Dans son programme, le Parti National Breton affirme le caractère ethno-national de la nationalité bretonne, par opposition à la pseudo nationalité française fondée sur l’idéologie cosmopolite héritée de la révolution de 1789 :
2 – Le Parti National Breton proclame que, sans regard pour la confession, est citoyen breton celui qui est de filiation bretonne selon le droit exclusif du sang. Aucun allogène ne peut être citoyen. Les affaires de l’Etat Breton ne peuvent être conduites que par des citoyens bretons. Les non-citoyens ne peuvent exercer de fonctions publiques.
La pseudo nationalité française n’est rien d’autre que le droit unilatéral que se donne la bureaucratie impérialiste parisienne de gouverner n’importe qui, n’importe où, pour peu qu’elle soit en mesure de le faire, généralement par la force. Sous l’apparente générosité de son universalisme verbeux, se cache hypocritement la prétention de Paris à disposer des hommes et des peuples, selon ses intérêts. Cette conception exclusivement géographique de l’ordre politique est celle d’un empire expansionniste qui se moque de la liberté et de l’identité des peuples dans lesquels elle ne voit que des sujets à soumettre, sous toutes les latitudes. L’entreprise coloniale française a prouvé ce que l’universalisme républicain signifiait en pratique pour ceux qui y étaient assujettis.
Le nationalisme breton, par opposition, est un nationalisme qui proclame que le peuple breton se suffit à lui-même et ne cherche à gouverner personne d’autre que lui-même. L’impérialisme lui est fondamentalement étranger. Contrairement au flou hypocritement entretenu par l’impérialisme français sur le périmètre humain de sa légitimité, le nationalisme breton connaît les frontières exactes de sa souveraineté : ce sont celles du peuple breton lui-même, défini par les critères tangibles de la filiation ethnique. Le peuple breton est l’unité tribale de familles élargies qui la composent.
Contradiction du discours régionaliste anti-ethnique
Les tenants du régionalisme anti-ethnique qui prétendent que n’importe qui peut-être breton dénaturent et démonétisent la nationalité bretonne pour en faire le décalque du contractualisme français, produit de l’impérialisme français. C’est une manifestation de pur alignement idéologique sur les positions de l’occupant français. De tels régionalistes ne sont rien d’autres que des perroquets francisés mentalement, relais d’influence conscients ou inconscients de l’acculturation française en terre bretonne. Pour ces vecteurs de l’influence française, le dernier intrus peut être breton après avoir posé ses valises 24 heures en Bretagne. A leurs yeux, être breton ou être français sont des concepts interchangeables. Les colons envoyés par Paris n’en demandaient certainement pas tant ! Ils trouvent chez ces régionalistes, adeptes du vagabondage, les meilleurs avocats de leur prédation économique ou territoriale.
Produits des contradictions internes de la société bretonne francisée, les régionalistes cosmopolites, partisans de la tambouille multiculturelle hexagonale, s’acharnent paradoxalement à distinguer Bretons et Français. Faute de rompre avec l’idéologie impériale-égalitaire française à laquelle ils adhèrent par acculturation, ils le font sur une base purement géographique. Ne devraient-ils pas, en toute cohérence sans-frontiériste, se réjouir de voir Bretons et Français finalement intégrés dans le même espace politique par la force de l’état unitaire français ?
Si être breton n’était qu’une affaire de géographie, le peuple breton n’aurait rien dans sa personnalité pour se différencier des Normands, des Algériens ou des Mapuches et la Bretagne ne serait pas différente de l’Auvergne ou du Yémen. On mesure ici aisément l’absurdité du mythe égalitaire promu par cette église cosmopolite d’inspiration française.
Les tenants du régionalisme cosmopolite resteront toujours les idiots utiles de l’impérialisme français qui doit, à toute force, empêcher le séparatisme ethnique de s’affirmer et de l’emporter en Bretagne.
Xénophobie de résistance contre xénophobie impérialiste
Face à des Bretons raffermis qui proclament leur droit national de se gouverner librement, les bouches perfides à la solde de la France impérialiste-égalitaire brandissent alors leur anathème religieux classique : xénophobie !
Tout peuple, sans exclusive, est xénophobe. Ce n’est pas là une anomalie, mais un mécanisme de défense face à une menace extérieure. La question est ailleurs : qui est xénophobe et où ? En 1962, les Algériens qui expulsèrent les Européens firent preuve de xénophobie, mais c’était la xénophobie d’un peuple en lutte sur sa terre pour en redevenir le maître face à un pouvoir étranger qui le réduisait à l’état de sujet colonial. Assimiler la xénophobie salvatrice du faible et de l’occupé à la xénophobie méprisante de l’occupant est caractéristique des diffamations dont sont capables les agents de la France pour accuser autrui de ce qu’elle fait elle-même.
Les Bretons n’éprouvent de sentiment xénophobe à l’égard d’aucun peuple du monde. En revanche, ils proclament haut et fort que leur terre est la seule qu’ils possèdent en propre et que leur peuple ne saurait être mis en danger, volé, écrasé, dépossédé, chassé, déclassé par quelque étranger que ce soit sans riposte contre l’agresseur en état de légitime défense.
Aujourd’hui, l’Etat Français impérialiste utilise l’immigration du tiers-monde comme variable d’ajustement à sa politique de pillage. Il s’en sert cyniquement pour mettre en coupe réglée la Bretagne en la divisant de l’intérieur. Diviser pour régner, telle est la ligne impérialiste. C’est pour prévenir cette libanisation cynique que le Parti National Breton s’oppose radicalement à cette colonisation française par proxy que représente l’immigration de remplacement. Le Parti National Breton n’a que faire des bons sentiments : les bons sentiments ne font jamais une bonne politique. Le Parti National Breton n’a qu’une obligation, celle d’assurer la liberté et la pérennité du peuple breton. Avec le reste du fatras français en Bretagne, il met le catéchisme cosmopolite du pouvoir colonial au seul endroit qui lui convient : aux ordures.