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Le Parti National Breton dénonce depuis sa fondation la colonisation de peuplement qui frappe Breizh, que ce soit par le haut, au profit de la bourgeoisie hexagonale, ou par le bas, au profit de l’immigration du tiers-monde importée par cette même bourgeoisie. Le peuple breton est ainsi progressivement évincé de ses terres, tout particulièrement sur son littoral.
Le dernier scandale en date, à Perros Guirec, illustre cette situation dramatique. Madame Jeanne Le Goff, 94 ans, est victime des brimades que lui fait subir un colon de Paris.
Jeanne Le Goff
À 94 ans, Jeanne Le Goff, habitante de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor), se retrouve isolée depuis que le passage qu’elle empruntait sur la propriété de son voisin lui a été interdit. Deux portails et des caméras ont été installés. Le voisin rétorque qu’il y a d’autres accès.
Dans un petit hameau de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) se trouvent deux maisons mitoyennes. Jeanne Le Goff, 94 ans, habite dans l’une d’elles depuis 1949. Son voisin, installé en région parisienne, occupe l’autre maison, comme résidence secondaire, depuis 2007. Depuis quelques mois, leurs relations se sont fortement dégradées.
À l’origine du conflit, une servitude de passage passant par la propriété du voisin pour rejoindre celle de Jeanne. Un petit chemin, qui relie la route à la cour. À l’extérieur de cette cour se trouve un muret délimitant les deux propriétés.
Alors que Jeanne et sa famille utilisaient ce passage sans que le voisin ne dise mot, il décide, cet été, d’installer deux portails. L’un au niveau de la route, l’autre au niveau du muret. Empêchant donc la nonagénaire d’emprunter ce chemin, de chez elle ou de l’extérieur. À cela s’ajoute l’installation de quatre caméras de surveillance.
Pour la famille Le Goff, l’incompréhension et la colère dominent : “Notre maman se retrouve tout d’un coup totalement isolée et emmurée. Ce droit de passage, c’était le seul moyen viable et pratique pour accéder et sortir de sa propriété ! Elle n’a plus quitté son domicile depuis l’installation de ces deux portails.“
Désormais, il lui faut contourner la propriété. Le hangar, qui appartient à Jeanne, permet d’accéder au jardin. Il faut ensuite emprunter un passage assez étroit entre la maison et un bâtiment annexe pour rejoindre la cour. Toute seule, je ne peux pas, j’ai peur de glisser dans l’herbe », témoigne Jeanne, émue.
Le cœur du problème, outre l’émoi que suscite l’isolement d’une personne âgée, réside dans le droit foncier. Dans l’acte de vente signé en 2007, le droit de passage est mentionné. La servitude est donc bafouée, estiment les plaignants. L’affaire sera examinée par le tribunal de Saint-Brieuc jeudi 27 janvier.
Pour maître Cockenpot, défenseur du Francilien, la servitude n’existe tout simplement pas. La famille Le Goff fait pourtant valoir deux documents de 1850 et 1904, stipulant le caractère inaliénable de la servitude par destination du père de famille.
La partie adverse écarte ces documents qu’elle juge illisibles. Elle estime que le notaire aurait codifié, par erreur » le droit de passage dans l’acte de vente en 2007 ».
Mais pourquoi fermer le passage quinze ans après la signature ? Madame Le Goff a 94 ans. Les soins infirmiers ainsi que les allers-retours incessants de sa famille provoquent un ballet de voitures. Cela nuit à la tranquillité de mon client, justifie l’avocat. D’autant plus qu’il existe d’autres chemins pour accéder à la propriété et les terres environnantes sont la propriété de la famille Le Goff. Sa maison est loin d’être enclavée.
Quant aux caméras, il assure qu’elles ne filment que la voirie et la propriété de mon client, en aucun cas celle de Jeanne Le Goff. Nous avons déclaré ces caméras à la gendarmerie !
Encore en Ile-de-France, le voisin entend s’installer définitivement dans sa maison une fois à la retraite. Il a d’ailleurs entrepris la construction, il y a peu, d’un nouveau mur, dans ses terres. Évidemment, cela bouche un peu plus la vue depuis la cour de ma mère. C’est de l’emmurage pur et simple…, constate, dépité, Christian Le Goff.
Ce cas illustre l’arrogance des colons français en Bretagne.
Parmi ses 12 mesures d’application immédiate, le Parti National Breton exige :
6 – La création d’un statut de résident encadrant l’accès à la propriété immobilière dans l’un des cinq départements bretons, lequel est possible après une période de 10 ans de résidence continue en Bretagne, à raison de 6 mois et un jour par an sur cette période. Les Bretons nés de parents bretons hors de Bretagne sont exemptés d’un tel permis de résidence.
7 – La priorité bretonne pour l’accès au logement social. Tout logement social neuf ou vacant sera prioritairement réservé aux personnes dont au moins un des deux parents est né en Bretagne de deux parents nés en Bretagne.
8 – La taxation à 50% des revenus des locations saisonnières dont le produit sera reversé aux communes bretonnes afin qu’elles développent l’offre de logement locale pour les Bretons d’abord.
9 – La taxation annuelle des propriétaires de résidences secondaires ne résidant pas en Bretagne à hauteur de 10% de la valeur du bien immobilier concerné. Le produit sera reversé aux communes bretonnes afin qu’elles développent l’offre de logement locale pour les Bretons d’abord.
Le Parti National Breton proclame que l’Etat Breton ne reconnaît par principe aucun titre de propriété foncière prétendument possédé par un ressortissant français en Bretagne. Ces titres, réalisés par l’autorité d’occupation française, sont nuls et non-avenus, l’Etat Breton étant l’unique autorité légitime pour la délivrance et la reconnaissance de tels titres.
Le Parti National Breton proclame que l’Etat Breton se réservera le droit souverain de recouvrer par saisie les biens mobiliers et immobiliers acquis indument lorsque le peuple breton était en état de sujétion.
Le Parti National Breton assure Madame Jeanne Le Goff de son soutien total et il indique qu’il entend agir sur le terrain contre la colonisation de peuplement pour rendre la Bretagne aux Bretons.
Breizh Atav !
Le Kuzul Meur du Parti National Breton
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Vendredi 21 janvier 2022, des miliciens de gauche défilaient dans les rues de Nantes aux côtés de l’adjoint au maire écolo-socialiste Tristan Riom.
? À Nantes, les #Antifas défilent tranquillement en incitant à la « mort de l’Etat et des flics ».
Ce qui se passe encore une fois en plein centre-ville à ce soir est extrêmement grave. Soutien à nos policiers #Nantes #extremegauche pic.twitter.com/sh6JBInSMN
— Jocelyn.GILLET (@Veron_Jocelyn44) January 21, 2022
La capitale de la Bretagne a été progressivement défigurée sous l’action de la municipalité sociale-démocrate nantaise et de ses acolytes d’extrême-gauche. Désormais sixième ville la plus dangereuse d’Europe, Nantes a été largement repeuplée d’allogènes, lesquels charrient naturellement le crime comme la nuée porte l’orage. Pour parfaire une situation déjà désastreuse, l’impunité des émeutiers de gauche y est la règle grâce à l’appui de la mairie nantaise.
En défilant aux côtés du pouvoir municipal, les miliciens antifas démontrent une nouvelle fois qu’ils ne sont que les nervis de l’ordre socialiste-bourgeois français dont Johanna Rolland et son équipe sont l’incarnation à Nantes.
Le Parti National Breton entend reconquérir entièrement la capitale de notre nation, procéder au nettoyage à grande échelle qui s’impose dans cette ville et en terminer avec la chienlit sociale-démocrate qui y sévit depuis trop longtemps. La gauche impérialiste française doit être chassée de Bretagne, peu importe le temps qu’il faudra.
Breizh Atav !
Le Kuzul Meur du Parti National Breton
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Le Parti National Breton dénonce les nouvelles émeutes raciales qui ont touché l’enclave afro-musulmane de Pontanézen, à Brest.
LES FAITS. A l’occasion d’un contrôle d’identité menée par des policiers français dans l’enclave afro-musulmane de Pontanézen, un gang composé de dealers allogènes a violemment riposté, incendiant au passage un véhicule lors de leur tentative de fuite.
Et ca fait bim bam boum pic.twitter.com/I4gSEqQc01
— Alban B. (@AlbanAbu) January 19, 2022
LA SITUATION. Ces émeutes raciales sont désormais régulières à Brest, conséquence logique de la politique de remplacement migratoire imposée par l’Etat Français dans toutes les villes de Bretagne. Soutenue par la municipalité contrôlée par le socialiste français François Cuillandre, cette politique transforme la ville de Brest en coupe-gorge aux mains des trafiquants allogènes, généralement musulmans et de plus en plus souvent liés aux réseaux salafistes dont le plus éminent à Pontanézen est l’imam Rachid Abou Houdeyfa.
LA DESINFORMATION. Les médias d’état français, Le Télégramme et Ouest-France en tête, désinforment activement le peuple breton sur l’origine ethno-religieuse du crime endémique qui accompagne la politique de remplacement démographique organisée par l’Etat Français. Aucun article ne mentionne l’origine ethnique des émeutiers ou des trafiquants impliqués.
Contre la censure imposée par l’Etat Français et ses médias, le Parti National Breton souligne qu’une seule et unique solution sera de nature à ramener l’ordre et la paix civile à Brest : l’expulsion des étrangers indésirables vers leur état de tutelle, la France.
Dans ses douze exigences d’application immédiate pour la Bretagne, le Parti National Breton exige :
2 – L’interdiction de séjour définitive dans les cinq départements bretons pour tout individu né à l’étranger ou descendant de parents nés à l’étranger qui s’est rendu coupable d’un délit ou d’un crime sur le territoire d’un département breton.
Le Parti National Breton emploiera toute son énergie pour régler définitivement la crise engendrée par la submersion migratoire qu’impose l’Etat Français en Bretagne. Il appelle à cette fin tous les Bretons à le rejoindre pour solder cette question.
Breizh Atav !
Le Kuzul Meur du Parti National Breton
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– Pouvez-vous présenter votre mouvement à nos lecteurs ?
Le Parti National Breton est, comme son nom l’indique, le parti de l’émancipation de la nation bretonne. Sa mission est de rassembler politiquement tous les Bretons nationalement conscients afin de libérer notre pays, Breizh, de l’emprise française, à tous les niveaux, et de bâtir un état nationaliste, par et pour les Bretons. Cette libération est démographiquement une question de vie ou de mort pour le peuple breton. Face à une France en voie de libanisation avancée, l’organisation de la nation bretonne en état ethno-national est aussi urgente que vitale et nécessaire. C’est le rôle du Parti National Breton.
– Quel accueil reçoit votre parti pour le moment ?
Le Parti National Breton reçoit généralement un accueil enthousiaste de la part des Bretons qui se languissent de voir le combat contre les ennemis de notre peuple s’engager. Nous ne doutons cependant pas qu’à chaque progrès, il sera diffamé par les laquais de l’occupant ou l’occupant lui-même. Ses idiots utiles ne manqueront pas de s’illustrer, naturellement effrayés à l’idée de voir le statu quo cosmopolite français être ébranlé par le nationalisme breton organisé.
– Comment analysez-vous la situation politique de la Bretagne aujourd’hui ?
La situation politique de la Bretagne est aujourd’hui ambivalente. En apparence, l’apathie prévaut au sein des masses bretonnes. Sans entrer en confrontation avec l’Etat Français, elles ne manifestent plus aucune forme d’enthousiasme ou d’espoir à son endroit. La France dicte encore le calendrier en Bretagne, mais l’immense majorité n’en attend rien, ou disons rien de plus. Le sentiment qui domine, plus ou moins consciemment, est celui de la reconnaissance d’un profond déclin de la France comme puissance et comme perspective. Aucune alternative politique claire et structurée n’étant formulée, c’est l’attentisme et l’inertie qui prévalent. Nous sommes dans une phase d’interrègne.
Souvent engoncés dans les problèmes de l’heure, nous pouvons perdre de vue le contexte historique général : il y a 100 ans, au lendemain de la Première Guerre Mondiale, lors de laquelle de nombreux paysans Bretons sont tragiquement morts dans les tranchées à l’ombre du sinistre drapeau tricolore, la France était la plus grande puissance militaire du monde, auréolée de sa victoire sur l’Allemagne. Elle régnait sur un empire colonial immense et Paris était la capitale culturelle mondiale. Les Bretons, quoique traités avec mépris, ne concevaient l’amélioration de leurs conditions de vie qu’en retirant les bénéfices de cet impérialisme français en ascension constante. En outre, les Bretons n’avaient à ce moment pas de bourgeoisie nationale pour bâtir une alternative proprement bretonne, contrairement aux Irlandais. Les Bretons, progressivement plongés dans la misère et l’isolement par la désastreuse politique économique de Louis XIV, n’avaient, au début du 20ème siècle, rien à opposer socialement à la France. Intimidés politiquement et culturellement, objet d’une politique systématique de dénigrement ethnique par l’état occupant, les Bretons ont fini par associer leur propre culture à l’arriération sociale et économique, au point d’en devenir pusillanimes et honteux. Cela ne commencera à changer qu’avec Breiz Atao et le Parti Autonomiste Breton, animés par l’embryon d’une élite nationale. Le contrat social offert par Paris aux Bretons était clair : ascension sociale contre abjuration nationale. Les Bretons devaient renier leur langue, leur identité ethnique, leur histoire, signe tangible de leur soumission à l’empire français. Moyennant ce reniement existentiel, ils pouvaient accéder à un rôle dans la machine impérialiste française, alors à son zénith. Un paysan de la région quimpéroise pouvait se laisser impressionner par cette promesse sociale, ainsi que par les récits des Bretons établis à Paris, vitrine avant-gardiste de la société moderne. Hormis un appel ému au vénérable statu quo, la réaction monarchiste et catholique, encore influente dans les campagnes bretonnes à la fin du 19ème siècle, n’apportait aucune réponse à la hauteur de la démagogie républicaine et socialiste française, avec ses lendemains qui chantent. C’est toute la trame de la posture psychologique francophile d’un Déguignet. Un jeune prolétaire de Brest assoiffé d’aventures, l’œil rivé sur la puissante flotte française au mouillage, pouvait s’imaginer devenir quelqu’un en s’engageant dans les troupes coloniales. C’était une proposition plus simple et accessible que de s’engager pour bâtir une Bretagne nouvelle. Habilement travaillés par l’impérialisme français dans ses écoles par l’action des hussards noirs, antichambres des casernes de l’armée française, l’imaginaire des nouvelles générations n’était que le reflet de ce que dictait la bourgeoisie parisienne. Cette fascination et cet embrigadement accoucha pour les Bretons de la boucherie de 14-18. La gueule de bois fut rude – et cassée.
Que reste-t-il de tout cela aujourd’hui ? Rien. L’empire français a été démantelé, la culture française n’est plus qu’une ombre, Paris est une excroissance démographique de ses anciennes colonies, l’économie française, largement désindustrialisée, ne dépend plus que d’un amoncèlement de dettes pour assurer ses fins de mois et les instituteurs français ne savent même plus écrire leur propre langue. Quant à la gauche, matrice de l’idéologie impérialiste française, elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, réduite à répéter les slogans wokistes de l’impérialisme culturel américain.
En somme, la France, comme puissance, est finie. C’est la raison du marasme identitaire français actuel : que peut faire un état impérialiste sans empire ? Les médias d’état à la botte de Paris, Le Télégramme et Ouest-France en tête, tentent de dissimuler les conséquences de ce bouleversement géopolitique : pour la première fois depuis 5 siècles, la France est rejetée dans ses frontières continentales. Pendant 800 ans, une clique belliciste centrée sur Paris entreprenait une campagne de pillage et d’expansion territoriale permanente dont ont principalement fait les frais les populations du Saint-Empire germanique, mais aussi les Bretons. Face à cet expansionnisme sauvage, ce n’est pas par hasard que François II, Duc de Bretagne, a tenté de marier sa fille Anne à Maximilien Ier, Archiduc d’Autriche, fils de l’Empereur Frédéric III. Avec la défaite de Napoléon et l’unification nationale de l’Allemagne, cet expansionnisme a été stoppé net en Europe continentale. En compensation, l’impérialisme français a jeté son dévolu sur l’Afrique, l’Orient et l’Asie. Le soulèvement des peuples colonisés contre le joug français a mis un terme à cette nouvelle phase d’expansion. Aujourd’hui sans possibilité d’accroissement territorial et sans peuples à exploiter impitoyablement, la suite est aussi évidente qu’inévitable pour Paris : la fragmentation intérieure et la fin de 8 siècles d’efforts de centralisation. Peu importe l’énergie que consacrera la bourgeoisie parisienne pour juguler l’effondrement, il est trop tard. On ne peut jamais retarder l’heure du ressac.
Les réflexes politiques de la classe politique bretonne, simple reflet de l’imaginaire de la bourgeoisie bretonne francisée, sont des rites hérités du 20ème siècle, à l’époque où l’alignement (contre-nature) sur Paris, à l’Est, était perçu comme la seule possibilité de développement. L’adhésion à l’idéologie cosmopolite française est le principal signe extérieur de cette acculturation. Il s’agissait et il s’agit toujours pour cette bourgeoisie bretonne acculturée de profiter des miettes de l’impérialisme français en s’insérant dans la machine étatique hexagonale exploitant les peuples, dont, paradoxalement, le peuple breton. C’est pour cette raison que la bourgeoisie bretonne a toujours été la plus virulente contre l’émancipation nationale bretonne : bourgeoisie comprador, elle a pour premier rôle de préserver en Bretagne la domination coloniale de l’impérialisme français dans tous les domaines. Cette attitude de la bourgeoisie bretonne doit être parfaitement comprise par les nationalistes bretons et implacablement combattue, peu importe ses masques régionalistes ou unitaristes, de gauche ou de droite. La nation bretonne aura sur sa route, pour 90% du temps, des collaborateurs délégués par la bourgeoisie bretonne pour maintenir l’alignement sur Paris dont elle dépend existentiellement et dont elle partage les représentations profondes. La classe politique bretonne actuelle, représentée par des notables âgés et fossilisés qui veulent participer au banquet de la rapine française, est une relique du 20ème siècle. Cette caste de hobereaux francophiles n’a plus rien à dire aux Bretons, si ce ne sont les slogans éculés dictés par Paris. Les usages électoraux en faveur des partis français ne sont plus guère que des rites sans signification réelle. Nos pardons, eux, conservent encore une valeur sociale et culturelle, par comparaison.
Pour de nombreux Bretons aujourd’hui, regarder vers Paris, ce n’est pas entrevoir un futur prospère, c’est contempler la tiers-mondisation, l’endettement, la déréliction. Paris n’est plus source d’espoir, base du progressisme dogmatique professé par le régime républicain français, mais de stagnation (pour les plus optimistes) ou de déclin final (pour les plus réalistes). S’ajoute à cela un très net redressement de la fierté de soi chez les Bretons. Beaucoup tiennent cela pour une évidence alors que c’est une véritable innovation dans la conscience collective bretonne, longtemps exposée à une véritable entreprise de démoralisation ethnique par le pouvoir colonial. L’Etat Français et ses émissaires savent qu’un peuple fier est un peuple insoumis et ce raffermissement ethnique breton est perçu avec la plus grande circonspection, d’autant plus que sa pratique impérialiste suppose l’oblitération des différences culturelles. Désormais en voie de concassement identitaire accéléré sous l’effet de l’immigration post-coloniale, toute manifestation de fierté ethnique bretonne sera perçue par l’Etat Français comme un défi lancé à son autorité en Bretagne. A juste titre. Comme nous l’avons dit, le contrat de sujétion imposé par la France aux Bretons suppose, de la part de l’Etat Français, de s’atteler suffisamment de Bretons en les achetant socialement. Ruiné, il ne le pourra plus. Nous récolterons au moment de sa faillite les fruits de plus d’un siècle de combat nationaliste. Toute personne qui brandit innocemment un Gwenn ha Du est en mesure de devenir un séparatiste, une fois les conditions objectives réunies.
Le Parti National Breton, sur la base de ce constat historique, entend bâtir une nouvelle conscience nationale bretonne et, par la force de cette conscience nouvelle, édifier l’Etat Breton, notre seul état. Un Breton ne peut servir deux maîtres : soit il sert honteusement l’Etat Français, soit il sert honorablement l’Etat Breton.
– Quelles actions entendez-vous mener avec votre parti ? Envisagez-vous de présenter des candidats aux élections locales ?
Le Parti n’est pas « notre » parti, c’est le parti de la nation bretonne. Il est la propriété de tous les Bretons nationaux. Nous sommes à son service, pas l’inverse. Le Parti est l’instrument politique par lequel notre peuple entreprend de briser les chaînes de l’occupation française.
Nos actions consisteront d’abord et avant tout à faire connaître au peuple breton le Parti National Breton et son principe cardinal : la Bretagne aux Bretons. Les Bretons éveillés le rejoindront pour participer à sa construction et à travers elle, la construction de la Bretagne en corps de nation. Cela passe par un intense travail de présence militante, que ce soit par l’affichage, le tractage, le porte-à-porte, et toutes les actions d’engagement éprouvées susceptibles de permettre au Parti National Breton de nationaliser les masses bretonnes et d’y puiser des soutiens. Le Parti National Breton n’est rien d’autre que la base révolutionnaire de l’Etat Breton.
Le Parti National Breton est pragmatique. Il s’engagera électoralement aux échelons qui ont une pertinence politique, c’est-à-dire à ceux qui lui permettent d’organiser le peuple breton dans le cadre de la libération nationale de la Bretagne. Les élections hexagonales – municipales, départementales ou régionales – offrent la possibilité pour le Parti National Breton d’atteindre une partie des masses bretonnes. Toutefois, beaucoup de Bretons ne participent plus aux élections françaises, conscients qu’elles n’ont aucune utilité réelle dans le processus de prise de décision les concernant. Soit parce qu’ils comprennent que pris en lui-même l’Etat Français a perdu toute pertinence globale en tant que puissance déclinante, soit qu’ils constatent, avec lucidité, que face à l’effondrement de l’impérialisme français, la bourgeoisie française bascule dans l’autoritarisme et se passe de plus en plus de tout simulacre démocratique pour imposer sa domination.
Cependant, nous sommes clairs sur un point : l’Etat Français, impérialiste par construction, ne reconnaîtra pas nos droits nationaux par un processus électoral. Les derniers développement en Nouvelle-Calédonie le prouvent. La lutte de libération nationale suppose, de la part des Bretons, de mener une révolution victorieuse pour briser les reins de l’Etat Français sur notre territoire national. Nous ne devons nourrir aucune illusion sur ce point. La France est un état historiquement violent qui ne cède que face à un peuple déterminé à regagner sa liberté.
– Que représente l’héritage du Parti National Breton pour vous ?
Il y a eu deux PNB dans le passé. Celui de 1911, dont le slogan était « La Bretagne aux Bretons », et celui de 1932. Ils ont marqué le passage dialectique crucial de la province française à la nation bretonne. Sans eux, la Bretagne ne serait rien de plus qu’un autre Limousin. C’est un acquis arraché au prix du sang et la gratitude doit être le premier mouvement des Bretons vis-à-vis de ceux qui ont engagé la lutte pour libérer notre peuple de la déchéance honteuse dans laquelle l’enferme l’Etat Français.
Au delà des organisations, demeure la question nationale bretonne. Cette question nécessite des rebelles prêts à tout pour chasser l’Etat Français de notre terre. Le PNB de Fransez Debeauvais représente l’audace poussée à sa conclusion logique dans un contexte géopolitique donné dont ont besoin les Bretons pour forger un état national. On est avec l’Etat Breton ou avec l’Etat Français, il n’existe aucune alternative pour un Breton. Quiconque le prétend n’est qu’un autre facilitateur de l’Etat Français, facilitateurs que l’on retrouve dans le régionalisme. Derrière l’hypocrite rhétorique des laquais de Paris contre nos héros nationaux qui nous ont précédé, se trouve la volonté de l’impérialisme français d’interdire moralement aux Bretons le droit souverain d’avoir un projet géopolitique propre, c’est-à-dire un état national propre. La France n’a aucune légitimité pour interdire à la nation bretonne de se constituer en état national, seulement les moyens coercitifs de la retarder.
Les seuls Bretons qui finiront dans l’opprobre seront ceux qui auront brandi la bannière tricolore pour justifier leur statut de serviteurs de l’oppresseur. La gloire reviendra à ceux qui auront fait le choix de notre vieille bannière blanche et noire. Nous ne céderons jamais au chantage de la vieille maquerelle qui nous occupe, encore moins aux faibles et aux timides qui se font ses agents d’influence, conscients ou non. Nous connaissons trop bien les règles qui gouvernent les peuples. Soit nous formons un état puissant, soit nous serons occupés par un état puissant.
– En attendant l’Etat breton, quelles actions concrètes peuvent mener les Bretons désireux de défendre la langue et la culture bretonnes ?
Rejoindre le Parti National Breton et engager immédiatement la lutte contre l’occupant français. C’est la lâcheté encouragée par l’Etat Français et ses sbires qui entretient chez certains Bretons l’illusion qu’un quelconque progrès en ces domaines puisse être réalisé en dehors de la lutte pour un état nationaliste breton. La faiblesse politique du peuple breton face à l’Etat Français est le résultat de cette lâcheté culturelle. Que 100,000 Bretons se réclament du nationalisme breton le plus intransigeant et les premières victoires, spectaculaires, surviendront. C’est à ce nationalisme breton intransigeant que le Parti National Breton entend annexer ces 100,000 premiers Bretons. L’heure de la mendicité est révolue. L’heure est au combat total pour la restauration de l’honneur national breton. Que l’on sache et que l’on fasse dire que désormais des Bretons se mettent à leur propre service. Nous ne serons plus un peuple de prostituées subordonné à la ploutocratie parisienne. Cette page honteuse de notre histoire sera tournée.
– Comment peut-on soutenir votre mouvement ?
Premièrement en le rejoignant. Deuxièmement, en le finançant. Troisièmement en le faisant connaître auprès de nouveaux Bretons susceptibles de l’aider en le rejoignant ou en le finançant.
Pour rejoindre le PNB : [email protected]
Pas de place en Bretagne pour la gauche franco-coloniale.
Français, reprenez vos ordures !
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Dans son programme, le Parti National Breton affirme le caractère ethno-national de la nationalité bretonne, par opposition à la pseudo nationalité française fondée sur l’idéologie cosmopolite héritée de la révolution de 1789 :
2 – Le Parti National Breton proclame que, sans regard pour la confession, est citoyen breton celui qui est de filiation bretonne selon le droit exclusif du sang. Aucun allogène ne peut être citoyen. Les affaires de l’Etat Breton ne peuvent être conduites que par des citoyens bretons. Les non-citoyens ne peuvent exercer de fonctions publiques.
La pseudo nationalité française n’est rien d’autre que le droit unilatéral que se donne la bureaucratie impérialiste parisienne de gouverner n’importe qui, n’importe où, pour peu qu’elle soit en mesure de le faire, généralement par la force. Sous l’apparente générosité de son universalisme verbeux, se cache hypocritement la prétention de Paris à disposer des hommes et des peuples, selon ses intérêts. Cette conception exclusivement géographique de l’ordre politique est celle d’un empire expansionniste qui se moque de la liberté et de l’identité des peuples dans lesquels elle ne voit que des sujets à soumettre, sous toutes les latitudes. L’entreprise coloniale française a prouvé ce que l’universalisme républicain signifiait en pratique pour ceux qui y étaient assujettis.
Le nationalisme breton, par opposition, est un nationalisme qui proclame que le peuple breton se suffit à lui-même et ne cherche à gouverner personne d’autre que lui-même. L’impérialisme lui est fondamentalement étranger. Contrairement au flou hypocritement entretenu par l’impérialisme français sur le périmètre humain de sa légitimité, le nationalisme breton connaît les frontières exactes de sa souveraineté : ce sont celles du peuple breton lui-même, défini par les critères tangibles de la filiation ethnique. Le peuple breton est l’unité tribale de familles élargies qui la composent.
Contradiction du discours régionaliste anti-ethnique
Les tenants du régionalisme anti-ethnique qui prétendent que n’importe qui peut-être breton dénaturent et démonétisent la nationalité bretonne pour en faire le décalque du contractualisme français, produit de l’impérialisme français. C’est une manifestation de pur alignement idéologique sur les positions de l’occupant français. De tels régionalistes ne sont rien d’autres que des perroquets francisés mentalement, relais d’influence conscients ou inconscients de l’acculturation française en terre bretonne. Pour ces vecteurs de l’influence française, le dernier intrus peut être breton après avoir posé ses valises 24 heures en Bretagne. A leurs yeux, être breton ou être français sont des concepts interchangeables. Les colons envoyés par Paris n’en demandaient certainement pas tant ! Ils trouvent chez ces régionalistes, adeptes du vagabondage, les meilleurs avocats de leur prédation économique ou territoriale.
Produits des contradictions internes de la société bretonne francisée, les régionalistes cosmopolites, partisans de la tambouille multiculturelle hexagonale, s’acharnent paradoxalement à distinguer Bretons et Français. Faute de rompre avec l’idéologie impériale-égalitaire française à laquelle ils adhèrent par acculturation, ils le font sur une base purement géographique. Ne devraient-ils pas, en toute cohérence sans-frontiériste, se réjouir de voir Bretons et Français finalement intégrés dans le même espace politique par la force de l’état unitaire français ?
Si être breton n’était qu’une affaire de géographie, le peuple breton n’aurait rien dans sa personnalité pour se différencier des Normands, des Algériens ou des Mapuches et la Bretagne ne serait pas différente de l’Auvergne ou du Yémen. On mesure ici aisément l’absurdité du mythe égalitaire promu par cette église cosmopolite d’inspiration française.
Les tenants du régionalisme cosmopolite resteront toujours les idiots utiles de l’impérialisme français qui doit, à toute force, empêcher le séparatisme ethnique de s’affirmer et de l’emporter en Bretagne.
Xénophobie de résistance contre xénophobie impérialiste
Face à des Bretons raffermis qui proclament leur droit national de se gouverner librement, les bouches perfides à la solde de la France impérialiste-égalitaire brandissent alors leur anathème religieux classique : xénophobie !
Tout peuple, sans exclusive, est xénophobe. Ce n’est pas là une anomalie, mais un mécanisme de défense face à une menace extérieure. La question est ailleurs : qui est xénophobe et où ? En 1962, les Algériens qui expulsèrent les Européens firent preuve de xénophobie, mais c’était la xénophobie d’un peuple en lutte sur sa terre pour en redevenir le maître face à un pouvoir étranger qui le réduisait à l’état de sujet colonial. Assimiler la xénophobie salvatrice du faible et de l’occupé à la xénophobie méprisante de l’occupant est caractéristique des diffamations dont sont capables les agents de la France pour accuser autrui de ce qu’elle fait elle-même.
Les Bretons n’éprouvent de sentiment xénophobe à l’égard d’aucun peuple du monde. En revanche, ils proclament haut et fort que leur terre est la seule qu’ils possèdent en propre et que leur peuple ne saurait être mis en danger, volé, écrasé, dépossédé, chassé, déclassé par quelque étranger que ce soit sans riposte contre l’agresseur en état de légitime défense.
Aujourd’hui, l’Etat Français impérialiste utilise l’immigration du tiers-monde comme variable d’ajustement à sa politique de pillage. Il s’en sert cyniquement pour mettre en coupe réglée la Bretagne en la divisant de l’intérieur. Diviser pour régner, telle est la ligne impérialiste. C’est pour prévenir cette libanisation cynique que le Parti National Breton s’oppose radicalement à cette colonisation française par proxy que représente l’immigration de remplacement. Le Parti National Breton n’a que faire des bons sentiments : les bons sentiments ne font jamais une bonne politique. Le Parti National Breton n’a qu’une obligation, celle d’assurer la liberté et la pérennité du peuple breton. Avec le reste du fatras français en Bretagne, il met le catéchisme cosmopolite du pouvoir colonial au seul endroit qui lui convient : aux ordures.
Les associations d’enseignants et de parents d’élèves de l’enseignement en langue bretonne appellent à un rassemblement devant le rectorat de Rennes le 19 janvier 2022 à 14:30.
L’objectif est la conclusion d’une convention entre l’Etat Français et le Conseil Régional de Bretagne pour la période 2022-2026, sur fond de réaction jacobine alimentée par le ministre français de l’Education Jean-Michel Blanquer.
Convention @regionbretagne transmission #languebretonne 2022-2026. : ? APPEL À RASSEMBLEMENT mer. 19/01 14:30 de @diwan @DivYezhBreizh @KevreBreizh Divaskell devant rectorat #Rennes. Il reste 3 semaines pour formaliser un accord à niveau ! #Bretagne
— Kelennomp! (@kelennomp) January 14, 2022
Le Parti National Breton soutient les justes revendications des enseignants, élèves et parents d’élèves qui luttent pour la survie de la langue nationale. Il appelle les Bretons à participer au rassemblement prévu en signe de soutien.
Breizh Atav !
Le Kuzul Meur du Parti National Breton
Pour rejoindre le PNB : [email protected]
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