Ephéméride national breton : 27 novembre 2022, le Général de Keratry démissionne après le sacrifice des 60,000 Bretons de l’Armée de Bretagne par le régime républicain de Gambetta

Ephéméride national breton : 27 novembre 2022, le Général de Keratry démissionne après le sacrifice des 60,000 Bretons de l’Armée de Bretagne par le régime républicain de Gambetta

[PNB] Le 27 novembre 1870, le général Emile de Keratry démissionne de son commandement de l’Armée de Bretagne. La formation de cette armée bretonne, le 22 octobre 1870, résultait de l’effondrement complet de l’armée française, un mois après la déclaration de guerre à la Prusse par la France de Napoléon III, le 19 juillet 1970. Profitant de la débâcle, l’Italien Gambetta organise un coup d’état et proclame l’instauration du régime républicain, le 4 septembre 1870.

Emile de Keratry

Les putschistes jacobins menés par Gambetta, ministre de l’Intérieur, ont besoin d’hommes pour tenter de restaurer un front en désintégration rapide. Keratry, d’origine bretonne, honteusement et naïvement aligné sur les projets de Gambetta, se propose de lever 60,000 Bretons pour dégager Paris, encerclée, avec le gouvernement français, par les troupes prussiennes. L’Armée de Bretagne est formée en dehors du cadre de l’armée française et dépend exclusivement de Keratry et de Freycinet, ministre de la Guerre. Si Gambetta accepte le plan dans un premier temps, la suspicion s’installe rapidement. Le gouvernement républicain craint que cette armée bretonne, si elle est équipée et entraînée, ne forme une armée nationale bretonne d’orientation chouanne, catholique et antirépublicaine susceptible de le prendre à revers.

Le gros Italien Gambetta

Près de 60,000 Bretons passeront par le camp improvisé de Conlie, dans le département de la Sarthe, où la formation de l’Armée de Bretagne doit avoir lieu. Le régime républicain, rapidement effrayé par les Bretons, manœuvre pour ne pas armer, ravitailler et entraîner l’Armée de Bretagne dont les mobilisés réalisent progressivement qu’ils sont dans une vaste prison à ciel ouvert. Ce camp, en plein automne, est un vaste étang de boue où, à la faveur de la promiscuité et de l’absence de conditions d’hygiène élémentaire, éclatent les épidémies. Les Bretons le nomment rapidement “Kerfank”, la ville de boue.

Keratry, dénué de toute lucidité politique, ne réalise à aucun moment que les Français voient plus clairement que lui le péril potentiel d’une nation bretonne en armes, placée sur leurs arrières. Freycinet adresse à Keratry un télégramme des plus clairs quant à l’angoisse qui traverse le nouveau gouvernement républicain : “Je vous conjure d’oublier que vous êtes breton pour ne vous souvenir que de vos qualités de Français.”

Le Camp de Conlie par Jeanne Malivel

Inconséquent et naïf, Keratry met un mois à réaliser que les révolutionnaires parisiens n’ont aucune intention d’armer les dizaines de milliers de Bretons concentrés à Conlie, mais bien au contraire de les y maintenir sous surveillance. Le 26 novembre, face à la pression allemande, l’Italien Gambetta ordonne à 10,000 Bretons affamés, désarmés et malades de rejoindre le Mans pour servir de bouclier humain aux troupes françaises. Keratry démissionne le lendemain, réalisant finalement ce que prépare Paris pour les Bretons mobilisés. Ce sont 6,400 Bretons qui sont envoyés au front. Les troupes prussiennes dirigés par le duc de Mecklembourg approchent du Mans, début janvier 1871 et la bataille décisive a lieu le 11 janvier. Les Bretons quittent rapidement le champ de bataille, précipitant la défaite de l’armée française et la capitulation de la France.

Le général Lalande, interrogé après la guerre sur les circonstances des combats, déclare : « Je crois que nous avons été sacrifiés. Pourquoi ? Je n’en sais rien. Mais j’affirme qu’on n’aurait pas dû nous envoyer là, parce que l’on devait savoir que nous n’étions pas armés pour faire face à des troupes régulières. »

L’enseignement politique de Conlie

L’affaire du Camp de Conlie représente parfaitement les conséquences d’une direction bretonne acculturée et dépourvue de consience nationale quand, face à elle, les Français perçoivent les Bretons comme un corps national étranger et redouté. Un chef breton digne de ce nom, en lieu et place de Keratry, aurait pris les dispositions nécessaires à un résultat politique favorable pour la nation bretonne.

Il aurait d’abord eu à l’esprit la profonde détestation des Français pour les Bretons qu’ils ne font semblant de respecter qu’en position de soumission complète. De la sorte, il n’aurait nourri aucune illusion sur la nature des rapports coloniaux entre la Bretagne et la France.

Ensuite, ce chef aurait formé l’Armée de Bretagne en Bretagne et non sur le territoire français, afin d’exercer le moment venu le coup de force décisif. Il aurait à cet effet établi son quartier général à Rennes, centre politique de la Bretagne.

Il aurait nommé des officiers politiquement sûrs et les aurait chargé de s’emparer des réserves d’armes de Brest, y compris par la force en cas d’opposition. 

Durant tout ce temps, ce chef aurait assuré Paris de ses meilleures intentions, procédant par une politique du fait accompli sans pour autant alerter la direction parisienne.

Au moment où l’Armée de Bretagne aurait été appelée en renfort, début janvier 1871, le chef breton aurait donné l’ordre aux troupes bretonnes de s’emparer de sécuriser Rennes, Nantes et Brest, tout en prenant contact avec les troupes prussiennes. Le chef breton aurait proclamé la restauration immédiate du parlement national de la Bretagne et la constitution d’un gouvernement breton provisoire dont il aurait pris la tête. Son premier geste aurait été d’entrer en négociations avec la Prusse en vue de la cessation des hostilités et d’obtenir la reconnaissance de la Bretagne comme nation libre. Il aurait fait de même en direction de Londres.

La flotte française de Brest aurait été séquestrée par le gouvernement breton, les marins français expulsés sur le champ de Bretagne et les marins bretons versés dans la nouvelle flotte bretonne armée avec les navires saisis.

La France à genoux et occupée par la Prusse jusqu’à en 1873, la Bretagne aurait été organisée en corps de nation à marche forcée. Le nouveau gouvernement breton aurait adopté une orientation conservatrice, mais non-extrémiste pour ne pas polariser la société bretonne. La Bretagne aurait été constituée en royaume afin de s’assurer du soutien des segments monarchistes et catholiques de la nation, tout en adoptant une constitution libérale et fédéraliste de nature à apaiser la bourgeoisie. La langue nationale serait devenue langue d’état. La Bretagne aurait eu 40 ans pour forger deux générations de Bretons enfin dégagées de la tutelle française. En lieu et place, faute d’un homme lucide et nationalement conscient, elle a subi le joug d’une Troisième république déterminée à la détruire sur tous les plans, ce qui culminera avec la catastrophe de 1914.

Breton, souviens-toi !

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Douarnenez : face aux menaces de l’extrême-gauche, le Parti National Breton apporte son soutien à Henri Savina, maire de Pouldergat

Douarnenez : face aux menaces de l’extrême-gauche, le Parti National Breton apporte son soutien à Henri Savina, maire de Pouldergat

[PNB] Le Parti National Breton apporte son soutien au maire de Pouldergat, Monsieur Henri Savina, pour son vote courageux, lors du dernier conseil de Douarnenez communauté, contre une subvention de 3,000 euros au profit de l’association “Un puits, une école à Madagascar” exigée par les derniers marxistes sévissant à Douarnenez.

Suite à ce vote, l’habituelle nébuleuse de la gauche française en Bretagne – nostalgiques des égorgeurs de 1793, communards, trotskistes, rouges honteux déguisés en écologistes, opportunistes de gauche, anarcho-nihilistes et autres déviants LGBT – a cru bon de vociférer insultes et menaces contre Monsieur Savina pour son soucis des finances des contribuables bretons.

Monsieur Savina a indiqué, avec justesse, qu’après 62 ans d’accès à l’indépendance, les Bretons n’ont pas à être rackettés par les réseaux louches du marxisme pour financer ses “projets” internationalistes à Madagascar dont les résultats théoriques, si prometteurs sur le papier, se font attendre depuis le siècle dernier. 

Le Parti National Breton rappelle que c’est bien la Bretagne occupée par l’Etat français qui doit être décolonisée en 2022 et non le continent africain. Conformément à son principe d’action “La Bretagne aux Bretons”, le Parti National Breton rappelle que l’argent des contribuables bretons doit être exclusivement utilisé par les Bretons, pour les Bretons, afin de régler les nombreuses difficultés que notre peuple affronte. 

Les Bretons ne doivent plus se faire soustraire le fruit de leur labeur au profit du tonneau des Danaïdes de l’Afrique. Si d’aventure ce principe de bon sens dérange les illuminés du marxisme français et de sa périphérie proche, le Parti National Breton les invite à se cotiser pour financer par eux-mêmes leurs lubies, en France.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Ephéméride national breton : 26 novembre 1943, échec de la tentative de meurtre de l’Abbé Yann-Vari Perrot par les assassins du Parti communiste français

Ephéméride national breton : 26 novembre 1943, échec de la tentative de meurtre de l’Abbé Yann-Vari Perrot par les assassins du Parti communiste français

[ISTOR BREIZH] Le 26 novembre 1943, une première tentative d’assassinat politique échoue contre l’Abbé Yann-Vari Perrot, figure charismatique de l’Emsav. Pionnier de la défense des droits culturels, linguistiques et politiques de la nation bretonne, l’Abbé Perrot incarne, en 1943, une puissante figure de la nation bretonne que les communistes français veulent assassiner.

En 1943, le Parti communiste français, aux ordres de l’Union Soviétique, est engagé dans les préparatifs du coup d’état révolutionnaire en France qui doit suivre le départ des troupes allemandes, conformément à l’orthodoxie opérationnelle léniniste. Ce coup d’état révolutionnaire doit avoir lieu au moment où l’Armée rouge s’approchera du Rhin, afin de faciliter le déferlement des divisions soviétiques jusqu’à l’Atlantique. Pour mettre les Anglo-américains devant le fait accompli, une course contre la montre s’engage afin d’établir un gouvernement communiste parallèle sur le territoire grâce à l’usage de la terreur rouge. Ce que les Bolcheviques appellent les “zones libérées”.

En Bretagne, les Bolcheviques ont pour mission de repérer et d’assassiner les personnes socialement influentes qui pourraient animer la résistance anticommuniste, une fois le coup d’état révolutionnaire réussi. Situé à Scrignac, en pleine zone rouge, l’Abbé Perrot suscite depuis longtemps la haine des brigands communistes. Sa dénonciation de l’assassinat de 20,000 officiers polonais à Katyn par les Bolcheviques, révélée en 1943, fait de lui une cible privilégiée des tueurs de Moscou.

Conformément à la mise en place d’un gouvernement bolchevique parallèle qui devra devenir le gouvernement légal après le putsch révolutionnaire, la direction parisienne du Parti communiste dépêche en Bretagne le commissaire politique Marcel Dufriche afin de superviser l’assassinat. Le verdict précédant le jugement, Dufriche préside au simulacre et forme un “tribunal révolutionnaire” chargé de prononcer et exécuter la sentence. Ce tribunal est dirigé par Albert Stephan, chef de la gare à Huelgoit et militant communiste. Un “magistrat instructeur” originaire de la commune dénommé Le Foll monte les charges. Y participe également le communiste parisien Antoine Duperrier, habitant Scrignac en compagnie de son épouse, fonctionnaire des postes dans le village. Le choix de Duperrier ne doit rien au hasard. La femme de ce dernier, communiste comme son mari, s’en prend avec virulence à l’Abbé depuis de longs mois lors de ses passages dans le bourg. En compagnie du communiste Daniel Trellu, Marcel Dufriche réunit à Scaër le “tribunal révolutionnaire” chez une autre militante bolchevique, Rosine Kersulec. Là, la condamnation est prononcé début novembre 1943. Le Parti communiste offre une récompense de 10,000 francs à celui qui assassinera le prêtre.

Le 26 novembre, une première tentative d’assassinat contre l’abbé Yann-Vari Perrot échoue. Après cet échec, Marcel Dufriche réunit à nouveau le “tribunal révolutionnaire” chez Rosine Kersulec, début décembre, et ordonne à un jeune communiste dénommé Jean Thépault d’assassiner l’abbé. Ce qui sera fait le 12 décembre, à Kroaz Ruz, dans la campagne de Scrignac. 

Les commanditaires ne pourront pas se réjouir longtemps de leur crime. Le terroriste Albert Duperrier est capturé le 12 juin 1944, placé en détention à la prison de Pontaniou, à Brest. Il est fusillé le 7 août 1944. 

La mémoire de l’Abbé Yann-Vari Perrot continue d’attiser la haine des derniers éléments rouges de la région, mais également d’intérêts nostalgiques de 1793. Sa tombe a été profanée par une petite bande communiste en avril 2018, puis la chapelle de Koad Kev qui l’abrite incendiée le 5 juillet 2019. Le Parti National Breton dispose des éléments lui permettant d’affirmer que l’enquête sur le caractère criminel de l’incendie a été étouffée par la Gendarmerie française dès le 6 juillet sur ordre formel du commandant présent sur place dont il ne manque à ce jour que le nom de la loge de tutelle.

Il s’agit là du procédé ordinaire des cercles occultes qui sévissent en Bretagne depuis 1789, lesquels ont agité les incendiaires, successeurs putatifs de la sans-culotterie parisienne, idiots utiles traditionnellement recrutés dans le vivier de marginaux d’extrême-gauche nourris à cet effet. Disposés à les couvrir, leurs commanditaires, soucieux de discrétion et peu enclin à se salir les mains, peuvent toutefois sacrifier ce genre de seconds couteaux après usage en cas d’imprévu.

“Mon plus grand désir était, avant de quitter cette terre, de voir mon pays depuis Rennes jusqu’à Saint Mathieu, dirigé comme jadis par les Bretons et par les Bretons seulement.”

Yann-Vari Perrot

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Ephéméride national breton : 25 décembre 1986, disparition de Moadez Glanndour, poète de langue bretonne

Ephéméride national breton : 25 décembre 1986, disparition de Moadez Glanndour, poète de langue bretonne

[ISTOR BREIZH] Maodez Glanndour, dit également Loeiz ar Floc’h, Louis Augustin Le Floc’h à l’état-civil (né en 1909 à Pontrieux et mort le 25 novembre 1986 à Louannec), est un prêtre catholique et un écrivain breton de langue bretonne.

Recteur de Louannec, il est le créateur de diverses revues en langue bretonne : Studi hag Ober, consacrée à la recherche théologique, à l’édition de textes liturgiques pour les célébrations religieuses en langue bretonne ; Kaieroù Kristen ; Gwerin « précieuse collection » (Y.B. Piriou) consacrée à l’édition de collectes folkloriques de chansons bretonnes populaires ; Ar Bedenn evit ar Vro.

Ces revues, parues principalement entre 1940 et 1970 de façon assez sporadique, étaient par définition réservées à des publics motivés.

Auparavant il a participé à la réforme de l’orthographe unifiée du breton en 1941.

Il est l’auteur de plusieurs traductions en langue bretonne des textes grecs des Évangiles et des textes originaux hébreux de la Bible en collaboration avec l’Abbé Gwilherm Dubourg avec qui il travailla sur ce projet commun pendant de nombreuses années.

L’essentiel de son œuvre est constitué par ses poèmes, recueils tels que Troellennoù Glas (Les Spirales bleues), Bragerizoù Ene (Les Bijoux de l’âme), parus en 1937 et en 1939 dans Gwalarn, grands poèmes tels que « Imram » (« Navigation ») (Sterenn, 1941), « Milc’hwid ar serr-noz » (« Le mauvis du crépuscule ») (1946), qui a été traduit en français par Armand Robin.

L’ensemble, à l’exception du « Milc’hwid », a été réuni en 1949 en un recueil : Komzoù bev (Paroles vivantes) réédité en 1984 par Al Liamm. En 1949, également, « Telenngan d’an teir vertuz » (« Ode aux trois vertus »). En 1951, « Kanadeg evit Nedeleg » (« Cantate pour Noël « ) rééditée en 1984 par Al Liamm avec « Milc’hwid ar Serrnoz » en un volume sous le titre de Telennganoù. En 1979, « Vijilez an deiz diwezhañ » (« Nocturne du dernier jour »), le dernier et peut-être le plus dense de ses grands poèmes, le plus prophétique. En 1983, « Va levrig skeudennoù » (« Mon petit livre d’images »). Pour Yann-Ber Piriou, “c’est un de nos plus grands poètes contemporains. D’aucuns disent même le plus grand.”.

Maodez Glanndour était également philosophe. Deux recueils de textes chez Al Liamm, Kregin-mor (Coquillages marins) 1987, Dre inizi ar Bed Keltiek (Par les îles du monde celtique) 1991.

Il a également beaucoup étudié la littérature orale (chants…), et a effectué de nombreux collectages. On lui doit, en collaboration avec Jean-Pierre Foucher, un recueil de poèmes populaires de Bretagne (2 tomes chez 10-18, 1977), Le Brasier des ancêtres (édition bilingue). 

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Référendum d’autodétermination en Ecosse : le Parti National Breton exprime sa solidarité avec la nation écossaise

Référendum d’autodétermination en Ecosse : le Parti National Breton exprime sa solidarité avec la nation écossaise

[PNB] Le Parti National Breton exprime sa solidarité avec la nation écossaise suite au rejet de sa demande de référendum d’autodétermination par la Cour suprême du Royaume-Uni.

Pour le Parti National Breton, il appartient à la nation écossaise de déterminer librement son destin et ce refus de Londres de reconnaître ce droit à la liberté nationale des Ecossais repose sur le seul exercice de la force.

Toutefois, le Parti National Breton ne doute pas de la volonté et de la capacité de la nation écossaise de s’affranchir de ce refus brutal – et illégitime – et de parvenir, malgré les difficultés, à l’indépendance. 


The Breton National Party – Strollad Broadel Breizh expresses its solidarity with the Scottish nation following the rejection of its request for a self-determination referendum by the Supreme Court of the United Kingdom.

For the Breton National Party, it is for the Scottish nation to freely determine its destiny and this refusal by London to recognize this right to national freedom of the Scots is based solely on the exercise of force.

However, the Breton National Party has no doubt that the Scottish nation is willing and able to overcome this brutal – and illegitimate – refusal and to achieve independence despite the present difficulties.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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23 novembre 1812 : après 20 ans de guérilla, le colonel chouan Jean Le Paige de Bar meurt au combat contre les hordes républicaines françaises

23 novembre 1812 : après 20 ans de guérilla, le colonel chouan Jean Le Paige de Bar meurt au combat contre les hordes républicaines françaises

[ISTOR BREIZH] Jean François Edme Le Paige de Bar fit ses études au petit séminaire de Plouguernével, puis au collège de Quimper et fit son droit à Rennes, devenant ensuite avocat au Parlement de Bretagne, mais ses débuts ne furent guère brillants et il accumula les déboires, y compris dans le commerce des sardines qu’il tenta lui aussi. En 1790 il est endetté, sans ressources ni moyens d’existence.

Le 28 septembre 1792, il émigre en embarquant à Névez avec plusieurs autres personnes et on le retrouve en Espagne en février 1793, s’enrôle dans la légion de Saint-Simon et est blessé devant Saint-Jean-Pied-de-Port. Il revient à Concarneau dans le courant de l’année 1794 et se rend dans les Côtes-du-Nord où il commence à recruter une troupe de chouans, dénommée la 9e légion, dite du Finistère, mais qui va exercer son activité principalement aux confins des trois départements des Côtes-du-Nord, du Finistère et du Morbihan et dont il reçoit le commandement, collaborant avec d’autres chefs chouans du Finistère comme Michel Armand de Cornouaille, Jonathas Jean Coroller de Kervescontou, Marie Hyacinthe de Geslin, Élie Lubin Marie Frollo, etc.

La troupe de chouans de « De Bar »

Cette troupe de chouans commence en 1795 à commettre des et surtout de nombreux assassinats d’agents du régime républicain, comme ceux de Jean-Michel Gourlaouen ; greffier de justice de paix à Querrien, le 5 octobre 1795 (13 vendémiaire an IV); de Cavelat, curé constitutionnel et Guillaume Bernard, juge de paix à Kernével dans la nuit du 17 au 18 octobre 1795 (25 au 26 vendémiaire an IV), etc. Fin 1795 et début 1796, cette bande de chouans exerce principalement son activité dans le Finistère, racolant de force si besoin mécontents et déserteurs, vagabonds et prisonniers de droit commun évadés (y compris du bagne de Brest) et commettant de nombreux éliminations d’ennemis (par exemple, celui de François Canaff, vicaire de Saint-Yvi, le 2 mai 1796, celui de Jean-Julien-Marie Robert, notaire à Trégunc le 6 mai 1796, de Jacques Lavalot, vicaire de Saint-Evarzec le 9 mai 1796, etc. De Bar est momentanément arrêté le 26 messidor an IV (1er juillet 1796) par le commissaire de Concarneau, mais relâché dès le lendemain par le commandant de la place de cette ville.

Après un moment de calme relatif fin 1795-début 1796, la 9ème légion reprend du service en juin 1797, assassinant par exemple le 21 novembre 1797 un certain Le Clech à Langonnet car cet ancien chouan refuse de reprendre les armes. Dans la nuit du 26 au 27 avril 1798 (7 au 8 floréal an VI), une équipe de 20 à 25 chouans attaque et brûle la maison du percepteur de Motreff et le 3 mai 1797 un groupe de 15 à 18 hommes attaquent pour le voler Gilles, un agitateur jacobin de Scaër, etc. Le 23 avril 1797, De Bar reçoit des Anglais 1 800 fusils au Petit-Moros dans la baie de La Forêt près de Concarneau. Fin mai, il attaque à Langoëlan Du Chélas, surnommé La Couronne, ancien chef chouan, car ce dernier refuse de reprendre les armes, échouant toutefois à le tuer, et sévit à Lignol en juin 1797 ; fin juillet, De Bar est à Spézet, puis à Gourin. Le 20 août 1797, à la tête de douze hommes, il attaque et pend dos-à-dos Poulizac, commissaire républicain du canton de Saint-Hernin et Quéméner, curé constitutionnel de Motreff. Il rançonne également les spéculateurs de biens nationaux.

Manoir du Moros

Les bandes républicaines  échouent à arrêter cette troupe de chouans, souvent cachée dans des forêts comme celles de Conveau, de Duault ou de Beffou pendant longtemps en dépit des détachements envoyés de Carhaix, de Rostrenen, de Gourin et du Faouët.

En novembre 1798, De Bar reçoit de Cadoudal le grade de colonel, signé par le comte d’Artois le 9 mai 1798. À cette date, De Bar commande la 7e division chouanne qui recouvre 4 cantons des Côtes-du-Nord et 4 du Finistère et du Morbihan. Au printemps 1799, il semble s’être rendu clandestinement à Brest, envisageant une action contre le port de guerre. Les éliminations continuent, par exemple dans la nuit du 11 au 12 janvier 1799 (22 au 23 nivôse an VII), sept ou huit chouans liquident l’agent de la république française Antoine Le Gallo à Querrien. Plusieurs des lieutenants de De Bar, dont Jean-Louis Tanguy, dit Ulysse et Roland Madiou, dit Sans-Quartier, tous deux originaires de Plouégat-Moysan et Poëns-Kerily, dit Philippe, sont arrêtés à Bolazec en janvier 1799, dénoncés par François Marie Buhot de Kersers, ancien prêtre défroqué de Guerlesquin, dont la tête est mise à prix par De Bar. En mars 1799, sept habitants de Guilligomarc’h sont arrêtés « prévenus de chouannage » et le même mois, six mercenaires bleus de la garnison de Landeleau sont attaqués en revenant de Spézet et l’un d’eux est tué.

Le 10 janvier 1799 (21 nivôse an VII), une troupe de chouans pénètre dans l’abbaye Saint-Maurice de Carnoët et maltraitent un ancien religieux cistercien caché dans les bois, Julien Launay, ainsi qu’un domestique de l’abbaye. En avril 1799, ils attaquent la diligence de Quimper à Lorient près de la chapelle de la Véronique en Bannalec et recommencent le 3 juillet 1799, tuant cinq des sept mercenaires bleus de l’escorte. En août 1799, De Bar est nommé commandant de la huitième légion du Morbihan, dite de Gourin mais continue aussi ses activités dans les Côtes-du-Nord et le Finistère, châtiant par exemple trois gendarmes à la recherche d’un Breton refusant la mobilisation imposée par Paris le 5 octobre 1799 à Saint-Goazec et un groupe d’une soixantaine de chouans sévit à Guengat le 30 octobre 1799. Des membres du même groupe probablement tuent le juge de paix de Scrignac le 18 novembre 1799 et celui de Briec, Pierre Briand, le 29 novembre 1799, commettant également plusieurs éliminations ciblées à Loguivy-Plougras, pillent le bourg de Scaër aux mains des ennemis de la Bretagne (où ils coupent l’arbre de la Liberté) le 10 décembre 1799 ainsi que Gourin.

Le 30 août 1799, Louis Fercoq, agent français de Lohuec poursuit avec ses soixante mercenaires en armes, 200 chouans commandés par Jean François Edme Le Paige de Bar. Vers midi, à Plourac’h, ceux-ci mangent dans une auberge. Ils ont enfermé le curé constitutionnel Conan dans la sacristie après lui avoir promis de l’exécuter quand ils auraient fini leur déjeuner. Fercoq sonne le tocsin. Les chouans se réfugient dans les rochers du Roc’h Hellou tout proches. Ils tirent longtemps sur les mercenaires bleus qui finissent pas les déloger à la baïonnette. Les chouans emportent leurs blessés mais laissent sur le terrain 9 ou 17 morts selon les auteurs. Un grand nombre de chouans sont blessés, dont Guillaume Jean Joseph de Keranflech, dit Jupiter, qui sera opéré par le chirurgien Paradis de Rostrenen. En représailles, le terroriste Louis Fercoq sera capturé et fusillé le 18 novembre par Poëns de Kerilly.

À cette époque, De Bar a son quartier général au château de Kerlouet en Plévin et réquisitionne lits et ustensiles de cuisine dans les bourgs voisins, par exemple à Motreff et Paule. Il recrute des paysans à Trébrivan, Mezle-Carhaix, Kergrist-Moëlou, Locarn, Duault, etc. et applique l’ordre de Cadoudal du 13 novembre 1799 interdisant aux hommes de moins de quarante ans de contracter mariage en interdisant aux prêtres de célébrer les dits mariages.

On signale De Bar en mai 1800 du côté de l’abbaye de Bon-Repos, puis à Guémené et, en compagnie de Frollo, l’un de ses lieutenants, il cherche à recruter de nouvelles troupes dans les environs de Quimper et vole des armes. La liquidation de l’évêque de Quimper, Yves-Marie Audrein, dans la nuit du 19 novembre 1800 (28 brumaire an IX) lui est probablement imputable.

Le 9 mars 1801, le nouveau préfet du Finistère, Francisque Joseph Rudler, est attaqué près de Bolazec par un groupe de chouans. En avril 1801, la plupart des chefs chouans émigrent en Angleterre, y rejoignant le comte d’Artois, mais pas De Bar.

Le 9 mai 1802, après avoir fait relâche au village de Kéréon en Guimiliau, sept chouans prennent en otage le traître Alain Pouliquen, propriétaire et fabriquant de toiles au village de Mescoat en Ploudiry, le conduisent au village de Lestrézec en Berrien où il est menacé de mort, puis à Scrignac où De Bar bénéficie de complicités, et le font chanter jusqu’à ce qu’il écrive dans les jours qui suivent plusieurs lettres à ses enfants exigeant une rançon de 30 000 francs, à déposer tantôt à l’auberge du Squiriou, tantôt dans une auberge de Carnoët où elle est finalement remise à De Bar, l’otage étant enfin libéré le 30 mai 1802.

Sa vie d’exil 

Avec la rançon obtenue de Pouliquen, De Bar finit à son tour par émigrer, débarquant à Guernesey le 11 juin 1802, puis rejoint d’autres chouans émigrés dans le camp de Rumsey en Angleterre. Mis au courant par Cadoudal de ses projets d’assassinat à l’encontre de Bonaparte, De Bar revient clandestinement en Bretagne, débarquant à Bréhec (plage de la commune de Plouha) dans la nuit du 20 au 21 octobre 1802 afin de préparer un soulèvement contre le Premier Consul, mais il est recherché par la police françaises et ses agents secrets. On retrouve sa trace à Carnoët, à Gourin, à Roudouallec, à Plévin, à Paule, à Duault, à Scrignac, etc. en décembre 1803 ou janvier 1804, puis il repart en Angleterre, revenant en Bretagne en avril. Une battue générale est organisée le 15 avril 1804 dans la région du Faouët-Gourin-Rostren-Callac afin de le retrouver, en vain. Des gendarmes français déguisés en déserteurs ou en paysans échouent également. Il aurait séjourné clandestinement chez le maire de Scrignac, Thépault, le 9 mai 1804. Insaisissable, on le signale, déguisé en paysan, successivement à Tréogan, Paule, Mellionnec, Ploërdut dans le courant de ce même mois, souvent en compagnie de Penanster ; en août 1804, il est signalé à nouveau à Lestrézec en Berrien, puis à Livouien en Scrignac.

L’échec du complot, puis la mort, de Cadoudal convainquent De Bar de tenter de retourner en Angleterre. Avec d’autres chouans, il embarque dans la nuit du 19 au 20 novembre 1804 dans la rivière d’Auray dans une chaloupe qui les mène à l’île d’Houat et tentent ensuite de gagner l’Angleterre par leurs propres moyens. Le mauvais temps les fait débarquer dans la baie de la Forêt près de Concarneau. Un de ses complices, Guillemot, est arrêté (il sera plus tard exécuté) mais de Bar et ses autres compagnons réussissent à s’échapper. On signale à nouveau De Bar à Scrignac. En mars 1804, il propose sa soumission au sous-préfet de Napoléonville (Pontivy), mais ses conditions ne sont pas acceptées. Il réussit alors, difficilement, à se réfugier à nouveau en Angleterre en septembre 1805 ; en octobre 1806 il s’établit à Guernesey et parfois à Jersey. Des notes de police signalent sa venue périodiquement en Bretagne entre 1806 et 1809, mais cela reste incertain. En 1810-1811 il est à Londres où il vit dans la misère et en 1812 à nouveau à Guernesey, continuant à tenter de fomenter des actions contre l'”usurpateur” et suggérant des actions aux anglais contre Napoléon Ier.

La mort du héros De Bar sur l’île d’Houat

Houat

Les circonstances de son décès, le 23 novembre 1812, sont connues par un acte du tribunal de Quimper destiné à le déclarer décédé afin de régler sa succession : « (…) le sieur Jean-François-Edme Dorcène Lepaige de Barre, émigré résidant en Angleterre, fut envoyé en mission en France par nos princes ; il débarqua à l’île d’Houat près Quiberon. On fut bientôt instruit de son débarquement et on dépêcha de Lorient le lougre l’Alerte, sous le commandement du sieur Allanioux, pour s’emparer de sa personne. Le sieur Le Paige refusa de se rendre, fit usage de ses armes et succomba percé de plusieurs balles. ».

 

Les socialistes français en Bretagne ont accordé 60% des subventions publiques reçues par les passeurs de “SOS Méditerranée” : le PNB dit stop au détournement des impôts bretons !

Les socialistes français en Bretagne ont accordé 60% des subventions publiques reçues par les passeurs de “SOS Méditerranée” : le PNB dit stop au détournement des impôts bretons !

[PNB] Les subventions accordées par les collectivités territoriales à l’association française “SOS Méditerranée”, qui organise le trafic de migrants clandestins depuis l’Afrique, sont pour 60%, originaires de Bretagne. Le Conseil “régional” de Bretagne a ainsi accordé 105,000 euros en 2021, tandis que le Conseil département de Loire-Atlantique a accordé 200,000 euros la même année.

L’explication de ce soutien financier à l’immigration illégale de remplacement tient en deux mots : Parti socialiste. C’est la gauche socialiste française en Bretagne, qui, depuis des décennies, prend en otage les travailleurs bretons et détournent le fruit de leur travail.

L’objectif est évident. Premièrement, soutenir la politique d’importation de futurs électeurs captifs dont a besoin la gauche pour se maintenir politiquement. Deuxièmement, importer non seulement de la main d’œuvre peu qualifiée exigée par le patronat dans les services, mais aussi des consommateurs de ces mêmes services. Troisièmement, combler l’effondrement du nombre des actifs autochtones en les remplaçant par la démographie du tiers-monde islamique afin de financer les retraites des fonctionnaires, principale clientèle électorale de la gauche socialiste.

C’est cette convergence entre intérêts patronaux et stato-socialistes français qui explique la brutale politique du fait accompli poursuivie par Loïg Chesnais-Girard, président de région (PS), et Michel Ménard, président du Conseil département de Loire-Atlantique (PS), en soutenant activement les passeurs de migrants clandestins. 

Le Parti National Breton dénonce ce détournement de l’argent des contribuables bretons par le Parti socialiste français. Il exige que soit mis un terme à ce soutien à l’anarchie migratoire qui aboutit, dans les rues des villes bretonnes, à l’explosion de l’insécurité, du trafic de drogue et de l’implantation d’éléments islamiques radicaux. Ces 305,000 euros doivent servir aux Bretons exclusivement, notamment pour le financement de l’enseignement de la langue bretonne.

Le Parti National Breton rappelle enfin qu’il entend mettre en place une grande politique de reconquête démographique en Bretagne grâce à un ensemble de mesures natalistes drastiques exposées dans son programme (lire ici).

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Ephéméride national breton : le 22 novembre 845, le roi de Bretagne Nominoë écrase l’armée franque de Charles le Chauve à Ballon.

Ephéméride national breton : le 22 novembre 845, le roi de Bretagne Nominoë écrase l’armée franque de Charles le Chauve à Ballon.

[ISTOR BREIZH] Ephéméride national breton : le 22 novembre 845, le roi de Bretagne Nominoë écrase l’armée franque de Charles le Chauve à Ballon.

En novembre 845, à la nouvelle de l’approche du roi des Francs, Nominoë s’est retiré, derrière la Vilaine, sur un plateau sauvage cerné de marais déjà détrempés par les pluies d’octobre. Sur ces hauteurs, il tient une position unique, appuyé à gauche sur la Vilaine et à droite sur l’Oust qu’il domine, avec liberté d’action complète pour se porter sur Rieux, au cas improbable où les Francs voudraient y traverser le fleuve par le vieux gué romain de la route de Nantes à Vannes déjà inondée depuis les marées d’équinoxe. Charles le Chauve, qui franchira la Vilaine plus au nord, devra de toutes façons passer à la portée de Nominoë pour rejoindre la voie romaine de Nantes à Vannes. C’est ce qu’attend le Breton pour engager la bataille décisive, qu’il espère victorieuse grâce à son excellente cavalerie, bien faite pour ce terrain dénudé et légèrement accidenté.

Les calculs du chef breton étaient justes : selon toute vraisemblance, Charles, après avoir quitté la Vilaine à Langon, — célèbre encore par son temple romain —, débouche sur les landes de Bains à l’aube du 21 novembre. C’est là qu’eut lieu le choc décisif. Le combat, qui avait dû s’amorcer aux environs de Renac, se déroula sur la grande lande appelée aujourd’hui « lande de la Bataille », le long du ruisseau du même nom qui vit ses flots se changer en sang, dit la légende locale. Durant deux jours la bataille fut indécise. Malgré leurs attaques, les Francs ne purent forcer le passage de l’#Oust et furent rejetés en désordre sur la Vilaine. C’était le 22 novembre, en la fête de saint Colomban, le vieux saint irlandais…
Voici comment la chronique raconte le dur combat : « Pour mater l’insolente audace des Bretons, Charles est entré en Bretagne avec une grande armée. Les Saxons enrôlés pour recevoir les attaques tournantes des cavaliers rapides sont placés en première ligne. Mais écrasés dès le premier assaut par les javelots des Bretons, ils se replient sur l’armée. Les Bretons, selon leur coutume, montés sur des chevaux dressés pour ce genre de combat, courent çà et là ; tantôt ils se précipitent sur la ligne serrée des Francs et de toutes leurs forces lancent en plein contre eux leurs javelots ; tantôt ils simulent la fuite et n’en fichent pas moins leurs javelots dans la poitrine de ceux qui les poursuivent. Les Francs, accoutumés qu’ils étaient à combattre de près, épée contre épée, restaient sans bouger frappés de stupeur, effrayés par la nouveauté de ce danger inconnu auparavant et incapables de poursuivre (l’ennemi), aussi bien que de se défendre en bataillons serrés. La nuit survint qui interrompt le combat. Parmi les Francs beaucoup avaient péri, un plus grand nombre étaient blessés, une multitude de chevaux avaient péri. Le lendemain, la bataille recommence, mais elle se termine par un plus grand désastre. A cette vue, Charles, démoralisé et terrifié, s’enfuit en secret, de nuit, à l’insu de son armée, abandonnant pavillon, tente et tous les ornements royaux. A l’aube, lorsqu’elle s’aperçoit de la fuite du roi, l’armée est en pleine panique et ne songe plus qu’à fuir. Les Bretons se précipitent avec de grands cris sur le camp des Francs qu’ils envahissent rempli de toutes ses richesses : ils s’emparent de tout le butin ; ils poursuivent l’armée des Francs dans sa fuite ; tous ceux qu’ils rencontrent ils les tuent ou les font prisonniers ; la fuite sauva les autres. Enrichis des dépouilles des Francs et équipés avec leurs armes, les Bretons rentrent chez eux ».

Breton, souviens-toi !

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