour rejoindre le PNB : [email protected]

 

HAROZ BROADEL : Edward Woodville, serviteur de la Bretagne indépendante jusqu’au sacrifice suprême

HAROZ BROADEL : Edward Woodville, serviteur de la Bretagne indépendante jusqu’au sacrifice suprême

[HAROZ BROADEL] Edward Woodville est un chevalier anglais, mort pour la Bretagne lors de la guerre d’indépendance. Son exemple de dévouement, outre qu’il témoigne de la grandeur de la Bretagne au point de susciter l’aide d’étrangers pour sa défense, reste une source d’inspiration pour les nationalistes bretons.

À l’été 1487, les troupes françaises entrent à nouveau en Bretagne, enlevant plusieurs places fortes de l’est du duché. Mais cette fois, contrairement à 1472, l’alliance anglaise fait défaut. C’est avec le soutien des Français qu’Henri Tudor a conquis sa couronne, et il n’entend pas les contrarier. Il reste sourd aux appels de détresse de François II, allant jusqu’à interdire à ses sujets de quitter le pays sans sa permission formelle.

Edward Woodville n’admet pas l’abandon des Bretons, qu’il juge indigne, et le fait bruyamment savoir au roi. Celui-ci cependant reste inflexible. Qu’à cela ne tienne, furieux, Edward rentre sur l’île de Wight, y lève une petite armée de 40 chevaliers et 400 hommes du peuple, qui prennent la mer le 20 mai 1488, en direction de la Bretagne.

Armoiries d’Edward Woodville

À Saint-Aubin-du-Cormier, 28 juillet, les Anglais forment l’avant-garde de l’armée ducale. Edward Woodville décide de combattre à pied, aux côtés de ses hommes, afin de fortifier leur courage. La bataille s’engage vers 14 h. Sous la canonnade, l’avant-garde anglo-bretonne progresse en formation de tête de flèche, avec Edward en pointe. Sous la violence du choc, les rangs français, enfoncés, reculent d’une centaine de pas. Mais l’artillerie royale, supérieure à celle de François II, ouvre bientôt une brèche dans le centre breton, et la cavalerie s’y engouffre. L’armée ducale se disloque. Edward, épuisé, est encerclé avec la poignée de survivants de son avant-garde. Les Français lui proposent une reddition contre rançon, mais il refuse. Il est achevé en même temps que le dernier carré de ses fidèles.

Des 440 hommes de l’île Wight qui vinrent se battre pour la Bretagne, un seul dit-on – un adolescent de 14 ans nommé Diccon Cheke – rentra au pays… Les autres gisent à tout jamais à Saint-Aubin-du-Cormier dans les fosses communes creusées à la suite de la bataille.

Pour rejoindre le PNB : [email protected]

Editorial du PNB : la France est finie

Editorial du PNB : la France est finie

[PNB] Lorsqu’il s’agit d’évoquer l’imposture de la pseudo “victoire” de la France le 8 mai 1945, c’est le Général De Gaulle qui le fait le mieux.

D’ailleurs, j’ai bluffé, mais la première armée, c’étaient des nègres et des Africains [soldats de l’Armée d’Afrique]. La division Leclerc a eu deux mille cinq cents engagés volontaires à Paris. En réalité, j’ai sauvé la face, mais la France ne suivait pas… Je ne serai pas au pouvoir… Qu’ils crèvent! C’est le fond de mon âme que je vous livre : tout est perdu. La France est finie, j’aurai écrit la dernière page.

— Charles De Gaulle Conversation entre de Gaulle et Pompidou le [11, juillet, 1950] sur la 1re armée française de 1944–45

En se confessant de la sorte à Georges Pompidou, Charles De Gaulle évente avec une cruelle lucidité un secret qui n’en a jamais été un : la France n’a jamais “résisté” et encore moins “libéré” quoi que ce soit. Les quelques supplétifs coloniaux péniblement portés par les forces armées anglo-américaines en Italie, puis en Provence, ne suffirent pas à masquer l’indifférence complète de la population française après l’effondrement de ce pays en juin 1940. 

Les Bretons ne doivent pas se laisser abuser par les mensonges d’un régime colonial français qui ne doit son existence qu’à la bonne volonté des USA et de la Grande-Bretagne. La France a pu temporairement donner le change avec l’aide des Anglo-américains, soucieux de se ménager un appui en Europe continentale face à l’Union Soviétique, mais cette nation était entrée en putréfaction bien avant la Seconde Guerre Mondiale, processus qui s’est poursuivi bien après, jusqu’à aujourd’hui où nous assistons à l’étape finale de sa désintégration morale, raciale, sociale, économique et diplomatique. Pour reprendre les mots du Général De Gaulle : “la France est finie”.

Le 8 mai 1945, pour les Bretons, n’incarne que la prolongation du joug colonial français ébranlé en juin 1940 par une audacieuse avant-garde nationaliste dirigée par Fransez Debeauvais et Olier Mordrel. Visionnaires, héroïques, infatigables, les révolutionnaires bretons, dans des conditions autrement plus difficiles, arrachèrent de peu l’indépendance de la patrie des mains de la marâtre française. Le joug de ce régime étranger infâme ne fut reconduit en Bretagne que par un torrent de bombes incendiaires sur Brest, Lorient, Saint-Nazaire, Rennes, Nantes.

La sauvagerie renouvelée du jacobinisme à partir de 1944 sous l’effet de la fièvre marxiste pro-soviétique et du chauvinisme haineux des patriotards sans-culottes, résistants de la 25ème heure, a certes permis au régime français de gagner du temps, mais ce sursis arrive à son terme. 

Au XXIe siècle, la Bretagne a rendez-vous avec son destin national et sa plus longue histoire. Fidèle aux pères fondateurs de l’Emsav, l’avant-garde de la nation se doit d’en finir avec un régime d’occupation à l’agonie qui ne peut, pour se maintenir, que tout pourrir pour que rien ne lui survive. Cette France pourrissante et pourrisseuse, les nationalistes bretons escomptent bien la chasser du sol sacré de notre vieille Bretagne. Notre heure arrive, quiconque est doué d’intuition le sait et le sent.

Breizh Atav !

Pour rejoindre le PNB : [email protected]