Le socialiste français Chesnais-Girard veut ABOLIR le pétrole : un danger mortel pour l’économie bretonne

[PNB] La démagogie “climato” alarmiste du socialiste hexagonal Loïg Chesnais-Girard représente une grave menace pour l’avenir de la Bretagne.

Malgré ses affirmations, il n’y a aucune alternative au pétrole pour les foyers bretons ou les entreprises bretonnes. C’est encore plus vrai pour notre pays qui est une péninsule.

Breizh, dont la dépendance énergétique est organisée par Paris, serait encore plus prisonnière de la production électrique française si son économie est privée de pétrole. Même en l’état, la production nécessaire n’existe pas, tant que l’Allemagne et la Chine consomment des records de charbon.

Pour le Parti National Breton, l’indépendance est une urgence.

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Le régional-loyalisme : un vieux piège de la France contre la nation bretonne

Le régional-loyalisme : un vieux piège de la France contre la nation bretonne

[PNB] La clarification dialectique est la première tâche du Parti National Breton dans sa lutte pour l’émergence d’une conscience nationale en Bretagne. Cet effort découle, sur le chemin vers le libération nationale, de la nécessité de rompre avec la société française et ses factions en Bretagne qui instrumentalisent le sentiment ethnique breton à leurs fins pour y acclimater et légitimer les intérêts de l’Etat français car, il faut le rappeler, la société française, malgré ses contradictions, est subordonnée à cet état.

Une réponse récente du président de l’association régionale-loyaliste An Tour Tan à un nationaliste breton, évoquant la “francophobie maladive” des patriotes bretons, illustre cette instrumentalisation opportuniste du sentiment ethnique breton et sa subordination aux intérêts français. Elle est l’occasion d’une utile clarification.

La “francophobie maladive”, une métaphore hyperbolique en forme de pléonasme puisqu’une phobie appartient par définition au champ médical, serait un problème aux yeux d’une association locale s’étant très brièvement décrite comme “nationaliste bretonne” avant de dégénérer par droitisme vers le régionalisme francophile – pudiquement nommé “autonomisme” – afin d’accommoder le parti français qu’elle a courtisé puis intégré. 

Nous pensons pouvoir affirmer avec un certain degré de confiance que la “francophobie” n’a jamais été une problématique du nationalisme breton. C’est plutôt la haine ethnique très enracinée des Français envers les Bretons, dès lors qu’ils cessent de se comporter en dociles sujets coloniaux, qui a été l’objet de l’attention du nationalisme breton depuis sa création. Si une association s’affirmant “bretonne” en Bretagne se lamente de la “francophobie” c’est que cette association n’est pas bretonne, mais française. Cela, tout le monde en conviendra sans difficulté, Français en tête. Ajoutons que le nationalisme breton, en raison de ses buts politiques, qui sont par définition antagonistes aux intérêts français, sera toujours identifié comme “francophobe” par le parti colonial français. Cette déclaration du président de l’association régionale-loyaliste An Tour Tan constitue en tous points une inversion de la réalité, par acculturation ou cynisme.

Remettons les choses à l’endroit. En 2023, l’Etat français poursuit une politique systémique d’écrasement de la personnalité nationale de la Bretagne qui est un pays occupé par l’Etat français, privé d’un gouvernement libre, dont le territoire est partitionné, l’enseignement de son histoire nationale interdite dans les écoles tout comme celui de sa langue millénaire. La Bretagne occupée et désarmée subit au surplus une intense colonisation de peuplement française sur son littoral par une bourgeoisie hexagonale prédatrice qui la met en coupe réglée. Ce à quoi s’ajoutent les supplétifs post-coloniaux que cette bourgeoisie française importe avec elle. Si un phénomène est à observer en Bretagne, ce n’est pas la “francophobie”, mais une politique de ségrégation systématique des Bretons dans leur propre pays.

Aux nationalistes bretons qui expriment cette réalité, M. Mercier répond que la France est la victime des Bretons en Bretagne (?!), cela en raison d’une “maladie”, produit baroque dérivé de l’antiracisme hexagonal, la “francophobie” (?!). Comble de l’inversion, les Bretons qui lèvent la voix face aux Français qui saccagent leur pays seraient ceux qui adopteraient une posture “victimaire”. Il faut être français pour occuper un pays et avoir le front de se dire la victime des autochtones qui se défendent. S’il y a une politique d’agressivité et d’hostilité en Bretagne, c’est celle des Français qui l’occupent contre les Bretons. Les Bretons qui y résistent contre les Français agissent en état de légitime défense. Le devoir de tout Breton est de combattre sans faiblir cette occupation et cette sujétion.

Nous le voyons, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, les Bretons doivent rester pour le parti français des auxiliaires dociles. Comme jadis lors de la guerre civile française entre monarchistes et républicains, les Bretons sont sommés de se cantonner au rôle de réservistes de l’un ou l’autre camp. Ensuite, dans un futur lointain, leurs aspirations à la liberté, très encadrée, seront peut-être un sujet de débat. 

Par delà ses formes et ses antagonismes, le parti français en Bretagne a toujours combattu le sentiment national breton pour domestiquer les Bretons et les utiliser à ses propres fins. Les aristocrates légitimistes  français, voulant exploiter l’opposition de nombreux Bretons à la révolution française, ont amplement utilisé la Bretagne comme réserve de votes et d’auxiliaires pour ses propres besoins durant tout le 19ème siècle. Les nationalistes bretons se rappellent de l’agitation de l’organisation régionaliste et catholique ADSAV, dans les années 1930, que Breiz Atao combattait avec force, organisation supplétive qui prétendait au “pragmatisme” du régional-loyalisme avant de finir par disparaître et d’aller se fond dans le brouet politique fransquillon. Entretemps, c’est Breiz Atao qui a été la matrice révolutionnaire de laquelle tout est sorti en Bretagne.

Ce besoin de supplétifs est un invariant des factions coloniales françaises en Bretagne. Que les Français aient pu trouver des lâches, des traîtres ou des opportunistes pour jouer les Théodore Botrel et mener cette lamentable et honteuse politique ne la disqualifie pas moins pour autant du point de vue national breton.

Le nationalisme breton, comme conscience nationale en action, a pour première base doctrinale d’affirmer que l’intégration forcée de la Bretagne à la France ne l’a pas rendue “plus forte”, mais plus faible puisque cette intégration a été obtenue par une annexion sanglante puis poursuivie par une politique brutale de répression ethnique et de colonisation. Résumons un axiome simple : de par son caractère intrinsèquement impérialiste, de par la présente occupation, que cela plaise ou non, ce qui affaiblit la France renforce Breizh et inversement. French difficulties, breton opportunities : telle est la politique de l’Emsav et elle le sera toujours.

Le nationalisme breton distingue deux camps : le camp national breton, en lutte contre l’état français occupant, et le camp colonial français. Le premier lutte pour dégager le Peuple breton de l’Etat français et de sa société afin d’opérer une révolution devant aboutir, comme toutes les luttes de libération nationale, à la création d’un état national indépendant. Il en découle que les deux sont des ennemis existentiels, sans compromis possible.

Comme contradiction interne de la société française, le régional-loyalisme français exprimé ci-dessus est un petit pendant du régionalisme français de gauche exprimé par les régionaux-loyalistes de l’Union Démocratique Bretonne ou d’autres succursales du même acabit. Les deux se subordonnent à la société hexagonale, ses antagonismes et factions pour faire “masse” contre d’autres Bretons de factions opposées. Pendant que ces auxiliaires se divisent, s’affrontent et se neutralisent dans le cadre horizontal de la société hexagonale, ils laissent au seul état français la primauté du politique, seule verticalité qui produit l’histoire. C’est le résultat de la guerre civile importée en Bretagne par les Français depuis 1789 et le rôle de supplétifs que jouent, volontairement ou non, des Bretons dans cette guerre.

Le nationalisme breton organisé se donne au contraire pour objectif d’unir les Bretons nationalement contre l’Etat français occupant pour que la nation produise sa propre histoire grâce à son état indépendant. Le politique, c’est la guerre, la guerre c’est la désignation de l’ennemi. En Bretagne, l’ennemi est et sera toujours la France, les colons français et leur parti, le reste n’en étant que le pus coulant de la plaie. 

Pour opérer ce saut de conscience nationale dont la Bretagne est privée depuis trop longtemps par rapport à d’autres nations européennes, à l’instar de la Catalogne, de l’Ecosse, du Pays de Galles ou de la Flandre, le Parti National Breton entreprend de réaffirmer et de raffermir l’Emsav en récusant l’opposition entre la droite et de la gauche hexagonales qui ne sont que les deux faces de la même pièce qu’est l’impérialisme français. Pour les nationalistes bretons, l’impérialisme français est un et indivisible, qu’il prenne un versant “de droite” ou “de gauche”. Cette approche d’unification nationale bretonne froisse les différents segments de la bourgeoisie francophile en Bretagne qui ne raisonnent qu’en termes d’alignement sur Paris, son état et ses factions. 

Les éléments aliénés par la société française en Bretagne combattront toujours l’Emsav dont le Parti National Breton est aujourd’hui la seule voix véritablement consciente. Le nationalisme breton organisé, en s’opposant à l’effort de mobilisation des Bretons au profit des factions françaises, suscitera toujours l’opposition des éléments aliénés, peu importe leur position au sein du spectre politique hexagonal, davantage même que des Français qui, eux, s’attendent à une attitude sans compromis de la part des nationalistes bretons.

Cette clarification n’est pas un détail ou une vaine polémique, pas plus que la critique du régionalisme formulée par le PNB depuis l’origine, notamment au sujet de l’UDB et de l’impasse qu’elle a incarné pendant 60 ans. Elle est au contraire essentielle. Tous les échecs de l’Emsav découlent d’une déficience théorique importante qui a empêché l’identification correcte de l’ennemi qu’est l’Etat français et la compréhension de sa stratégie, de ses réflexes et de l’acculturation induite par la francisation. Pour ne pas perdre de temps et d’énergie et agir avec pertinence, le Parti National Breton doit inculquer aux patriotes bretons la cohérence doctrinale sans laquelle tout échoue sous le poids de l’aimantation française qui, en raison de l’occupation, tente constamment de ramener les Bretons à des positions loyalistes. 

Le Parti National Breton sait que ce chemin est beaucoup plus difficile à emprunter que de se couler par domestication dans le sillage de la France, mais il sait également que chaque acquis sur cette voie est un acquis infiniment plus durable car historiquement indépendant de la France et de sa société. En arrachant un à un les Bretons de la société française et de ses polarités, en les nationalisant petit à petit, notre Parti réalise l’indépendance nationale qui doit aboutir à la proclamation de l’Etat breton.

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Le Pouliguen : nouvelle agression sexuelle commise par un migrant clandestin contre une Bretonne !

Le Pouliguen : nouvelle agression sexuelle commise par un migrant clandestin contre une Bretonne !

[PNB] Nouvel exemple du danger sécuritaire que la politique de repeuplement migratoire de l’Etat français fait peser sur la Bretagne, cette fois au Pouliguen (Bro Naoned, Pays Nantais).

Ouest-France :

Un Libyen a été condamné, jeudi 24 août, à six mois de prison avec sursis, pour exhibitionnisme. Dans la soirée du 25 juin, au Pouliguen.

Il la fixait en exhibant son sexe, pantalon baissé, témoigne la jeune femme. De retour à son domicile, elle s’est sentie suivie. Lorsqu’elle a ouvert sa fenêtre au rez-de-chaussée, pour fumer une cigarette, elle s’est retrouvée face au même homme qui a recommencé. Deux amis, appelés à la rescousse, l’ont coursé alors qu’il fuyait et l’ont entravé jusqu’à l’arrivée de la police. 

La défense espère « que sa situation irrégulière – il fait l’objet d’une obligation de quitter le territoire depuis mars 2022 – n’explique pas qu’on aille au maximum du plafond de la peine encourue pour un primo-délinquant. »

La victime, pas rassurée depuis les faits, a réclamé 1 400 € de dommages, demande qui sera jugée sur intérêts civils ultérieurement.

Le Parti National Breton rappelle l’une de ses revendications d’application immédiate : l’arrêt de toute immigration en Bretagne et l’interdiction du territoire sur les cinq départements bretons pour tout individu condamné pour un délit ou un crime commis en Bretagne.

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Cornouaille : action d’affirmation nationale bretonne du PNB dans le Pays Bigouden !

Cornouaille : action d’affirmation nationale bretonne du PNB dans le Pays Bigouden !

[PNB] Les militants cornouaillais du Parti National Breton – Strollad Broadel Breizh ont mené une action d’affirmation nationale bretonne dans le Pays Bigouden.

Pour une Bretagne fière, forte et libre, rejoignez le PNB !

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Jeux Olympiques de Paris : c’est confirmé, l’État français dissémine ses djihadistes en Bretagne !

[PNB] Comme l’avait anticipé le Parti National Breton, le plan odieux de déversement de migrants clandestins par l’Etat français pour nettoyer les rues de Paris en vue des Jeux Olympiques est un risque sécuritaire majeur pour la Bretagne.

Les premiers islamistes ont déjà été repérés à Montgermont, lieu de leur résidence actuelle.

Les militants du PNB s’étaient déplacés dans la commune pour alerter la population bretonne du péril que l’Etat français faisait peser sur elle.

Les militants du PNB s’étaient également déplacés à la mairie de Montgermont pour obtenir des informations sur ce projet volontairement opaque. Sans surprise, les serviteurs de l’Etat français avaient répondu par la langue de bois habituelle.

L’Etat français représente une grave menace pour la Bretagne. Sa politique d’immigration de peuplement la mène à la ruine. La seule alternative est d’opposer une résistance nationale organisée et d’avancer vers un état breton pleinement indépendant en mesure de sécuriser la frontière orientale de notre pays. Pour cela, une seule solution : rejoindre le Parti National Breton.

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+ 41,1 % d’augmentation des cambriolages en Bretagne : un gouvernement breton, vite !

+ 41,1 % d’augmentation des cambriolages en Bretagne : un gouvernement breton, vite !

8 160 cambriolages ou tentatives de cambriolages de logements ont été commis en Bretagne en 2022. C’est ce que révèle une enquête de l’Insee qui s’appuie sur les chiffres déclarés par la police et la gendarmerie françaises.

Avec 4,2 cambriolages pour 1 000 logements, 1 Breton sur 240 est victime d’une intrusion.

L’augmentation enregistrée sur tout l’Hexagone est de + 11 % hors Mayotte, mais il est cependant bien plus important en Bretagne avec + 2 370 faits enregistrés, soit + 41,1 % en un an.

La Bretagne doit se doter d’un gouvernement pour faire à l’insécurité qui déborde de France sur le territoire breton. C’est ce que veut le Parti National Breton en mettant en place une police bretonne.

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Les confusions de Breizh Info à propos du nationalisme breton

Les confusions de Breizh Info à propos du nationalisme breton

[PNB] Le média Breizh Info a récemment produit un article d’une imprécision qui interroge. Intitulé “Cette gauche nationaliste corse qui n’a rien à voir avec le gaucho-nationalisme breton”, le court entrefilet évoque le “nationalisme breton” qui, par contraste avec le nationalisme corse, ne formulerait aucune critique sur l’insécurité ou l’immigration en Bretagne. Sont cités à l’appui de la démonstration de cette insuffisance alléguée du “mouvement nationaliste breton”, l’Union Démocratique Bretonne et le Parti Breton…

Les mots et la taxonomie

Une connaissance élémentaire de l’Emsav et du nationalisme breton suffit pour savoir que l’UDB pas plus que le Parti Breton n’appartiennent au nationalisme breton et que ces organisations s’en sont toujours explicitement distancées. Si elles le font, c’est pour des raisons politiques évidentes qu’il convient de rappeler.

L’UDB est un parti régionaliste et socialiste qui prône l’intégration – illusoire – de la Bretagne dans une république française fédérale, “de gauche”. Cette position est celle d’une fraction de la petite bourgeoisie ethnique bretonne, culturellement et idéologiquement francisée, qui est issue de la fonction publique de l’Etat français en Bretagne. L’UDB ne veut pas rompre avec l’Etat français qui embauche l’essentiel de ses membres. Socialement, l’UDB réclame davantage d’intervention étatique, a fortiori française, tout en affirmant lutter pour la préservation des caractéristiques culturelles bretonnes détruites par ce même état français qui embauche ses membres. L’UDB, adepte des thèses de 1789, prétend acclimater la Bretagne au système idéologique colonial français pour en faire une petite France républicaine avec les migrants d’Afrique ou d’ailleurs que Paris impose aux Bretons. En ce sens, elle n’a même pas l’audace d’une politique originale, puisqu’elle se contente de contresigner le diktat migratoire de Paris. 

Le Parti Breton, marqué par son opportunisme centriste, se revendique tantôt du régionalisme ou du fédéralisme et récuse le nationalisme breton en raison de sa dimension ethnique, ligne rouge édictée par Paris. Son seul caractère stable est la peur bourgeoise de braquer les forces politico-médiatiques hexagonales dominantes dont elle espère la bienveillance. Pour cette raison, le PB se limite à des critiques superficielles d’ordre institutionnel, mais pas d’ordre existentiel et ne diffère pas de l’UDB en raison de son adhésion au contractualisme rousseauiste.

Nous pourrions ajouter le cas de Douar ha Frankiz, organisation indépendantiste d’extrême-gauche, proche du trotskisme hexagonal dans ses thématiques et son opportunisme, qui elle non plus ne diffère pas substantiellement des deux premières de par son adhésion au contractualisme rousseauiste issu de 1789. 

Ces formations ne proposent pas de rupture fondamentale, mais l’adaptation de la Bretagne aux idées de la révolution française. Elles emprisonnent les Bretons dans le statu quo dialectique bicentenaire. Le nationalisme breton veut quant à lui libérer mentalement l’homme breton pour en faire le représentant d’un peuple fort, maître de son destin, maître de sa terre, guidé par une volonté farouche de liberté ethnique, tribale, clanique. Il ne croit pas aux abstractions, mais au sang et à la terre des ancêtres. Il crée librement ses conceptions, son état. 

Le nationalisme breton n’est pas le gauchisme régional français

Le gauchisme ethno-schizophrène en Bretagne n’a aucun rapport avec le nationalisme breton. Séquelle du colonialisme français, il ménage chèvre et chou et cherche à concilier les contraires entre son surmoi égalitariste et universaliste issu de la révolution française et la répression du sentiment breton par l’Etat français issu de cette révolution. Ne pouvant se résoudre à choisir, il bricole et donne des gages.

Aucun d’eux ne s’inscrit dans le nationalisme breton dont la doctrine ethno-séparatiste s’est forgée entre 1910 et 1930, et ce dans la continuité de la guerre contre-révolutionnaire bretonne menée à partir de 1790 contre l’égalitarisme jacobin. Le nationalisme breton comme doctrine est explicitement ethnique, anti-cosmopolite et hermétique aux thèses rousseauistes d’importation françaises. Il a été théorisé pour la première fois par Breiz Atao en 1925 dans son exposé doctrinal rédigé par Fransez Debeauvais, Morvan Marchal et Olier Mordrel. 

Le seul parti actif qui se revendique en cohérence du nationalisme breton est le Parti National Breton. Son programme aborde sans tabou la question de l’immigration massive et de l’insécurité, ce que ses affiches diffusées dans toute la Bretagne expriment de manière claire. Affirmer comme le fait Breizh Info que le nationalisme breton organisé ne traite pas de ces questions est factuellement faux, sinon malhonnête.

Il est surprenant que le média Breizh Info persiste à voir des nationalistes bretons où il n’y en a jamais eu et à ne pas les voir là où ils sont. Il est encore plus étonnant que Breizh Info fasse le procès du nationalisme breton sur une telle base, citant à comparaître des régionalistes français explicitement hostiles au nationalisme breton tout en taisant l’action du seul parti nationaliste breton qui développe une critique offensive de l’immigration de masse en Bretagne, dans la la ligne traditionnelle de l’Emsav portée depuis 1919. 

L’immigration ne définit pas le nationalisme breton

Réduire la question nationale bretonne, comme le succès ou l’échec des nationalistes bretons, à son rapport à l’immigration n’a aucun sens. Une question nationale existe en elle-même, que ce soit en Ecosse, en Flandre, au Pays Basque ou en Bretagne. La question nationale bretonne existe depuis que les Francs, puis les Français, prétendent annexer et gouverner la Bretagne. Les nationalistes bretons n’ont pas attendu que la question de l’immigration se pose en Bretagne pour penser la nationalité bretonne il y a plus d’un siècle. Les indépendantistes catalans et écossais sont certainement plus avancés que les nationalistes bretons dans l’organisation de leur peuple, pour autant leur position sur l’immigration est radicalement contraire à un positionnement nationaliste. Inversement, les nationalistes flamands sont très offensifs sur l’immigration et obtiennent également des scores électoraux importants. 

Les Bretons ont certainement échoué jusqu’à présent dans leur défense nationale contre la France, mais aucun peuple prisonnier de l’Hexagone ne peut se targuer d’un bilan plus heureux. Tout au plus, dans le cas de la Corse, le caractère insulaire joue-t-il marginalement en faveur du Peuple corse, mais même là les faits sont clairs : la moitié des habitants de l’île sont des colons. Les réactions épidermiques de quelques dizaines, sinon centaines de Corses contre les attaques d’allogènes ne changent pas ce sinistre tableau d’un peuple submergé, dépossédé. Les Français s’approprient toujours plus des pans entiers du pays, comme en territoire occupé. Avec les Français vient le flux de l’immigration africaine, les deux étant inséparables.

En Bretagne, l’immigration, qu’elle soit non-européenne ou française, est une conséquence de la destruction de la cohésion ethnique sous l’effet du travail patient mené par l’Etat français pour assimiler la nation bretonne à son système colonial économique, social, culturel et politique. L’opposition à l’immigration n’a aucun sens sans une critique systématique de cette assimilation, de ses agents, français ou bretons. Les nationalistes bretons, soucieux des intérêts de la nation bretonne, doivent formuler une telle critique, mais ne pas la limiter à ses effets sans remonter à ses causes. Or ses causes ne sauraient être limitées à la “gauche” française, mais bien à la guerre permanente menée par l’Etat français, par delà les factions, contre Breizh. Alimenter la dialectique “droite/gauche”, c’est maintenir l’intégration de Breizh dans l’espace historique français comme c’est le cas depuis 1789. Par aimantation, une faction de droite ou de gauche en Bretagne s’alignera toujours sur une faction française au détriment de l’unité ethnique et patriotique.

Il n’y a pas une nation bretonne de droite ou de gauche, mais une nation historique, unifiée par le sang, par delà les divergences. Le rôle du nationalisme breton est de l’unir, pas de cultiver ses divisions d’importation française. En d’autres termes, le nationalisme breton place le Peuple breton, la Bretagne et leur survie avant tout le reste. Ce qui amène à la véritable ligne d’affrontement : pas de véritable opposition à l’immigration de masse organisée par l’Etat français sans lutte contre l’Etat français qui l’organise.

Qui aujourd’hui dépasse les conséquences pour contester radicalement la présence de l’Etat français en Bretagne, non seulement en fait, mais dans ses buts pratiques ? Le Parti National Breton. C’est un honneur et une grande responsabilité car le déséquilibre des forces, comme chacun le sait, est énorme. D’un côté, un état impérialiste séculaire et prédateur, de l’autre des rebelles, idéalistes, qui s’expriment pour un peuple de 5 millions d’hommes. L’histoire enseigne cependant qu’un positionnement historique conséquent, une fois les conditions objectives réunies, est à même de compenser, puis d’inverser un rapport de force largement défavorable.

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L’Etat français, machin à détruire les peuples réels : l’exemple alsacien !

[PNB] La réalité ethnocidaire de l’Etat français n’est plus à prouver. L’exemple de la langue allemande-alsacienne en est un exemple.

Ci-dessous la langue de la langue maternelle en Alsace-Moselle en 1910 :

🟥 Allemand (alsacien)
🟦 Français


En un siècle, la langue du peuple alsacien a été complètement détruite par l’Etat français ! En Bretagne, même politique de destruction contre les Bretons et leur langue.

L’Etat français est un état criminel !

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