[PNB] La région artificielle “PDL” est aux abois. Face à la mobilisation croissante de la nation bretonne pour parachever la réunification de la Bretagne, la clique politique fransquillonne qui vit de cette collectivité créée par le pouvoir colonial français tente un dérisoire contrefeu avec la création d’une association “pour la valorisation et le soutien des Pays de la Loire”.
Cette structure groupusculaire réunit sur le Pays Nantais les Français affiliés au parti présidentiel hexagonal “Renaissance” et aux “Républicains” qui veulent maintenir le cadre administratif colonial dont la région artificielle PDL est l’instrument.
Fait révélateur, la rhétorique utilisée par la droite réactionnaire française qui domine les PDL sous la direction de Morançais est identique à celle de la gauche jacobine anti-ethnique.
Le Télégramme :
À ce stade, les fondateurs de l’AVSPL tentent de mobiliser les élus. En décembre, ils ont commencé par adresser un courrier aux parlementaires, dans lequel ils fustigent, notamment, des « mouvements autonomistes bretons motivés par un projet séparatiste de la République qui vise à remplacer, en France et en Europe, les Etats-nations par des Ethnos-nations. »
Le néologisme franco-jacobin “ethno-nation” est un pléonasme. Il est révélateur que les représentants du pouvoir colonial français agités par la région artificielle PDL opposent nation et ethnie, la racine du mot nation provenant du latin natus (naître) en référence à la filiation biologique qui sert de ciment à la nation selon la terminologie latine. Un état-nation est par définition ethnique, sinon il n’est pas national. C’est justement le cas de l’état cosmopolite français, antinational par définition mais qui usurpe à loisir ce concept pour le dénaturer, dont se revendiquent les colons signataires du texte.
La criminalisation de l’unité ethnique du Peuple Breton est symptomatique de l’impudence de l’impérialisme français qui n’hésite pas à accuser les autochtones d’être conscients d’eux-mêmes sur leur propre terre, poussant l’audace jusqu’à prétendre être en position d’arbitrage moral au point d’interdire aux Bretons de lutter pour leur liberté dans leur propre pays.
Nous, Bretons, ne devons pas tolérer cette insupportable inversion de la réalité : ce sont les Français qui sont en position d’accusés, en tant qu’occupants, et non les Bretons qui résistent à l’occupation malgré les efforts du régime français pour procéder à la destruction de la personnalité ethnique de la Bretagne. Le régime républicain français n’est qu’un régime impérialiste qui pour se maintenir chez les peuples qu’il occupe se doit de détruire leur sentiment d’appartenance.
Imagine-t-on des Français interdire à des Algériens de déployer leur drapeau en Algérie ?
Et puis, ces jours-ci, ils ont rédigé une lettre destinée aux maires de Loire Atlantique enjoignant à ces derniers de ne pas prendre à la légère l’acte de hisser le Gwen ha du sur le fronton de leur mairie, comme l’a fait Nantes. « Si beaucoup le voient comme symbole de la Bretagne et de son folklore, n’oublions pas ses origines et le projet qu’il sous-tend, écrit l’association. Il fut inventé dans les années 1920 par Maurice Marchal, idéologue d’une race bretonne celtique pure, raciste et antisémite, qui sera membre de la Gestapo (…). » Un discours engagé tout à fait assumé par ses auteurs, même s’ils se défendent de vouloir s’en prendre frontalement aux partisans de la réunification.
Sur ce dernier point, nous sommes d’accord avec l’affirmation des représentants du pouvoir colonial français. Le Gwenn ha Du est la bannière de la nation bretonne qui, contrairement au fatras multiracial hexagonal, a une conception claire de ce qu’elle est comme communauté réelle. Il est d’ailleurs révélateur que la pureté du Peuple Breton soit désignée comme une tare par les agents du pouvoir colonial, lesquels avouent implicitement être les représentants d’un régime bâtard, sans racines ni qualités, entièrement construit pour niveler par le bas les hommes qui tombent sous son emprise.
Le drapeau breton créé par Breiz Atao est un drapeau ethno-séparatiste, puisque la Bretagne, comme nation, doit se séparer de l’état impérialiste français qui l’occupe illégitimement et qui met tout en œuvre pour détruire notre peuple, tantôt par l’arme de l’immigration extra-européenne, tantôt par la colonisation française de peuplement. L’installation du Gwenn ha Du partout dans le Pays Nantais est le meilleur symbole de cette résistance ethnique au pouvoir colonial français. Les agents de ce pouvoir ont raison de le craindre.
Pour rejoindre le PNB : [email protected]