Le Parti National Breton apporte son soutien aux patriotes brésiliens contre le régime républicain corrompu du marxiste Da Silva

Le Parti National Breton apporte son soutien aux patriotes brésiliens contre le régime républicain corrompu du marxiste Da Silva

[PNB] Hier, dimanche 8 janvier 2023, les patriotes brésiliens ont investi le parlement, la cour suprême et la présidence du Brésil en signe de protestation contre la fraude électorale à grande échelle organisée lors de la dernière élection présidentielle au profit du cartel marxiste de Lula Da Silva, corrompu notoire condamné pour son implication dans de nombreuses affaires de malversations et de détournements.

Le Parti National Breton apporte son soutien moral aux révolutionnaires brésiliens. En Bretagne, comme au Brésil, la résistance populaire aux républiques oligarchiques est juste et légitime et sera couronnée de succès. 

Breizh Atav ! 

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Livraison de chars de combat par la France à l’Ukraine : la Bretagne ne veut pas d’une guerre pour Macron et Zelensky !

Livraison de chars de combat par la France à l’Ukraine : la Bretagne ne veut pas d’une guerre pour Macron et Zelensky !

[PNB] Le gouvernement français a annoncé son intention de livrer des chars de combat à l’Ukraine. Par cette décision, Emmanuel Macron, président de la république française, a indiqué vouloir armer Kiev jusqu’à la “victoire” contre la Fédération de Russie. 

Cette politique belliciste qu’impose Paris à la Bretagne menace les intérêts de la nation bretonne en l’exposant à de graves conséquences énergétiques, économiques et sécuritaires. L’intérêt national de la Bretagne est de préserver sa neutralité et de refuser l’escalade imposée par Paris en Ukraine qui ne peut que déboucher sur une guerre européenne.

Le Parti National Breton souligne l’importance du recouvrement de l’indépendance nationale afin que la Bretagne redevienne la maîtresse de sa politique extérieure. Seule l’indépendance de la Bretagne, par sa neutralité retrouvée, garantira pour les Bretons des relations pacifiques avec l’ensemble des autres nations d’Europe. 

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Les impôts bretons ne doivent plus financer la presse d’état mensongère française !

Les impôts bretons ne doivent plus financer la presse d’état mensongère française !

[PNB] En 2023, l’Etat français a annoncé 30 millions d’euros d’aides directes supplémentaires en plus de celles déjà prévues pour les journaux sous son contrôle ! En 2020, les aides totales aux médias d’état français s’élevaient à 2 milliards d’euros !

Une nouvelle fois les impôts des Bretons sont détournés par Paris pour financer les médias français qui désinforment au quotidien le Peuple Breton sur les sujets majeurs.

Le Parti National Breton entend mettre un terme à ce système parisien de contrôle soviétique de l’information bretonne. Pour cela, il faut en premier lieu que les impôts et taxes des Bretons restent en Bretagne afin d’être utilisés exclusivement par le gouvernement breton avec l’approbation du Peuple Breton. Il faut ensuite garantir par la loi que les médias soient exclusivement financés par leurs lecteurs, spectateurs ou auditeurs et non plus par le pouvoir politique !

Pour libérer la Bretagne, il faudra libérer l’information bretonne !

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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“Mon duché n’a jamais fait partie du royaume !” (Arthur III)

[PNB] Statue du Duc de Bretagne Arthur III, dit “Le justicier”, au pied de la mairie de Vannes.

Convoqué par le roi de France en 1458, il répond : ” Je ne suis point pair de France, attendu que mon duché n’a jamais fait partie du royaume, et qu’il n’en est point un démembrement ; et, pour ne pas compromettre l’indépendance de mes sujets, je ne comparaîtrai ni à Montargis ni ailleurs.”

Breton, souviens-toi de l’indépendance de ta patrie !

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La politique énergétique catastrophique imposée par l’Etat français à la Bretagne mène l’économie bretonne au désastre !

La politique énergétique catastrophique imposée par l’Etat français à la Bretagne mène l’économie bretonne au désastre !

[PNB] La fermeture de l’une des deux boulangeries de l’île de Groix sous l’effet du coût de l’énergie témoigne de l’aggravation spectaculaire de la situation économique de la Bretagne.

Cette évolution était prévisible sous l’effet catastrophique des confinements obligatoires décrétés par l’Etat français à partir de 2020 et des sanctions prises par celui-ci contre les importations de matières premières et d’énergie russes.

La Bretagne paie une nouvelle fois le prix de sa subordination à la France. Faute d’être libre et souveraine, la Bretagne subit les conséquences de la politique intérieure et extérieure française. L’endettement colossal de la France ne laisse aucun doute sur son effondrement financier prochain avec, pour les Bretons, des conséquences majeures.

Rompre avec Paris est une urgence impérative. Pour le Parti National Breton, seul un état breton souverain sera capable d’adopter les politiques monétaires, fiscales, économiques et énergétiques susceptibles de protéger les intérêts des Bretons. 

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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A Lannion, le remplacement de la population bretonne par les Musulmans célébré par la presse d’état française !

A Lannion, le remplacement de la population bretonne par les Musulmans célébré par la presse d’état française !

[PNB] Il n’est pas une semaine sans que les médias d’état français en Bretagne ne célèbre le remplacement de population organisé par Paris. Le dernier exemple en date, à Lannuon (Lannion), se passe de commentaire.

Le Parti National Breton refuse de demeurer passif face à la disparition programmée du Peuple Breton par l’Etat français. En 2023, il agira plus que jamais pour la défense de la Bretagne et la reconquête de sa liberté nationale afin de délivrer notre patrie des dangers mortels que fait peser la France sur elle.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Fermeture des urgences de Redon jusqu’en mars 2023 : l’Etat français écrase les Bretons d’impôts pour une qualité de vie en chute libre !

Fermeture des urgences de Redon jusqu’en mars 2023 : l’Etat français écrase les Bretons d’impôts pour une qualité de vie en chute libre !

[PNB] Citée par Breizh-Info, la fermeture des urgences de Redon jusqu’en mars 2023 met en lumière une réalité : les travailleurs-contribuables bretons paient toujours plus d’impôts à l’Etat français, c’est-à-dire à Paris, pour des services dits “publics” en voie de faillite systémique progressive.

L’Etat français n’est pas la solution, mais l’origine du problème. Seul un pouvoir breton fort, exercé par et pour les Bretons, sera en mesure de fixer les priorités et d’engager les ressources nécessaires à ces priorités.

Pour cela, la voix nationaliste bretonne doit être entendue et cela passe par l’engagement au Parti National Breton !

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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Fransez Debauvais et le congrès national breton de Rosporden

Fransez Debauvais et le congrès national breton de Rosporden

[ISTOR AN EMSAV] Après les articles précédents sur Fransez Debauvais (lire ici), père fondateur du mouvement national breton, nous en venons au congrès de Rosporden de 1927 qui s’avéra décisif pour sceller l’idée nationale en une formule politique moderne. Ce congrès se déroula en présence de délégués irlandais, gallois, flamands, alsaciens, corses et acta de la rupture avec le régionalisme dépassé du 19e siècle pour basculer dans le nationalisme. Maître d’œuvre de l’entreprise, Fransez Debauvais en assura le succès politique du jeune mouvement. Comme toutes les idées de rupture, le nationalisme breton ne devait pas en émerger aussitôt triomphant, mais il devait poser les bases contemporaines de l’Emsav. Ici, il ne s’agit pas de passéisme, mais d’étudier le processus politico-historique de l’époque afin de formuler, en 2023, une solution nationaliste en phase avec le 21e siècle. Sans comprendre l’histoire de l’Emsav et des pères de la nation, il est impossible pour les militants nationaux de poursuivre avec succès l’édification nationale. 

Sur les débuts héroïque de Breiz Atao et la courageuse jeunesse de Debauvais, il nous faut donner la parole à Olier Mordrel et reproduire le beau texte qu’il a consacré à son ami, en novembre 1938 :

Les débuts de Breiz Atao furent modestes et pendant bien des années notre existence resta précaire. De 1919 à 1921. le bureau du “canard” et celui de l’Union de la “Jeunesse Bretonne” qui ne faisaient qu’un étaient représentés pû un modeste cahier reposant sur une table et par un sous-main ou se trouvaient les lettres à entête. A partir de 1921, nous eûmes « notre » local dont nous devions la modicité du loyer à la complaisance d’un vieil ami de mon père, feu M. Lemonnier, qui tenait pharmacie au 11 de la rue Saint-Malo. Je n’oublierai ni la rue ni le numéro. Quand Debauvais me fit les honneurs de la pièce, située dans l’arrière-cour, immédiatement au-dessus du logement de ses parents, et que meublaient quelques “impedimentas” administratifs rudimentaires, je fus pris d’une manière de vertige. Le rêve se matérialisait. Fanch allait et venait, toujours simple, cordial, m’exposant ses projets d’aménagements. Il mit à acheter notre première machine à écrire la même somme d’ardeur concentrée et d’obstination que le général Joffre à gagner la bataille de la Marne. II n’était pas peu fier de son acquisition. Toute ma vie je me rappellerai cette vieille Oliver grinçante où, lui et moi, nous fimes nos premières armes de dactylographes amateurs. Elle me reste aussi chère que le bureau mansardé du 11 de la rue Saint-Malo, aspecté sur un jardinet bruissant d’oiseaux, où, petit soldat en permission tantôt régulière, tantôt irrégulière, je fignolais laborieusement mes articles, tandis que Fanch faisait les comptes ou répondait aux lettres.

…De temps en temps, nous étions assistés par un camarade dévoué, un Bricler, un Théo, un Eliès. un Drezen et d’autres qui depuis ont parfors pris d’autres routes. Le plus souvent nous étions tous les deux, nous faisions alors ce qu’il y avait à faire, en commençant par le ménage. Et il y avait beaucoup à faire. Surprendrai-je quelqu’un en disant que tous étions totalement inconnus ? Vers l’été 1921, notre récapitulation avait révélé quelque 250 abonnés à la revue (mensuelle) dont près de 200 de n’étaient pas à jour ! Aussi nous lancions-nous dans une propagande aussi effrénée que le permettaient nos moyens. Dans notre juvénile impatience, nous aurions voulu conquérir d’un seul coup toute la Bretagne. Le soir, sous la lampe à pétrole, nous établissions des listes et faisions des bandes, encore des bandes et toujours des bandes. Et quand nous mettions le paquet dans la boite aux lettres, nous étions remplis de satisfaction en pensant qu’on faisait enfin quelque chose. Debauvais encore plus souvent restait seul. C’est alors qu’il nous étonnait. Qu’on s’imagine ce gamin de dix-sept ou dix-huit ans, rentrant le soir chez lui, après une dure journée de labeur, il expédiait son souper et, à l’heure où ses camarades allaient se promener, il montait, solitaire, dans le petit bureau pour y écrire des adresses pendant la moitié de la nuit. Cette vie était celle de tous les jours et elle dura des années.

Quand Debauvais émigra au n° 86 de la rue Saint-Malo, commença pour lui la période la plus dure et peut-être la plus méritante de son existence. Son père étant décédé, il fallut bien vivre. Sa mère se mit avec lui à vendre des dentelles sur les marchés. Parti à la gare, souvent avant le jour, avec les colis de marchandise, il arrivait à Vitré, à Montfort, à Dinan, à Redon, où toute la journée s’écoulait à travailler debout sans un instant de répit. Et puis c’était le retour avec l’encombrant matériel. Souvent j’allais le prendre à la gare. Nous remontions vers la rue Saint-Malo, au pas de charge et tout en marchant, je presque dire en courant, je le mettais au fait des nouvelles et des évènements du bureau, bien entendu. Arrivés chez lui, sa mère nous faisait le souper ou des galettes. Fanch, en ce temps-là, était très féru de naturisme, de régimes alimentaireset de théories d’organisation domestique… Tout en mangeant, Deb, lisait ou plutôt dévorait. On aurait dit qu’il voulait se venger de sa journée perdue. La dernière bouchée expédiée : “Au travail !”.

“N’es-tu pas fatigué ?” lui demandais-je parfois. Alors il riait de son rire silencieux et saluait sa mère d’un bref : “A tout à l’heure”. Cela voulait dire minuit ou deux ou trois heures du matin. Là, Deb, faisait simplement deux journées de travail, une pendant le jour pour gagner sa vie, l’autre pendant la nuit pour le service de la patrie bretonne. Il n’y avait alors ni dactylo, ni secrétaire, ni duplicateur.

Ces soirs-là, il m’offrait la moitié de son lit. Hélas, lui, le pauvre garçon n’y restait pas longtemps. Impitoyable le réveil-matin nous crevait le tympan, à peine, semble-t-il, avions-nous fermé les yeux ; Deb, sans une parole de récrimination, sautait à terre et allumait la lampe ; elle éclairait par en dessous son visage bouffi de fatigue. Il était cinq ou six heures du matin, parfois quatre heures et demie, car les trains des marchés partaient de bonne heure, et le cycle infernal reprenait. Il arrivait que nous ne couchions pas du tout. Nous vivions alors dans un tel état d’exaltation que nous perdions facilement l’idée du sommeil. Et quand, allant prendre l’air à l’aube, nous croisions une bande d’étudiants éméchés qui avaient passé la nuit à boire, leurs cris nous arrachaient douloureusement à notre songe éveillé. Nous nous demandions comment il était possible de vivre ainsi, lors que Breiz Atao existait !

Déjà à cette époque ses amis mettaient en garde Deb, qui avait une santé de fer, contre les fatigues qu’il s’imposait. Il le savait aussi, mais il riait et marchait quand même. Il a su ce que cela lui a coûté depuis. Mais s’il avait pensé à sa propre vie, s’il s’était ménagé, B. A. aurait-il franchi le cap des années 22-24 ? Je ne le crois pas… Je n’ignore pas qu’il n’aime guère parler de cette époque difficile, qu’il me permette cependant de le faire pour lui, car c’est la plus glorieuse. Je n’ai qu’à y songer pour qu’une insurmontable émotion m’envahisse.

« De là mon admiration pour cet homme qui a donné à la Bretagne, en chevalier, le plus précieux des biens : sa santé. Nous n’avions pas un budget d’un millier de francs par mois et déjà on nous accusait d’être à la solde de l’Allemagne. La revue se développait régulièrement, notre effort portait ses fruits, mais nous manquions surtout d’argent. Ce n’était pas de l’administration que faisait Deb, mais de la corde raide. Il était extraordinaire de ressources et de sang-froid. Des hommes de quarante ans n’auraient pas tenu mieux que lui. On n’en sut jamais rien. mais que de fois, devant un tiroir vide, des factures empilées sur la table, fatigués, abandonnés de tous, nous nous regardions tristement les yeux dans les yeux. Au fond de nous, montait la question : “On continue ?”. Mais nous la refoulions dans notre gorge – “Naturellement” -répondaient le regard durci et les lèvres serrées de Deb. Et nous arrivions quand même à “passer”. Je crois que c’est cela qui fait le Chef. Quand tout s’écroule, quand tout le monde se défile et que la partie semble perdue, celui qui occupe le terrain le dernier et qui dit : moi je reste et je continue, celui-là est le chef. Deb l’a été…

Deb l’a été, chaque fois que l’existence de B. A. fut en jeu. En mars 1924. Debauvais part à la caserne : deux longues années à distraire du service de la Bretagne. Mais deux années, aussi, dont Debauvais, infatigable, saura tirer profit : il étudiera l’économie politique, l’histoire de Bretagne, l’histoire de Rennes (dont il deviendra un très bon spécialiste et sur laquelle il projettera, vers la fin de sa vie, d’écrire un volume), il maitrisera enfin la langue bretonne. N ‘est-ce pas un signe des temps que cet enfant du Haut-Pays put arriver à écrire un breton parfaitement naturel et, plus tard, à en faire la langue quotidienne de son foyer ?

Le premier article en breton de F. Debauvais parut dans le n° 84-85 de Breiz Atao (Janvier 1926). C’est un éloge du journal populaire War-Zao, lancé par le courageux Loeiz Derrien, de Guingamp.

1926 : Debauvais est démobilisé, il lui faut trouver un emploi. Il quitte sa bonne vieille ville de Rennes et va travailler comme comptable à Guingamp. En décembre, l’administration du journal s’y transporte également, et malgré une santé déficiente, Debauvais se consacre plus que jamais à la propagande, édite une brochure rédigée durant son séjour à la caserne (L’intérêt breton et l’Avenir de la Bretagne), fait une nouvelle édition de la plaquette “Le Nationalisme breton : aperçu doctrinal” et surtout s’attèle à la réalisation du programme établi à son retour de caserne : transformation de la revue mensuelle Breiz Atao en journal bi-mensuel, transformation du groupe Unvaniezh Yaouankiz Vreizh en Parti Autonomiste Breton (le nom de Parti Nationaliste avait tout d’abord été mentionné) et préparation du premier congrès nationaliste.

C’est à Rosporden, les 10, 11 et 12 septembre 1927 que se tint ce premier Congrès qui restera célèbre, à juste titre, dans les annales du Mouvement. “Le Congrès de Rosporden s’avère comme un succès” pouvait écrire Marchal dans B. A. du 1er octobre. “Non comme un succès relatif comme nous pouvions sans témérité l’escompter, mais un succès tout court… Nos amis de tous âges, de toutes situations sociales, venus de tout le pays breton, certains au prix de sacrifices très lourds. Nous avons été à Rosporden nombreux. unis et forts. Aux séances de travail, aux meetings, à l’émouvant cortège du dimanche, derrière le grave drapeau rayé de noir et blanc. Ils étaient là, les gars de Breiz Atao. Hauts et Bas-Bretons, mêlés, vibrants d’enthousiasme, le cœur tendu par le même espoir. Ils étaient beaucoup : c’était toute une génération nouvelle, comme la Bretagne n’en a pas connu depuis des siècles, les hommes nouveaux d’un peuple en réveil.

A la séance du samedi matin, Morvan Marchal devait rappeler les débuts héroïques de Breiz Atao : un capital de 7 francs 50, une petite feuille de choux de quatre pages, cinquante abonnés, dix militants, un rédacteur en chef de dix-neuf ans qui, un an plus tard, s’adjoignit un administrateur de quinze ans. Et Mordrel ajoutait : “Quand les premiers adhérents de B. A. se donnèrent rendez-vous au Folgoët en septembre 1919, ils furent huit au rendez-vous, et encore ne parvinrent-ils pas à se retrouver dans la foule. A Kemper, en 1924, ils étaient trente-cinq”. Au Congrès de Rosporden, c’était plus d’une centaine de militants qui venaient affirmer la tradition irréductible de la Bretagne nationale, et des délégués flamands, alsaciens-lorrains corses, gallois, irlandais qui leur apportaient le témoignage de leur active sympathie.

Le cortège des congressistes nationalistes, rue nationale, Rosporden, 12 septembre 1927.

Rue nationale, Rosporden, avril 2022. L’histoire n’a pas encore dit de quelle nation la rue porte le nom.

C’est encore le même orateur, O. Mordrel, qui rendait hommage “au tout jeune homme penché sous une lampe fumeuse, qui écrit des bandes de journaux, répond à des lettres, fait des comptes. Il est deux heures du matin. Il ira se coucher tout à l’heure pour se relever à cinq heures. Toute la journée il travaillera dehors pour gagner sa vie… Et cela dure des années.”

Ce tout jeune homme — dont l’histoire. dit B. A., fit c’est monter les larmes aux yeux de plus d’un, c’est Fanch Debauvais qui va maintenant adresser la parole aux congressistes en tant qu’administrateur du journal. Il donne en pourcentage la progression du budget (1920 : 15.19 % ; 1921 : 12.76% : 1922: 37.55 % ; 1923:17% : 1924 : 23,94% ; 1925 : 25,94 % ; 1926 : 14,04%), il annonce l’émission d’un emprunt (150 actions de francs) pour assurer au Mouvement la base financière indispensable, et appelle tous militants à redoubler d’efforts diffuser le journal bi-rnensuel que le parti va imprimer. Le soir, les personnes assistent à un meeting enthousiaste présidé par Maitre Feillet, Yann Bricler et Yann Sohier, au cours duquel des saboteurs seront mis en fuite par un service d’ordre hâtivement constitué sous la direction du champion de lutte bretonne, Deyrolle, et à l’issue duquel une motion de confiance aux nationalistes sera votée, en présence d’observateurs envoyés par le Parti Démocrate, l’Action Française, la S.F.I.O. et les syndicats.

Dépôt de gerbe au pied du monument aux morts de Rosporden

Le lendemain, une gerbe sera déposée au monument aux morts en hommage aux Bretons victimes de la guerre et un banquet aura lieu sous la présidence de Fransez Vallée, avec la participation de tous les délégués des pays amis. Le Président De Valera s’était excusé, mais de nombreuses personnalités irlandaises, galloises, flamandes, alsaciennes et corses étaient présentes, et c’est au chant du Vlaamse Leeuw, du Soldier’s Song, de O. Strassburg et du Bro-Goz que le congrès se terminera.

Le Congrès de Rosporden prouva indubitablement le sérieux et l’importance du mouvement national en Bretagne. Trois faits marquants semblent s’en dégager. C’est, tout d’abord, l’affirmation d’une communauté et d’une fraternité celtiques, par la présence de délégués représentatifs des pays celtes et leurs remarquables interventions. Le Congrès Celtique existant depuis longtemps, il fut sans doute jugé inutile de créer une organisation celtique à caractère politique (dont pourtant le besoin se faisait et se fait toujours sentir), mais une fois de plus était affirmée runité du monde celte. Le deuxième fait marquant fut la création du Comité Central des Minorités Nationales de France. C’était ou les autonomistes alsaciens-lorrains étaient soumis aux attaques du gouvernement centraliste de Paris, et B. A. s’était lancé à leur secours, tout comme à celui des patriotes catalans du procès Macia, en janvier. En date du 12 septembre, la solidarité des Bretons, Flamands, Alsaciens, Basques, Catalans, Corses et Occitans était proclamée par la création du Comité Central des minorités et par la déclaration signées de Mordrel et Marchal au nom du P. A. B., Paul Schall au nom du Hettmatbund alsacien et du Elsass-Lothringisch Autonomisten Partei, et Petru Rocca au nom du Partita Corsu Autonomtista. La présence de Frans Wielders était une garantie de la future adhésion des Flamands de France. Plus tard, le Comité éditera un bulletin, transformé ensuite en “Peuple et Frontières”, qui fut l’une des premières revues interdites par le gouvernement Daladier en 1939. Enfin, c•est à Rosporden que fut définitivement annoncée la création du Parti Autonomiste Breton, qui remplaça et élargit l’U. Y. V. présidée par Mordrel, et dont les Vice-président et secrétaire étaient Debauvais et Bricler. L’U. Y. V. ne subsiste plus que comme mouvement de jeunes et. en fait, disparut assez rapidement. Le P. A. B. se donnait une large base populaire et une intelligente organisation : à la tête du Parti, un Comité Directeur assisté d’un Conseil Politique ; à la tête du journal, un Comité de rédaction ; dans chaque section, un Cercle d’Etudes Celtiques dirigé par Gwalarn, un groupe féminin et un groupe de défense entrainé militairement et sportivement. Quant aux buts du Parti ils étaient ainsi définis : le P. A. B. réclame la Bretagne un gouvernement particulier doué de toute la souveraineté compatible avec le maintien de la Bretagne dans les frontières de l’Etat français ou, dans l’éventualité d’une Fédération européenne, avec la discipline fédéraliste.

Célestin Lainé en compagnie de congressistes, à l’ombre de la bannière nationale, Rosporden

Le Congrès de Rosporden avait consacré le Mouvement, tant sur le plan breton que sur le plan international. L’humble enfant du Pays de Rennes, F. Debauvais, pouvait se dire avec fierté qu’il en avait été le principal artisan, et que ni les privations, ni les sacrifices, ni les inévitables déceptions des années de jeunesse n’avaient été vains.

Ar Vro ar Gwirionez n°3

Vague incendiaire criminelle dans l’enclave ethnique du Blosne, à Rennes !

Vague incendiaire criminelle dans l’enclave ethnique du Blosne, à Rennes !

[PNB] L’enclave ethnique du Blosne, à Rennes, a une nouvelle fois été le théâtre de violences, avec neuf véhicules incendiés dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 décembre.

Après les fusillades de la semaine passée, à Bellangerais, cette nouvelle flambée criminelle témoigne de l’insécurité permanente à Rennes.

Le Parti National Breton dénonce l’inaction de la municipalité franco-socialiste de Nathalie Appéré, plus soucieuse d’apaiser ses clientèles électorales ethno-communautaires que d’assurer la sécurité des Rennais.

Pour le Parti National Breton, seule une politique d’ordre radicale permettra de restaurer la sérénité dans les quartiers de Rennes, et plus largement des villes bretonnes, en expulsant vers la France les ressortissants de ce pays qui sèment le trouble en Bretagne ainsi que les étrangers indésirables que les autorités françaises ont introduit sur le territoire breton sans mandat de la part de la nation bretonne.

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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+20% d’inflation alimentaire : la Bretagne victime des diktats catastrophiques de l’Etat français !

+20% d’inflation alimentaire : la Bretagne victime des diktats catastrophiques de l’Etat français !

[PNB] De l’aveu du Vice-président aux Finances du Conseil régional de Bretagne, Stéphane Perrin-Sarzier, l’inflation alimentaire en Bretagne se situe à près de 20% en 2022 (lire ici). Cette situation désastreuse, mais aisément prévisible, est le résultat de la politique catastrophique imposée à la Bretagne par l’Etat français depuis des années. 

Tout d’abord, les confinements de 2020-2021, dictés par Paris, ont créé un choc majeur sur les chaînes d’approvisionnements, les désorganisant en profondeur, avec, pour conséquence, une crise de l’offre. L’escalade de sanctions contre la Russie, en plaçant de fait l’Europe sous rationnement, a fait exploser le coût de l’énergie et des matières premières. Pour les secteurs primaires comme le secteur agricole breton, la compétition internationale s’en retrouvera considérablement durcie dans les années à venir, sans espoir de voir la situation s’améliorer. L’extrême dépendance bretonne en matière d’énergie constitue à présent une grave menace pour l’avenir de notre peuple.

Faute de souveraineté nationale, la Bretagne a subi, impuissante, les diktats de Paris. Désormais, les Bretons sont pieds et poings liés face aux conséquences de cette politique sanitaire et internationale française. Paris impose des coupes budgétaires drastiques aux différentes collectivités bretonnes qui ne peuvent réagir, faute d’indépendance fiscale.

Le Parti National Breton souligne l’importance pour la nation bretonne de disposer d’un état national en mesure de décider des politiques intérieure et extérieure qui limiteront les conséquences du naufrage français en Bretagne. Avec 3,000 milliards de dette publique, la faillite de l’Etat français n’est plus qu’une question de temps. Pour retarder l’inévitable banqueroute, Paris ne cessera de racketter toujours plus les contribuables bretons.

La seule solution : l’indépendance nationale !

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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