Changement de couleur du drapeau français : le Parti National Breton met en garde contre les nostalgiques de la Terreur de 1793

Changement de couleur du drapeau français : le Parti National Breton met en garde contre les nostalgiques de la Terreur de 1793

Si le Parti National Breton n’a pas à juger du choix des symboles officiels adoptés par le gouvernement français, il doit en revanche être vigilant au moindre signal politique émanant de Paris qui traduit une rupture de nature à affecter la nation bretonne. Le changement du bleu du drapeau tricolore de la République Française décidé par l’actuel chef de l’état, Monsieur Emmanuel Macron, est de ces signaux.

Le journal Le Parisien détaille, “D’après Europe 1, il s’agit pour le chef de l’Etat de renouer avec un symbole de la révolution française, celui du drapeau français de 1793“.

La chaîne de télévision BFM précise que jadis mis en harmonie avec les couleurs du drapeau de l’Union Européenne par Valéry Giscard d’Estaing, le drapeau français doit désormais trancher nettement avec celui-ci :

Car si son lointain prédécesseur estimait que le bleu marine jurait avec celui, plus clair, de l’étendard européen et semblait trop “martial”, l’entourage d’Emmanuel Macron estime quant à lui qu’il s’agit d’un bleu “plus élégant”. Au-delà de l’esthétique, cette décision est surtout porteuse de nombreuses symboliques.

À l’Élysée, on l’assure, la décision n’est absolument pas anti-européenne. Cependant, la volonté de “remettre la République en avant” est clairement assumée. La colorimétrie du drapeau s’éloigne donc de nos voisins européens mais s’aligne, en revanche, sur le bleu utilisé par la Marine française. Et surtout, adopte la même teinte que celles de nos étendards lors de la Révolution française.

L’année 1793 n’est pas n’importe quelle année pour le peuple breton, c’est l’année où le régime terroriste est instauré à Paris par le pouvoir jacobin. Le régime des Barrère, Robespierre, Marat, Danton entreprend alors de soumettre par la terreur la Bretagne, ce qui aboutit peu après à l’insurrection défensive du chouannerie bretonne sous la conduite de l’autonomiste Armand Tuffin de la Rouërie, puis de George Cadoudal.

Toute marque de nostalgie à l’égard de la période terroriste de la part du régime républicain français oblige les Bretons à la plus grande vigilance car notre peuple est historiquement désigné comme ennemi par les terroristes de Paris.

Ce changement, anecdotique en apparence, traduit une profonde crise d’autorité et de légitimité du régime républicain que vient compenser une réaction impérialiste, agressive tant au plan intérieur qu’extérieur. La politique de ciblage de la langue bretonne menée par Jean-Michel Blanquer marque à ce titre un retour de la suspicion du centre révolutionnaire (Paris), traditionnellement teintée de paranoïa, contre les périphéries. 

Les causes plus profondes de cette réaction sont le bouleversement démographique que connaît la France du fait de l’immigration de masse afro-musulmane. En 2021, 42% des naissances françaises sont d’origine extra-européennes. Ce bouleversement démographique a détruit le modèle culturel impérialiste-assimilationniste des pères de la révolution française. Après deux siècles d’un intense travail d’homogénéisation artificielle des populations de l’Hexagone, l’Etat Français fait face, sous l’effet de l’immigration islamique, à un vaste mouvement inverse de partition ethno-culturelle du territoire dont les effets, notamment sur la place de la religion (islam) dans l’ordre social, se font puissamment sentir parmi les jeunes allogènes “naturalisés”. L’athéisme d’état – la “laïcité” chère aux loges du Grand Orient de France -, pilier idéologique du système, est ainsi massivement rejetée par les jeunes générations du fait de cette recomposition démographique.

Si ce genre de signaux visent à affirmer l’autorité et la force du régime, de tels réflexes de la part de la grande bourgeoisie républicaine témoignent au contraire d’une faiblesse croissante de celui-ci.

Le Parti National Breton appelle le peuple breton à se tenir sur ses gardes : les attaques de Paris contre la communauté du peuple breton ne peuvent que s’intensifier à mesure que la République Française sombre dans la balkanisation. Le Parti National Breton affirme toutefois que les tentatives désespérées du régime français pour se survivre à lui-même seront invariablement vouées à l’échec. Mieux : elles ne feront que précipiter la catastrophe finale. 

Breizh Atav !

Le Kuzul Meur du Parti National Breton

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